Retour sur la “Journée de la fraternité à l’Ecole” du Café Pédagogique du 21 mars

Le Café pédagogique organisait

La Journée de la fraternité à l’Ecole

 Samedi 21 mars 2015

“Quelle pédagogie pour vivre ensemble ?”

Les pratiques pédagogiques peuvent-elle lutter contre les pesanteurs sociales et instaurer le vivre ensemble ? La Journée de la fraternité à l’Ecole, organisée par le Café pédagogique, réunit la fine fleur des mouvements pédagogiques pour indiquer des pratiques pédagogiques qui encouragent la collaboration et permettent de dépasser les rôles sociaux. Animée par Gilbert Longhi, la table ronde réunit Agnès Baranger, enseignante du mouvement Icem Freinet, Pascal Diard, membre du GFEN et professeur d’histoire-géographie , Philippe Goémé, enseignant des micro-lycées, formateur Espe et membre de l’Observatoire international de l’éducation et de la prévention, Sabine Gessain, enseignante Freinet.
Ils sont épaulés et interpellés par de nombreux intervenants dans la salle représentant de nombreux courants pédagogiques. Du travail sur soi au travail sur la loi de la classe, se dégage une certitude : il faut dépasser les a priori et donner sa place à l’altérité. Tout un travail. Lire la suite de l’article du Café Pédagogique

Extrait :

Prendre en main son destin avec la pédagogie de projet ?

Pascal Diard, Gfen, milite pour un enseignement libérateur, qui permette aux élèves de prendre conscience des barrières sociales pour les renverser.
“IL faut d’abord changer le regard sur els élèves, croire qu’ils sont capables de changer”, et aussi croire qu’ils peuvent transformer leur condition social. Pour cela le savoir est une arme qui s’utilise dans la pédagogie de projet. Il donne des exemples de projets qui ont amené les élèves par exemple à travailler avec des géographes sur leur ville dans une optique de transformation. “Il faut apprendre à faire société dans la classe en les amenant à envisager une transformation de leur condition sociologique”. La pédagogie de projet est saluée dans la salle par plusieurs mouvements, comme l’Agas, qui se plaignent de leur faible place dans la formation des enseignants.