13ème Rendez-vous du Secteur Langues : Présentiel et distanciel

Les 12 et 13 MARS 2016 à Vénissieux

Pour son 13ème « Rendez-vous », le Secteur Langues du GFEN s’est proposé de travailler sur l’articulation entre présentiel et distanciel.
Partant du constat que les dispositifs alternant le présentiel et le distanciel se multiplient ces dernières années, du fait du développement des outils technologiques qui le rendent possible, et d’une demande institutionnelle et sociale d’enseignement et d’apprentissage à distance, les différentes propositions du week-end avaient comme objectif d’explorer différentes modalités de travail, leur fonction, la plus-value qu’elles apportent ou pas, etc.
Au Secteur Langues du GFEN, la préoccupation centrale est avant tout pédagogique, dans une perspective de lutte contre les inégalités. Les supports et les outils ne sont considérés que comme des moyens susceptibles de faciliter la mise en œuvre de situations d’apprentissage au service de l’apprentissage des langues et de la construction de la citoyenneté. Nous n’avons donc pas développé, comme d’autres groupes, une focalisation sur le numérique qui oblige à s’interroger sur les places respectives, dans notre agir professionnel, du processus d’apprentissage et de l’utilisation des machines. D’autant que la pression institutionnelle est constante et fait oublier d’autres technologies promues en leur temps et abandonnées depuis longtemps (tableau de feutre, diapositives, labo de langues, etc.) ou en voie d’abandon (TBI ou tablettes ). Nous avons donc privilégié des expériences menées par certains d’entre nous, particulièrement dans le but de les interroger et pour explorer plus particulièrement l’articulation entre le présentiel et le distanciel dans ce qu’elle a d’incontournable aujourd’hui. 
Les deux ateliers du matin ont concerné le travail mené avec des partenaires hors de la classe. Comment mener une enquête et en partager les conclusions quand on est apprenant d’anglais en France, en Espagne et au Danemark ? Que faire ensemble quand on se retrouve entre correspondants français et allemands ? Quelle plus-value peut apporter un dispositif comme eTwining dans le premier projet ? Quelles situations en présentiel peuvent enclencher, dynamiser et garantir le travail en non-présentiel quand les correspondants se retrouvent pour mener un projet ensemble ? Force est de constater que dans les deux cas, la pédagogie du projet est au centre des dispositifs mis en œuvre, comme modalité la plus cohérente dans la question des relations entre ce qu’on fait en classe et hors de la classe. 
L’après-midi était consacrée à l’intervention de Bruno Devauchelle, Chargé de mission TICE, Professeur associé à l’Université de Poitiers). Auteur notamment d’un ouvrage, Multimédiatiser l’école ? (Hachette Education, 1999, 176 pages), d’un site  et d’un blog.
Maria-Alice MEDIONI