Qu'est ce que la rationnalité néolibérale
Yann Gibert | le 01/01/1970 00:00
Texte paru dans l'Appel des Appels, qui analyse et met à plat les ressorts de l'idéologie néolibérale En savoir plus
Mouvement de recherche et de formation en éducation
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I. L'héritage
problématique des pédagogues d'éducation nouvelle**.
S'expliquer avec l'œuvre des grands pédagogues d'éducation nouvelle
("Reformpädagogik" dans le texte original (N.d.T.) ) a toujours été
très compliqué, ce qui se vérifie aisément à partir des exemples que
constituent la vie et les idées pédagogiques d'un Comenius, d'un Suchomlinski,
d'un Neil, pour n'en citer que quelques-uns. Les discussions et polémiques qui,
de leur vivant, accompagnaient leurs travaux se poursuivent bien après leur
mort et aboutissent, aujourd'hui encore, à la question : quel est l'essentiel
de leur œuvre et que faire avec cet héritage pédagogique ?
II.
Janusz Korczak, un cas en soi
Dans le cas de Korczak, cette question est encore plus épineuse car Korczak est
un véritable phénomène, très difficile en réalité à appréhender dans les
dimensions humaines normales. En plus sa légende à née en relation avec sa mort
tragique dans les chambres à gaz de Treblinka à masque aussi bien l'homme
Korczak qu'une œuvre qui, à ce jour, n'a encore été ni totalement inventoriée,
ni étudiée.
Ma première rencontre avec Korczak, en 1937, s'est faite alors que je débutais
comme éducateur dans un orphelinat. Dès ce moment, j'étais conscient que cet
homme, d'une extraordinaire modestie, était très différent des autres personnes
de son environnement. Non qu'il eut été prétentieux ou aurait à l'époque déjà
bénéficié d'une grande considération en tant qu'écrivain, mais d'abord et avant
tout parce qu'on sentait qu'il était totalement imprégné par une mission
vitale. Je ne crois pas qu'il était compris à l'époque. Bien que
quotidiennement en contact avec lui et ayant de nombreuses conversations, moi
le jeune éducateur, j'avais, comme les autres, du mal à comprendre de
l'intérieur son rapport à la vie. Ce n'est que bien plus tard, il y a dix ans à
peine, qu'il m'est apparu combien je connaissais mal Korczak.
Qui était Korczak ? Il était médecin, pédagogue, écrivain, juif, Polonais. Mais
il est en réalité très difficile de le ranger dans une de ces catégories. Car
Korczak était tout simplement un être humain. Un jour, je trouvai un texte
écrit par son père, avocat et auteurs de petits livrets consacrés à la vie de
juifs connus. C'est au sujet de Montefiore (2) que le père de Korczak écrivait
que ce dernier était aussi bien Anglais que juif, que philanthrope, que
combattant dans les luttes sociales, mais avant tout un homme.
Ce livre recèle pour moi la devise de la famille Korczak (qui, en réalité,
s'appelait Goldszmit). C'est pourquoi Korczak est à mes yeux moins un pédagogue
à on sait bien qu'il n'avait pas reçu de formation pédagogique à qu'un homme
profondément impressionné par le destin des autres et qui voulait changer ces
destins. Il était à l'avant-garde du combat pour la justice sociale. C'est
pourquoi il n'est pas simple de répondre à la question de ce qui fait le nœud
de sa vie et de son œuvre, notamment parce que la légende de Korczak recouvre
l'homme réel et vivant. Notre vision de Korczak est marquée par l'image de
Korczak le martyre. Or sa légende est née bien plus tôt alors qu'il était
encore étudiant, l'ultime et tragique étape de sa vie ne fait que confirmer un
amour du prochain hors du commun et atteste de la crédibilité de cet homme. Un
autre élément encore relègue le travail pédagogique au second plan, il s'agit
d'une certaine tendance au pankorcszakisme pour lequel tout ce qui est bon,
noble et beau en pédagogie est mis en relation avec Korczak. En y cédant, on
perd totalement de vue que des éléments essentiels de la pensée et de l'action
de Korczak trouvent tout simplement leur source dans l'esprit de l'époque. A la
fin du 19ème et au début du 20ème siècle, on commence à s'intéresser à la
spécificité de la psychologie enfantine. Les idées d'auto-organisation des
enfants et l'image de l'éducateur comme protecteur et accompagnateur de
l'enfant à des idées essentielles pour l'éducation nouvelle à sont dans l'air
et ont été reprises et digérées par Korczak. C'est pourquoi, il convient de
toujours considérer Korczak en relation avec son époque, car c'est le seul
moyen de restituer ce qui est proprement korczakien, donc de reconnaître ce qui
pour Korczak était typique et caractéristique.
III.
La vision du monde Korczak
Le point de départ de la conception pédagogique de Korczak n'est pas l'enfant
mais sa vision du monde. C'est toujours sur la toile de fond d'une vision du
monde décrite de manière très détaillée que l'enfant apparaît. Cette vision est
tragique et marquée par la catastrophe : le monde est mal dirigé et mal
organisé, le mal et l'injustice se répandent, les hommes n'ont pas fini avec
cela et se dirigent à comme dans la Nef des fous à vers l'autodestruction.
Toutes ces choses intenables telles que guerre, exploitation, dénuement,
démoralisation se vengent en particulier sur les enfants qui sont condamnés à
vivre dans ce monde. Ce sont des enfants désarmés auxquels, dès la naissance,
on fait subir cette injustice. Les enfants de Korczak ne sont pas des enfants
isolés, abstraits mais vivent dans des conditions historiques et sociales
précises : sous la domination étrangère du Tsar pendant la division de la
Pologne, puis après le retour de l'indépendance en 1918 dans les salons ou dans
les quartiers déshérités de Varsovie ; ils apparaissent donc toujours avec en
toile de fond une vision tragique de l'univers. L'inquiétude pour le devenir
des enfants trouve sa source dans l'inquiétude pour le devenir du monde et se
répercute dans une pédagogie de l'intranquillité propre à Korczak (et non pas
seulement du cœur, comme beaucoup le prétendent de manière unilatérale).
IV.
La philosophie historique de Korczak
La philosophie historique propre au "vieux docteur" résulte de sa
conception tragique du monde : outre la division en classes, couches et groupes
d'intérêts, le monde se divise aussi en adultes et en enfants et personne n'a
observé ce phénomène de manière aussi précise que Korczak. La relation entre
les adultes et les enfants n'est pas égalitaire, elle est injuste car les
adultes dominent le monde et l'histoire, obligent les enfants qui sont
dépendant de leurs lubies, les soumettent et les exploitent. Les enfants
constituent une classe de serfs totalement dépendante de la volonté des
adultes. Dans un article paru en 1906, sous le titre "Heureuse
enfance", le jeune Korczak dévoilait déjà le mythe de l'enfance heureuse
comme un mensonge que les adultes ont imaginé pour vivre de manière confortable
et continuer de faire injustice aux enfants.
La discrimination des enfants n'opère pas que dans la famille mais aussi dans
les institutions d'enseignement et d'éducation qui ne s'intéressent nullement
aux problèmes essentiels des enfants mais tentent, à force d'interdictions et
de châtiments, de les "éduquer". C'est à tout cela que Korczak
pensait lorsque il déclara devant l'assemblée de la Société pour l'aide aux
orphelins : "Quelle tragédie que le monde contemporain, quelle honte pour
cette génération qui laisse en héritage aux enfants un monde désordonné" (3).
V.
La résolution des problèmes des enfants comme prémisse à la résolution des
problèmes de l'humanité
"Les enfants ne deviennent pas des hommes mais le sont déjà" écrivait
Korczak dès 1899, autrement dit, bien avant que la Déclaration des droits des
enfants ait été proclamée à Genève (4). Dans
"Le développement de l'idée d'altruisme", il signalait que celle-ci
avait d'abord été revendiquée pour la lutte des pauvres, puis pour
l'émancipation des femmes et enfin seulement dans l'engagement pour la
transformation de l'état de non-droit des enfants et pour leur égalité. Or la
résolution des problèmes du monde doit commencer avec la résolution des
problèmes des enfants. Cette conception, à première vue peut-être un peu
utopique, Korczak la comprenait de manière très concrète. Les enfants
n'accèdent pas à l'égalité par le fait qu'on leur assure, comme il est dit dans
la Déclaration de Genève de 1924, le droit à un soutien, à la santé et à des
conditions propices à l'éducation et au développement. L'erreur des juristes
genevois tenait au fait qu'ils mélangeaient droits et devoirs, car, selon
Korczak, le soutien envers les enfants et leur protection sont des devoirs
élémentaires qui incombent aux adultes par rapport aux enfants. Tant que dure
et que n'est pas surmonté le protectionnisme social et d'état qui, en en
faisant un objet de sollicitude, rend les enfants dépendants des adultes,
aucune vie d'enfant n'aura de valeur propre. L'égalité de fait des enfants
signifie donc que l'on reconnaisse le fait que les enfants sont des hommes et
non pas qu'ils y accèdent à l'âge adulte seulement.
VI.
L'essence de l'éducation
Korczak était donc absolument convaincu que la tâche essentielle des adultes
est d'aider les enfants à devenir eux-mêmes, de comprendre et de soutenir
l'effort quotidien que signifie grandir, mûrir, apprendre sur soi et sur le
monde environnant. Les enfants ont leur propre représentation du monde, de la
justice, ils ont un rapport personnel à la vie des adultes, supérieur même dans
certains domaines (les émotions, la sensibilité, la spontanéité,
l'authenticité) à celui des adultes. Il est donc irresponsable d'imposer aux
enfants les points de vue des adultes car les enfants ont droit à une vision
personnelle du monde et à des décisions qui leur sont propres. Plus encore,
leur honneur, leur singularité et identité doivent être respectés et assurés en
droit. Des conditions sont donc à créer qui permettent aux enfants d'élaborer
leur propre système de valeurs aux plans éthique et social.
VII.
Comment les enfants élaborent-ils leur système de valeurs ?
C'est une opinion très répandue que les adultes peuvent et doivent transmettre
un certain système de valeurs aux enfants, un modèle fini, obligatoire et
attesté par diverses autorités. Dans ce domaine fondamental, la conception de
Korczak est tout autre. Son credo pédagogique est certainement le plus clair
dans le texte "Le départ" qu'il dédiait aux jeunes qui quittaient sa
maison d'orphelins : "Nous ne vous donnons rien. Nous ne vous donnons
aucun Dieu car il vous faudra le chercher vous-mêmes dans votre âme à vous,
dans vos efforts. Nous ne vous donnons aucune patrie, car il vous faudra la
trouver dans votre propre travail, dans votre cœur et dans vos pensées. Nous ne
vous donnons aucun amour du prochain car il n'existe aucun amour sans pardon,
pardonner, c'est l'épreuve, c'est la difficulté que chacun doit endurer seul.
Mais nous vous donnons ceci : le désir d'une vie meilleure, qui n'existe pas
encore mais existera un jour ; le désir d'une vie emplie de droit et de
justice. Ce désir guidera peut-être vos pas vers Dieu, vers la patrie et
l'amour." (5)
Ce bref extrait contient pratiquement toute la conception pédagogique, tout le
programme éducatif. Un système de valeurs ne peut pas être transmis ni imposé
aux enfants. Une valeur ne prend sens et ne dirige une vie d'homme que quand
elle mûrit pas à pas et se développe sans trêve en lui. Chacun doit accéder à
une valeur donnée dans la souffrance, la peine, l'effort en corrigeant sans
cesse ses manières de penser et d'agir. Un humain ne devient une personne que
s'il fait siens ces efforts, ces obstacles, ces souffrances même. Autrement, il
devient un être manipulé, une marionnette soumise sans réaction aux stéréotypes
et aux clichés.
VIII.
La participation active à la transformation de la vie
La participation active à la transformation de la vie - et non la seule
contemplation à a une influence déterminante sur l'élaboration d'un système de
valeurs. Certes, la réflexion critique et le débat quant aux principes portés
par les uns ou les autres, sont incontournables, mais l'essentiel, c'est la
quête d'une vie meilleure qui réponde à une conception humaine de la justice,
de l'honnêteté, de la vérité. Créer et élaborer en commun avec les enfants un
tel modèle de vie et de communauté, lequel n'a jamais existé, c'est l'aspect
essentiel et original du travail pédagogique de Korczak. Ce qu'il a réalisé
aussi bien dans la Maison des orphelins que dans Notre maison prouve que ce
modèle quasi utopique peut se réaliser et même se développer dans des
conditions très insatisfaisantes. Dans ces deux institutions, Korczak a créé le
prototype d'un nouveau modèle de coopération entre les êtres humains : enfants
et adultes.
IX.
La règle des droits identiques
Dans ce modèle de vie qu'il a créé, Korczak partait du principe qu'enfants et
adultes sont égaux et doivent établir, un peu à la manière de Jean-Jacques
Rousseau, un contrat social. Ces nouvelles formes de vie et de coopération
entre adultes et enfants doivent pouvoir s'appuyer sur des lois et des droits
fixés de manière indiscutable, qui, parce qu'ils sont élaborés en commun,
engagent de la même manière les uns et les autres. Ils régissent par ailleurs
tous les domaines de la vie commune. Les droits sont surveillés par des
institutions propres à la communauté des enfants : par le parlement, par le
tribunal des droits et par le tribunal collégial. Cette construction juridique
particulière, dans laquelle il n'y avait plus de place pour une double morale
où certaines choses étaient autorisées pour les adultes, d'autres pour les
enfants, avait pour objet de vérifier le respect des principes fondamentaux de
l'éthique de Korczak : la tolérance, la volonté de compréhension et d'entente,
le pardon. Le principe fondamental et presque sacré du modèle de vie de Korczak
s'énonçait ainsi : l'homme n'obéit pas à l'homme mais aux lois qui valent dans
une institution donnée.
X.
La communauté des enfants comme communauté de travail
Par ailleurs Korczak était fermement convaincu que le travail, qui est un
facteur essentiel de préparation à la vie sociale, contribue à l'émergence de
la personnalité d'un sujet. Dans l'esprit de l'époque, c'était là une idée
répandue, portée notamment par des pédagogues tels que Dewey, Kerschensteiner,
Krupskaja, Makarenko, Blonski, Szacki. Korczak cependant, très influencé par le
socialiste polonais Brzozowski, envisageait le travail comme une sorte de
mystère conduisant à un culte du travail, du travailleur et des outils de
travail (6).
On trouvait bien évidemment des échos de ce culte du travail dans son système
éducatif. Prenons l'exemple de la Maison des orphelins ou dans Notre maison,
quand on entrait on découvrait, placés directement à l'entrée, toutes sortes de
balais, seaux, brosses et autres objets sur une sorte de podium d'honneur,
autant d'objets qui ailleurs seraient restés cachés au regard et dissimulés
dans les endroits les plus obscurs. Korczak consacrait beaucoup de temps à une
organisation précise du travail ; avant d'introduire de nouvelles tâches, il
les vérifiait personnellement et à chaque fois il en expliquait le pourquoi à
l'enfant. Il élabora un algorithme de mise en œuvre des différents travaux et
introduisit comme un des premiers étalons mesurant le travail, la fameuse unité
de travail. L'accumulation d'un certain nombre de ces unités conférait le titre
de "travailleur émérite".
Ce n'est nullement un hasard si le dernier texte qu'il écrivit dans le ghetto,
peu de temps avant sa mort, portait le titre "Pourquoi je rassemble la
vaisselle" (7).
Après les repas, Korczak passait parmi les tables, ramassait la vaisselle et
examinait comment débarrasser puis laver de la manière la plus judicieuse et la
plus rationnelle avant qu'il ne demande aux enfants de s'en charger. Pour
Korczak, un travail n'était ni meilleur ni pire qu'un autre et même pour le
travail le plus salissant ou le plus noir, il convenait de garder des mains
blanches. Jusqu'à la fin de sa vie, Korczak resta fidèle à ce principe.
XI.
L'auto-éducation des enfants
Un autre élément très original de son système d'éducation et de sa pratique
pédagogique, dans la Maison des orphelins comme dans Notre maison, était que
tout contribuait à l'auto-éducation des enfants. Parce qu'ils travaillaient
sans relâche sur et avec les autres, les élèves étaient obligés de travailler
sur eux, donc de s'éduquer eux-mêmes. Comportement et activités n'étaient pas
conditionnés par la crainte de la punition ou de l'éducateur, mais devaient
naître des règles en usage et du respect de l'opinion des autres jeunes du même
âge. Ce n'était pas affaire facile et le succès n'était pas toujours au
rendez-vous. Seul un immense effort pour vaincre ses propres faiblesses, ses
violences, ses jalousies et malhonnêtetés pouvait permettre de s'approprier de
nouvelles capacités dans les domaines de l'ordre et de l'organisation. C'est à
cette fin que Korczak élabora toute une batterie de mesures et de règles
d'éducation de nature à stimuler ces efforts, notamment la liste du réveil
matinal, les catégories de la propreté et de la compétition.
L'auto-éducation n'avait pas pour unique objectif la transformation du modèle
de vie collective entre les hommes, son but était de transformer l'homme et la
nature et, ce faisant, de rendre plus riche le genre humain. Par
l'auto-éducation, l'homme deviendrait meilleur que la réalité environnante.
XII.
L'auto-éducation de l'éducateur
Korczak ne partageait pas l'opinion traditionnelle selon laquelle les enfants
ne peuvent être éduqués que par des adultes, donc par des éducateurs. Il n'a
cessé de défendre le point de vue que la matière de l'éducation ce sont les
effets réciproques qu'ont les uns sur les autres des humains égaux en droit,
l'influence qu'exerce tout homme sur les autres hommes, l'enfant sur l'adulte
mais aussi l'adulte sur l'enfant. On ne comprend pas les autres hommes (enfants),
on ne les transforme pas si l'on ne se transforme pas soi-même, si l'on ne
travaille pas sur soi et si l'on ne corrige pas sa propre posture, ses propres
attitudes. Un homme qui n'est pas capable de cela ne peut devenir éducateur.
Pour éduquer les autres, il faut se remodeler, renoncer aux préjugés, aux
bouffonneries et à l'autorité que confère le service. A cette condition
seulement les enfants pourront se développer à notre contact puisant sans
limites dans notre expérience et dans notre sagesse. Pour notre part, nous
aurons le sentiment qu'en commun avec les enfants nous bâtissons un nouveau
modèle de vie et d'éducation, qu'il nous est donné de rehausser à un autre
niveau la nature et les relations entre les hommes.
Si, du temps de Korczak, ceci n'était nullement une utopie, pourquoi
faudrait-il le voir aujourd'hui autrement ?
____
1- Extraits des Protocoles de Loccum (60/1987). Compte-rendu d'une réunion de l'Académie évangélique de Loccum (6-8 novembre 1987) Avec l'aimable autorisation de l'auteur. retour texte
2-MONTEFIORI,
M. (1784-1885) : philanthrope , sheriff de la City de Londres et président du
English Board of Deputies, participa à de nombreuses actions d'aide pour des
Juifs persécutés, entre autre à Damas, au Maroc et en Roumanie et soutint la
colonisation juive en Palestine.retour texte
3- KORCZAKA.J, Mysl Pedagogiczna : Nowe zrodla. (La pensée pédagogique de
Janusz Korczak. Nouvelles sources). Warsovie, Nasza Ksiegarnia 1983, p.242. retour texte
4- Rozwoj idei milosci blizniego w 19 wieku. (Développement de l'idée d'amour
du prochain au 19ème siècle). Op.cit p.31 retour texte
5- KORCZAK. J.: Pozegnanie. In Pisma Wybrane. T.2 (L'adieu : unicode2utf8(0x0152)uvres choisies, vol 2. Warsovie, Nasza Ksiegarnia 1978, p.68) retour texte
6- BRZOZOWSKI. S. (1878-1911) socialiste polonaise,
représentant de la "Philosophie du travail". retour texte
7- KORCZAK. J.: Pamietnik. In: Pisma Eybrane. T.4 (Journal. In unicode2utf8(0x0152)uvres choisies,
t.4) Warsovie, Nasza Ksiegarnia 1978 retour texte
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