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A l'occasion de la publication du Spécial Lecture du GFEN28, nous vous proposons, s'échelonnant sur une période de 10 années, trois textes sur la lecture, son enseignement, ses enjeux.
Jacques Bernardin propose des activités de lecture à mettre en œuvre très simplement et qui peuvent débloquer certains comportements d'élèves fragiles. Christine Passerieux explique comment faire de la lecture une pratique culturelle mais ordinaire. Jeanne Dion et Pascal Diard décrivent et analysent la démarche-atelier de la « lecture avec questions préalables.

Lecteur fragiles : situations pour (re)construire des compétences
Jacques BERNARDIN
| Au niveau du cycle 3 et au-delà, alors que la lecture est censée être suffisamment maîtrisée pour servir l'ensemble des apprentissages, on constate que trop souvent des difficultés subsistent. Quelles sont-elles ? Au-delà de la façon dont elles s'expriment, de quoi sont-elles révélatrices ? Le préciser s'avère nécessaire pour agir "au bon endroit". Bien des éducateurs constatent en effet que malgré leurs efforts, les aides et activités proposées n'ont pas toujours les effets escomptés. Du pointage des difficultés... Comment les difficultés s'expriment-elles ? Les participants de l'atelier sont sollicités pour recenser, le plus concrètement possible, le type de difficultés qu'ils constatent chez les lecteurs fragiles, que ce soit en classe ou lors d'accompagnement à la scolarité. |
Ces petits riens qui changent tout
Christine PASSERIEUX
| Devenir élève c'est apprendre à l'école et apprendre l'école. La didactique, lorsqu'elle est transmise en formation, ne permet pas de répondre à l'ensemble des questions soulevées par les enfants issus majoritairement des classes populaires et dont les représentations peuvent faire empêchement à l'entrée dans les apprentissages. C'est en écoutant, en regardant, ce qui pour eux relève de l'étrangeté, en essayant de comprendre la nature des malentendus qui s'installent, que s'inventent des situations de classe aussi simples du point de vue du dispositif qu'efficientes du point de vue des effets qu'elles produisent. |
Lecture avec ou sans questions : quand les questions posent question...
Jeanne DION / Pascal DIARD
| L'intelligence se nourrit plus de questions que de réponses. Tout au long de la scolarité celui qui apprend - l'enfant, l'élève, l'étudiant - est sommé d'apporter des réponses à des questions qu'il ne se pose pas. On mesure donc d'emblée la situation de dépendance à la parole de l'enseignant, du formateur, qu'implique cette pratique pédagogique si profondément inscrite dans le quotidien de la transmission de savoirs qu'elle perdure au-delà de la scolarité, jusque dans les pratiques de formation continue. Balzac disait que les célibataires remplacent les sentiments par les habitudes. De même les professeurs remplacent les découvertes par des leçons. Alors, si on ne pose plus de questions, comment faire pour que les élèves s'en posent ? Et de quelles questions parle-t-on ? [...] Lire l'article |
Les suppléments en ligne
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![]() | Actes des 7èmes Rencontres nationales de Saint-Denis, 5-6 avril 2015
Jacques BERNARDIN Yves CHEVALLARD Jacqueline BONNARD Pascal DIARD |
![]() | Editorial
Éducation et Politique, une déjà longue histoire
L'éducation à l'heure du néolibéralisme
Vers une école démocratique
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![]() | Editorial
Adapter des outils et principes à la réalité de sa classe
S'inscrire dans le temps
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![]() | Actes du colloque de Lyon, 8-9-10-octobre 2010Où l'on pose le problème
Où l'on vit des démarches d'auto-socio-construction
Où l'on précise ce qu'est l'auto-socio-construction des savoirs
Où l'on présente les ateliers des partenaires du GFEN
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