Les activités du GFEN Provence 2024-2025

Samedi 7 septembre 2024 : « Se connecter aux pensées du Monde – Faire lien avec ce qui nous constitue en tant que sujets »

Aubagne – Centre de loisirs Les Espillières

Un atelier d’écriture : « Entendre la parole du poète martiniquais Patrick Chamoiseau et sa leçon de « l’arbre relationnel ». 
« L’arbre relationnel » est ce qui nous relie à plusieurs lieux du monde.
 Nous sommes traversés par le bruissement des mondes. La créolité, pourrait être la matrice en nous d’un imaginaire élargi, oral, intellectuel, sensible, véhiculée par une mémoire collective à revisiter. Qui se coupe de cet héritage se coupe de la moitié de lui-même. 
L’atelier vise par l’écriture à explorer cette possible ouverture. Que la parole du conteur nous aide, afin que résonnent notre lien et nos secrets, dits et à dire, leurs lumières, leurs ombres. Ainsi, que « la métasphora (le choix d’un intime élargi) se substitue à la diaspora (la dispersion) en refus d’un ordinaire si souvent globalisé et individualisé qui met à mal les sujets. 

Une réflexion sur ce qui est appelé : « Épistémologies du Sud » 
Une réflexion sur les alternatives aux épistémologies occidentales : les notions d’ancien et de nouveau ; qu’est- ce qu’une pensée  « critique » ;  théorie critique et transformation sociale ; une sociologie des émergences face  aux formes de non-existence (« l’ignoré », « le résiduel », « l’inférieur », « le local », « l’improductif » ; écologie des savoirs et traduction interculturelle.

Retour sur l’été du GFEN : retour sur les Journées nationales d’Études et sa relecture du Plan Langevin Wallon / échos de l’Université d’été du Secteur langue / Journées création du Secteur Poésie du GFEN  

Samedi 23 novembre : atelier reporté au 1er mars 2025

Samedi 7 décembre 2024 : Une journée « math » au primaire et plus…

Aubagne – Centre de loisirs Les Espillières (plan d’accès sur demande)
On peut s’inscrire dès à présent par mail ou sms (zéro-six87772553) 

Accueil à 9h00 – Début de l’atelier 9h30 – Fin 16h30 
Repas partagé. PAF : 10€

Un atelier le matin. (Il est préparation)
Analyse réflexive en début d’après-midi.
Infos sur quelques classiques du GFEN dans le domaine des maths. 
En deuxième partie d’après-midi : retour sur la Biennale 2024 d’Éducation Nouvelle www.convergences-educnouv.org

Année 2025

Samedi 25 janvier 2025 : Enseigner l’histoire, oui, mais comment ?

L’histoire, plus que jamais « indiscipline nouvelle »
Aubagne – Centre de loisirs Les Espillières (plan d’accès sur demande)
Accueil à 9h00 – Début de l’atelier 9h30 – Fin 16h30 
Repas partagé. PAF : 10€ / On peut s’inscrire dès à présent par mail ou sms (zéro-six87772553) 

L’enjeu de ce moment de travail collectif 
Pourquoi à l’heure des Trump, Musk et bien d’autres revivre un classique de l’Éducation nouvelle, l’atelier « Que s’est-il passé la 6 février 34 » ? (version initiale de Michel Huber et version augmentée marseillaise) ?
 Peut-être pour renouer avec quelques questions toujours actuelles…  
– Comment entrer dans la complexité d’un évènement historique ? Comment reconstruire, à partir d’un jeu de rôle, les témoignages des différents acteurs ? 
– Comment mesurer le rôle des historiens et parallèlement celui des médias ?
– Que faire de l’impact, aujourd’hui, de nouvelles formes d’infos à travers les réseaux sociaux et l’émergence des fake-news ?

Un support 

Relire différents livres et revues du GFEN dans le domaine de l’histoire, plus que jamais « indiscipline nouvelle ».

Samedi 1er mars 2025 : « La machinerie » 

(initialement prévu le 23 novembre 2024)
Marseille dans les locaux de ACT – Rue Paradis

Écrire pour résister, et joyeusement en plus ! 
Une journée pour entrer ensemble dans un projet collectif dont le but était de nous relier par l’écriture quand tout sépare : retour sur un projet d’écriture d’un an période covid  entre Belgique et France

« Les personnages n’habitent qu’en apparence dans les livres qui les ont délivrés de leurs limbes, ils n’aspirent qu’à s’en aller déambuler en tous sens, à transhumer d’un imaginaire à un autre, à visiter beaucoup de pays mentaux. Ils n’appartiennent pas à leur seul auteur, mais à une communauté. Ils n’appartiennent à personne. Ils a@endent juste la chance d’être lus, pour exister davantage, et toujours autrement. « (Sylvie Germain) 

Le contexte : Le 26 octobre 2020, c’était le début du deuxième confinement en Belgique, comme dans beaucoup d’autres pays. La situation n’était pas complètement inédite et nous commencions à nous servir de l’outil visioconférence. Imaginer quelque chose à construire ensemble malgré tout, voilà le défi qu’il nous fallait relever dans cette période où collectif rimait avec danger. Tous capables, tous chercheurs, tous créateurs. C’est finalement « grâce » à la contrainte du confinement qu’est née La Machinerie, un projet d’écriture épistolaire imaginé en complicité avec l’association PAC de Bruxelles. 

Et si le confinement nous faisait écrire un roman ? L’idée du projet était d’essayer de comprendre ce qui nous arrivait, d’en garder une trace par le biais de la fiction, et surtout de continuer à faire vivre des moments de création collective. Chaque atelier était envisagé comme pièce d’une œuvre plus grande, à l’image d’une mosaïque, quelque chose qui prendrait forme au fur et à mesure des rencontres, des créations et des apports de chacun.
Voir le site de Pascale Lassablière : https://www.motsart.be/

Mars 2025 : RDV Pédagogies d’Éducation nouvelles (sous réserve)

Avec le groupe Freinet des Alpes maritimes autour de Maria Montessori et plus   (Lieu et contenus à à fixer)

Dimanche 4 mai 2025 :  Deux ateliers : « Prendre la mesure du temps humain » (maths / histoire)

Aubagne – Centre de loisirs Les Espillières (plan d’accès sur demande)
Accueil à 9h00 – Début de l’atelier 9h30 – Fin 16h30 
Repas partagé. PAF : 10€ (Tarif étudiants, chômeurs, possible)
On s’inscrit par mail ou sms (zéro-six87772553) 

“Si personne ne me demande ce qu’est le temps, je sais ce qu’il est;
et si on me le demande et que je veuille l’expliquer, je ne le sais plus”
 (Saint Augustin)

À l’heure d’un monde capitaliste moderne où le temps humain ne semble plus être qu’une marchandise à monnayer, à engranger et peut-être à oublier, le GFEN propose deux ateliers autour de la question du temps humain : comment en prendre toute la mesure !

Une réflexion pour la classe, pour le travail avec les adultes

Trois temps seront proposés :

  1. Un atelier de type scientifique sur « la mesure du temps » inspiré d’un travail d’Odette Bassis (GFEN IDF)
  2. Un atelier « Chronos » (GFEN Provence), sur le rapport « passé, présent, futur ».
    Comment lire aujourd’hui 40 ans d’existence d’une archive provençale d’Éducation nouvelle liée à des projets d’ateliers, d’animations, à la production de livres dont l’objet central est celui d’une écriture-lecture créative (« Faire de l’écriture un bien partagé »)
  3. Une analyse réflexive finale au carrefour de deux approches qui interrogent le temps humain : comment le « mesurer ».
    Une réflexion susceptible de mobiliser notre regard sur l’action que nous menons ces dernières années en Education Nouvelle et leur inscription dans le temps.

21 juin 2025 : Atelier Écrire en philo (à confirmer)
et Préparation de l’automne 25
Aubagne – Centre de loisirs Les Espillières

https://gfenprovence.fr

Les activités du GFEN Provence 2023-2024

Thématique de cette année : « Les hommes n’aiment guère ce qui est problématique »

Poursuivons le travail engagé en 2022 autour de « la question de la question en pédagogie : quels enjeux entre construction de savoirs, rapport à l’histoire et coopération entre les sujets historiques que
nous sommes ? »

« Nos sociétés complexes, en évolution, rapide, sont marquées par l’urgence et l’incertitude : nous devons nous mobiliser de plus en plus rapidement, car le présent n’attend pas, l’occasion se dérobe, et en même temps, nous sommes plus ou moins condamnés à agir ou juger, sans repères prédéfinis, à affronter l’immédiat, sans perspective, à long terme, même si nous savons que
notre action désormais nous échappe dans ses effets éventuels pervers au point de pouvoir grever lourdement le futur de l’humanité »
. (Introduction à Philosophie et pédagogie du problème. », Michel FABRE, Édition Vrin)

Séances de travail

  • Samedi 7 octobre 2023 : Où se termine l’arc-en-ciel ?
    Centre de loisirs « Les Espillières », Aubagne (Plan d’accès sur demande – Covoiturage à partir de Marseille)« Où se termine l’arc-en-ciel ? Dans ton âme ou à l’horizon. » écrit le poète Pablo Neruda.Notre proposition : quels liens construire entre deux animations, d’Éducation Nouvelle, qui toutes deux portent le même titre : « le problème sans question ». L’une est un atelier de géographie qui
    évoque l’Afrique. L’autre interroge nos manières de lire et d’entendre un texte qui pourrait être mathématique. Neruda, nous offre-t-il une autre porte de sortie ?Quelles idées et questions, inspirées de Neruda ou non, voudrions-nous nous poser, poser à nos élèves, poser à nos institutions à propos de nos métiers, qu’ils soient d’éducation, de travail social, de culture ou autre ?Participation aux frais 10€ – Repas partagé
    Les inscriptions sont ouvertes :  au 06 87 77 25 53  ou par mail à om.neumayer(arobase)free.fr
  • Samedi 9 décembre 2023 : L’humain face à ses inventions Aubagne
    « L’homme est-il de devenu obsolète ? » s’interroge le philosophe Günter Anders. Non, semble lui répondre son collègue Gilbert Simondon : il s’invente depuis la préhistoire à travers les objets qu’il fabrique et où se développe son ingéniosité.
    Mais cette société des objets à laquelle tous nous consentons, est-elle notre but ultime au sein de notre société de plus en plus capitaliste et marchande ?
    Une journée « philo » mi-sérieuse, mi-réflexive et joyeuse où collecte d’objets, vidéos, chansons  nous renverrons vers la lecture de textes de philosophes parfois complexes et où, enfin, la notion de « chantier en Éducation Nouvelle » nous sauvera peut-être de de notre désir de réponses trop rapides.
  • Week-end des 3-4 février 2024 : « Machine… machine »
    Marseille — ACT
    La machinerie, tel est le titre de l’ouvrage que Pascale Lassablière (Groupe belge d’Éducation Nouvelle) a produit à propos d’un atelier d’écritures qu’elle a animé en 2022 en pleine période de Covid.
    Pascale nous propose de revivre différents moments de ce processus où nous avons été un certain nombre de participants de Belgique et de France à imaginer l’avenir d’un personnage qui, de mois en mois, écrit des lettres à d’autres personnes, Covid ou pas. Une écriture épistolière certes, mais surtout un processus de travail très inspiré de l’Oulipo (Ouvroir de littérature potentielle) et de Georges Perec avec une écriture à contraintes qui ouvre 1000 et une voies des plus en plus inattendues parfois. Nous personnages nous avaient-ils échappé ? Nos lettres avaient-elles été lues ? Le Covid avait été notre seule boussole ? Comment écrire nos vies, nos joies et nos peines, en temps de crise ?
  • Samedi 13 avril 2024 : « Vivre l’Éducation Nouvelle, l’expérimenter en formation, la relier à la notion de « territoire » ! »
    Accueil 9h. Début des travaux 9h30 — 16h30
    Centre des loisirs Les Espillières Aubagne (Plan d’accès sur demande – Covoiturage à partir de Marseille)
    Une journée de travail, deux atelier-débats, des informations sur la prochaine Biennale d’Éducation Nouvelle à Nantes fin octobre 2024, tout cela en un jour…Temps 1 : Nous explorerons d’abord une démarche classique du mouvement : le texte recréé. Une démarche qui a toute sa place dans l’actualité : les ministres en appellent à un retour aux fondamentaux : lire, écrire, compter. Mais que signifie savoir lire un texte : avoir réussi à le déchiffrer, à en saisir un ou plusieurs sens, à en avoir retenu quelque chose ? Qu’est-ce que questionner les savoirs et les attendus ? Une matinée à nous interroger (à partir de l’exemple texte d’un texte de philo) sur ce que signifie « lire, écrire, penser » avec toutes et tous capables à l’esprit ! (AA)Temps 2 : Que signifie avoir « toutes et tous capables à l’esprit » quand on sort du cadre contraint de l’École ? À supposer que les fondamentaux évoqués dans l’atelier du matin soient acquis, quelles questions demeurent quant à la possibilité pour chacun-e de prendre place dans une société où le quartier et les conditions sociales d’existence s’imposent comme déterminants ? Comment penser alors l’éducation, et plus largement le processus émancipateur qu’elle revendique, dans une approche plus globale au niveau d’un territoire ? En regardant notamment du côté des nombreuses initiatives locales qui donnent une large part aux habitants, portées par des acteurs associatifs et soutenues par des financements privés. Nous proposons de réfléchir aux ponts nécessaires entre Éducation nouvelle et ce qui pourrait relever d’une certaine Éducation populaire, à partir d’expériences de projets conduits dans des quartiers déshérités avec des femmes en grande précarité. L’idée est d’interroger les notions de réussite, d’émancipation et de transformation, sous un prisme différent de celui de l’École. (BL)
  • Samedi 15 juin 2024 : Dernier RDV avant l’été :
    « Se connecter aux pensées du Monde – Faire lien avec ce qui nous constitue en tant que sujets »
    Accueil 9h. Début des travaux 9h30 – 16h30

    Centre des loisirs Les Espillières Aubagne (Plan d’accès sur demande – Covoiturage à partir de Marseille)
    Continuant à préparer la Biennale internationale d’Éducation Nouvelle de Nantes nous vivrons deux ateliers différents :– Un atelier d’écriture autour de ce que l’écrivain martiniquais Patrick Chamoiseau appelle « l’arbre relationnel »
    Nous sommes traversés par le bruissement des mondes. Le monde créole, c’est la matrice de notre imaginaire, la base culturelle, orale, intellectuelle, collective, sensible, véhiculée par les contes, les proverbes, les chansons et toute notre mémoire collective. Qui se coupe de cet héritage se coupe de la moitié de lui-même. ». Explorons ces mondes de l’ailleurs, reparcourons ces lieux, retrouvons ces personnes, ces livres, ces expériences. « Je suis les liens que je tisse » disait de généticien Albert Jacquard. Qu’est que cette créolisation en nous ? Une réflexion sur « les épistémologies du Sud », ces savoirs de résistance issus des luttes de peuples dominés :
    Une réflexion sur les savoirs dominants et les savoirs dits subalternes. Une enquête sur la hiérarchisation des savoirs et invisibilisation de certains d’entre eux.  « Il y a des corps, il y a des personnes qu’on ne considère pas comme de véritables sujets politiques. Je pense aux femmes, je pense aux personnes racisées, à ces corps rattachés à l’histoire de l’immigration postcoloniale. À tous ces hommes, ces jeunes garçons aussi, qui vivent dans les quartiers populaires. Je pense aux classes populaires auxquelles en permanence on dénie la capacité d’élaborer des savoirs » . « (Extrait d’un texte à paraitre)Paf 10 € (tarif spécial, étudiants, chômeurs) – Repas partagé.
    l’inscription facilite notre organisation

 
À qui nous adressons-nous  tout particulièrement ? 
 
Nous nous adressons certes…  
… aux enseignants débutants et/ou chevronnés, aux étudiants de l’INSPE, aux travailleurs sociaux des maisons de quartier et centres sociaux…
… mais plus largement à tous les acteurs qui luttent pour des pratiques citoyennes dans le domaine de l’éducation et de la culture. 
… et si nous affirmons « tous capables » c’est que nous sommes convaincus des immenses richesses de toutes les personnes, quelque éducation, culture, langue qu’elles portent…