Stage Sud Education Guyane, journal de bord des intervenants GFEN

Stage Sud Education
Guyane
“Éducation Populaire et Pédagogies Émancipatrices”

28 janvier 2020

Ça y est, les choses sérieuses ont commencé ! Cela fait maintenant 5 ans que le GFEN est invité par le syndicat pour concevoir, co-construire et co-animer un stage pédagogique, qui s’intitule cette année
« éducation populaire et pédagogie émancipatrice ».

L’enjeu de ce stage est d’interroger les rapports de
domination, dans et hors de l’école. Déjà 60 inscrit.es pour Cayenne et une vingtaine pour Saint-Laurent du Maroni. Comme d’habitude pourrions-nous dire, tant cette
formation est attendue par les collègues de Guyane. Nombreux sont, en effet,
les témoignages de celles et ceux qui trouvent dans ces rencontres un moment de respiration individuelle, l’occasion de mettre en question leurs pratiques et
d’oser dire les obstacles rencontrés depuis le dernier stage, enfin redonner sens collectivement à un métier de plus en plus cantonné à des tâches
d’exécution par l’administration.

L’accueil des camarades du syndicat est, cela va sans dire, à la hauteur de nos attentes.

Cette année il y a encore de l’inédit, faisant de cette dynamique pluri annuelle une démarche en soi. Côté animation, Gatien a préparé avec Claire, prof doc de Saint-Laurent, une adaptation de sa démarche
« Développement durable, développement impossible ? » pour permettre aux militant.es du syndicat de s’emparer de la problématique de la Montagne d’or, projet d’aménagement d’une mine d’or industrielle contesté par les Amérindiens et une partie des Créoles et des « Métro ».

Julian, lui aussi nouveau venu, membre d’une association de Rhône-Alpes, la Coopérative Citoyenne, et contacté lors de l’Université d’été des profs en lutte à Vincennes en septembre dernier, propose des ateliers d’éducation populaire, pour déconstruire concrètement les rapports de domination et susciter du pouvoir d’agir.

Quant à moi, la commande m’a été faite de croiser les processus historiques de colonisation à Madagascar et en Guyane, avec comme problématique actuelle : qu’est-ce qu’être Guyanais.e aujourd’hui ?
Autrement dit interroger les rapports sociaux ici et maintenant, pour mieux les transformer. Obligé donc de réinvestir de manière créative des démarches emblématiques du GFEN.

L’avantage d’être accompagné par un géographe passionné ? Observer avec un œil neuf un territoire parcouru les autres années. Nous avons pu ainsi (re)découvrir la canopée aux alentours de Cacao, un
village Hmong, du nom de ce peuple laotien qui avait collaboré avec le colonisateur français puis l’armée américaine pendant les guerres du Vietnam et qui s’est réfugié ici, dans un confetti de l’Empire colonial. Nous avons parcouru les rues de Cayenne et inventorié les vestiges de cette ancienne colonie esclavagiste et pénitentiaire : la place du coq où se situait le marché aux esclaves, le fort Cépérou dont la symbolique est contradictoire (héros de la résistance amérindienne ou signataire d’un traité officialisant l’occupation française), l’hôpital colonial, dont les bâtiments se décomposent
lentement dans l’attente d’un hypothétique musée des cultures guyanaises, les monuments commémoratifs dont l’austérité pèse sur l’atmosphère de la ville. Le front de mer lui n’a rien de paradisiaque, la ville est tournée vers les terres, et pour cause : l’envasement cyclique de la côte produit un milieu idéal pour les aigrettes et les palétuviers, impraticable pour les touristes. Nous avons pu mesurer, en outre, l’emprise spatiale de l’armée jusqu’au cœur de la ville, attestant du rôle géostratégique de la Guyane actuelle. Et quelle n’a pas été notre surprise quand, au détour d’un virage sur la route des plages, s’étalait devant nous un amas de tôles signalant la destruction radicale d’un
bidonville haïtien, spéculation foncière et campagne électorale obligent. La société guyanaise est très hiérarchisée et clivée, les plus dévalorisé.es étant les descendant.es de la première révolution noire des Caraïbes.

Allez ! On vous laisse, on a des photocopies à faire.

Pascal Diard et Gatien Elie à la rédaction

30 janvier 2020

Depuis hier et encore aujourd’hui, les choses sérieuses ont commencé.

Les stagiaires sont arrivés, tous niveaux confondus, de la maternelle au lycée professionnel, en passant par les IME et les RASED. Mais aussi dans tous les états psychologiques possibles et imaginables,
certaines des anciennes participantes projetant de démissionner, d’autres pensant que leurs élèves ne sont pas capables, d’autres démunies face aux injonctions contradictoires et/ou aux missions au premier abord insensées (comme enseigner la laïcité et la politique de défense de la France à des Améridiens).

Et pourtant beaucoup nous disent qu’ils viennent à ce stage pour (re)prendre un bol d’air, qu’ils et elles ont entendu parler de ce stage en bien, d’où leur présence. Beaucoup, enfin, ne cessent de nous remercier une fois les ateliers terminés.

C’est dans cette ambiance contradictoire que nous prenons énormément de plaisir à partager nos valeurs et nos pratiques. Et que nous discutons à bâtons rompus, matin, midi et soir : pour
poursuivre la réflexion engagée dans les ateliers, pour faire entre nous le retour sur ce qui s’est passé dans ces mêmes ateliers, pour modifier au dernier moment les étapes d’une démarche en cours d’invention.

Du côté de Pascal, obliger de faire vivre des démarches présentées les autres années pour les nouvelles
têtes, mais dans une dynamique renouvelée pour ne pas laisser tomber les anciennes. Car certaines collègues ont essayé depuis et se posent alors de nouvelles questions, nous font part des obstacles rencontrés (Pourquoi, par exemple, les textes recréés qui réussissaient les années passées, ne réussissent plus cette année ? Jusqu’où remettre en question ses propres pratiques et sur quel point en particulier ?). Et voilà qu’est décidé de mener un texte recréé particulièrement difficile (« Minerai noir » de René Depestre) pour mieux réfléchir à ce qui fait un texte résistant. De même, est proposé un
nouveau texte à une lecture à questions préalables pour déconstruire l’idéologie coloniale sur l’indigène. Les questions ont alors été soumises au regard critique des participant.es.

Demain, Gatien vous racontera plus en détail la coopération inédite entre Cayenne et Créteil autour de la
Montagne d’or.

C’est tout pour aujourd’hui. Il est temps pour nous d’aller manger en compagnie des ami.es qui font tout pour nous faciliter ce « trop bien », « trop génial » séjour (Gatien dixit).

Pascal et Gatien à la rédaction

 

31 janvier / 2 février

La troisième et dernière journée de stage s’est terminée avec la même intensité que les jours précédents.

Pour Gatien et Claire, l’atelier a rencontré un certain succès  !
Les stagiaires, pourtant non géographes, ont produit des cartes de grande qualité, exprimant des visions parfois complémentaires, parfois contradictoires d’un même espace. Et pour cause : repartis en petits groupe, les stagiaires incarnaient des acteurs impliqués dans le creusement d’une mine d’or
industrielle très controversée, située dans la région de Saint-Laurent du Maroni. Le conflit est alors apparu comme évident pour chacun et inévitable entre les petits groupes. Une fois outillés pour débattre, ils étaient en mesure de (re)jouer le débat organisé par la CNDP (Commission nationale du
débat public) en Guyane d’avril à juillet 2018. L’analyse d’extraits de discours médiatiques sur le sujet, grâce à une grille de lecture élaborée avec les stagiaires (qui parle à qui ? quelle est la situation d’énonciation ? quels sont les arguments ? Quels sont les « éléments de langage » ? (…) nous a permis enfin, stagiaires comme formateurs, d’analyser finement les stratégies de communication des uns et des autres. Beaucoup de stagiaires nous ont fait part de leur volonté de réutiliser ces outils, y compris dans des disciplines qui pourraient sembler très éloignées de la géographie : arts plastiques, mathématiques, et même EPS… Pour la deuxième partie du stage à Saint-Laurent, c’est Claire qui animera seule la démarche car Gatien rentre à Paris !

Du côté de Pascal, l’atelier d’écriture a suscité des résistances fortes, en écho à ce qui empêche d’écrire soi-même (« Je ne suis pas aussi talentueuse que les autres »), à ce qui empêche de faire écrire les élèves (« Ils ne maîtrisent pas le français »), à ce qui bouscule en situation (« Y en a marre de parler encore de la colonisation », « En quoi Madagascar nous parle de la Guyane ? »). L’idée était, en effet, de faciliter l’écriture autour
du thème de l’émancipation en partant d’un texte de Gallieni sur la
pacification de Madagascar en 1898, puis de poursuivre par l’écriture de textes autour du mot « émancipation » et de ses pôles idéels et matériels.
En définitive, cet atelier s’est transformé en atelier d’émancipation :
les premières réticences, une fois exprimées, ont suscité débat et controverses, interrompant un temps l’atelier tel qu’il avait été conçu (le 1er texte écrit en réaction ayant été lu par 12 stagiaires sur 15) ; puis,
dans la dernière heure, un autre texte a été écrit en reprenant les outils de Gianni Rodari, ce qui a permis de partager des titres de textes possibles (comme « Emincé de femme », « La rébellion du ciment »,
« Manger maman » ou encore « s’affranchir de la constipation »). A part une stagiaire qui est partie à ce moment-là de l’atelier sans dire pourquoi, tout le monde a écrit.

Et surtout tout le monde a dit comment elle/il avait fait pour écrire : « Je me suis autorisée à
changer de sujet », « le titre aide à imaginer le contenu », « d’avoir brisé plusieurs glaces et de travailler ensemble nous a aidés à sortir du formatage », « le travail de confiance dans le groupe et l’humour des titres », « partir du choix et des mots des autres », « les rapports contradictoires entre ce que je m’interdis et ce que je pense pouvoir m’autoriser ». C’est cette double exigence, changer son rapport à l’écriture en produisant un texte à afficher sur les murs de la salle et formuler ce qui s’est joué pour finir dans l’atelier, tenue jusqu’au bout par l’animateur qui a sans doute permis le succès de cet atelier.
Mais à quel prix ? Au prix de l’émancipation choisie, à l’opposé antagonique de la soumission volontaire ! Choix en dernière instance individuel, mais facilité par les conditions de mise en place du collectif … ou
pas !

Nous parlerons plus tard et plus en détail, plongés dans la forêt des alentours de Saint-Laurent du Maroni, des ateliers proposés par Julian, le co-animateur de ce stage avec qui nous prenons
beaucoup de plaisir à travailler de concert coopératif.

Entre les 2 formations nous logeons à Kourou chez une militante Sud et son compagnon amérindien, rencontré sur les ronds-points du mouvement guyanais de 2017. La visite du Centre Spatial Guyanais nous a fait plonger dans l’univers militaro-industriel, version conquête de l’espace : un terrain grand comme 7 fois Paris (700 km2) entouré de réseaux de fils barbelés impressionnants ; des installations au service de « clients », mot plusieurs fois répété par nos 2 guides très professionnelles et accessibles à toutes les questions, et qui indique bien à quel point l’espace est devenu un marché, au point de remplacer le lanceur Ariane 5 (« fiable mais trop coûteux ») par Ariane 6 (moins coûteux
donc, mais sera-t-il aussi fiable ? Et selon quels critères de fiabilité ?) ; une apparence de coopération avec les Russes qui, de fait, combine concurrence à l’encontre des Etats-Unis et farouche conservation
des secrets industriels de chaque « collaborateurs ».

La ville de Kourou est à l’image de cette installation coloniale : ville nouvelle construite à partir de la
spoliation des terres amérindiennes, constructions urbaines à l’image de la hiérarchie sociale, et le prétexte de la culture et de l’écologie pour lisser tout cela (sur le terrain du Centre Spatial, il est interdit de chasser, ce qui fait de ce territoire une réserve protectrice de la faune et de la flore guyanaise, mais ailleurs … ?). Et pourtant, sur un rond-point se dresse un poing levé de couleur noire, en souvenir des luttes de 2017. Et pourtant dans un village amérindien proche de Kourou, une grande affiche indique tous les accords de 2017 non respectés par celui qui a été obligé de les signer. Comme quoi la lutte continue !

Pascal et Gatien à la rédaction

3-5 février 2020

Je vous l’avais promis dans le dernier billet : vous parler plus en détail de Julian, notre compagnon d’animation. Les notes que j’ai prises lors de notre dernier entretien essaient de traduire au plus près ses idées et principes. Autrement dit, ce sont quasiment ses mots. Autrement dit c’est sous couvert de
son approbation que les mots ont été choisis.

D’où vient Julian ? De l’éducation nationale et du militantisme politique ; il conçoit l’éducation populaire comme une éducation politique, rencontre qu’il fait par l’intermédiaire des conférences gesticulées de Franck Lepage, et avec un groupe de militants du Parti de Gauche qui décide de rajeunir le vieux militantisme et
d’en imaginer un qui vise à co-élaborer une analyse politique en terme de conscientisation collective. Sachant que les cadres traditionnels des partis politiques sont devenus étroits, il décide avec d’autres de créer une association dédiée, sur statut propre, qui s’appelle « La coopérative
citoyenne » et dont le siège social est en Rhône-Alpes (ce qui fait que Julian connaît Colette Charlet).

Cela éclaire le fait que Julian ait été sollicité pour animer le stage Sud Education, sachant qu’il a déjà avec ses élèves, expérimenté les ateliers qu’il nous fait vivre. C’est pourtant la première fois qu’on lui offre un moment de distanciation critique par rapport à ce qu’il faisait tout seul dans sa classe.

Ce qui a facilité notre coopération, c’est le contenu des ateliers que Julian propose :

  • Inspiré du théâtre de l’opprimé d’Augusto Boal, une première expression d’un collectif possible par un jeu de situation ou de positionnement dans l’espace : le brise-glace en forme d’ un « espace-stop » qui permet à chacun et chacune de mieux se connaître, d’échanger entre eux, de se trouver des affinités et des singularités.
  • Petite histoire/grande histoire : inspiré des travaux de Ricardo Monserrat, écrivain français qui a beaucoup travaillé avec le mouvement ouvrier, dont le principe est de collecter du récit de vie
    autobiographique et de permettre aux participant.es de constituer une matière pour une analyse sociale collective. On se retrouve ainsi à faire de l’analyse politique alors qu’on ne s’en sentait pas forcément capable.
  • Une séance de découverte du théâtre de l’opprimé : le jeu du pouvoir pour déconstruire les rapports de domination (s’en construire une représentation collective, et distinguer les différentes étapes de conscientisation selon Colette Imbert) ; puis séance de théâtre-image ; enfin expérimentation d’une scénette de théâtre-forum que Julian avait élaboré, il y a 2 ans en Avignon, et qu’il remet sur le tapis, non sans une certaine émotion.
  • L’entrainement mental, méthode pour structurer sa pensée et pour l’organiser en vue d’agir, outil très pertinent pour construire une autodidaxie, fidèle en cela à la théorie du maître ignorant de
    Jacques Rancière. Une des figures qui a mis au point cette méthode dans le maquis du Vercors c’est Joffre Dumazedier ; aujourd’hui l’association Peuple et Culture la perfectionne.
  • L’arpentage, atelier de lecture collective, pour vaincre le sentiment d’illégitimité quand on se lance avec une certaine crainte dans la lecture d’un ouvrage long et difficile ; le choix du texte est aussi important que surprenant, puisqu’il s’agit d’une interview de Saul Alinsky, activiste américain des années 30 aux années 60, parue dans Playboy en 1972. Pourquoi ce choix ? C’est une figure « oxygénante » pour des syndicalistes qui rament au quotidien pour changer les rapports sociaux.

Je conclurai ce billet en deux-trois phrases.

C’est donc aussi dans les stages les plus lointains et les plus proches des préoccupations quotidiennes des collègues que se construisent des liens renouvelés entre les différents militants de l’éducation nouvelle et populaire.

Et une des choses essentielles qui nous a permis de construire ensemble 2 stages de 3 jours en Guyane, c’est le commun besoin, la commune envie de rattacher au politique, l’un l’éducation populaire, les autres le pédagogique. Notre visée, commune elle aussi ? L’émancipation sociale, individuelle et intellectuelle.

Sous peu l’ultime compte-rendu de ce séjour !!

Pascal à la rédaction

 

Bilan

L’atterrissage est toujours problématique, surtout avec le décalage horaire !! Et pourtant les distances parcourues devraient permettre la distanciation critique, non ?

Que retenir donc d’important, pour notre mouvement, de ce 5ème voyage en Guyane française ?

C’est d’abord le 5ème stage d’affilé où nous sommes invités par le syndicat, preuve d’une certaine
cohérence, car construite sur la durée, aussi bien du côté syndical que du nôtre. L’idée centrale est qu’il ne peut y avoir de révolution sociale sans révolution éducative, sans révolution des sujets participant à cette transformation permanente, qu’ils se pensent surtout enseignant.es et/ou qu’ils se pensent aussi éducatrices et éducateurs.
Et, en Guyane, le stage Sud Education est réputé pour être ouverts à toutes et tous (à Saint-Laurent du Maroni, il y avait des non-syndiqué.es, deux de FO, quelques-uns du SNUipp et du SNES ; à Cayenne, il y avait des Créoles, une Haïtienne ; à Kourou, David, le compagnon amérindien de Béatrice, suivait avec attention nos discussions, et trouvait dans nostémoignages de pédagogues engagés un écho aux luttes de 2017 qu’il a contribué à faire vivre) ; mais il est aussi réputé pour être un stage où il se passe des choses intéressantes et bouleversantes, aux dires des nouvelles présences.

En outre, le respect par nous de la commande du syndicat, côté contenus, nous a obligé à constamment inventer à partir de ce que le GFEN avait déjà défriché, labouré, engrangé. Cela n’a jamais empêché la confrontation critique, au contraire : j’entends encore Béatrice témoigner à quel point l’intervention de Christine Passerieux, lors du 2ème stage à Cayenne, avait été primordiale pour contrebalancer
l’offensive des apôtres de Montessori l’année précédente. Autrement dit, le respect n’est pas mielleux, il est réciproque car bâti sur une commune recherche des possibles transformations de notre métier et de notre rapport à savoir. Une des grandes réussites de cette année a bien été la démarche construite conjointement par Claire et Gatien, autour d’une lutte écologique, politique et sociale, lutte locale à résonance mondiale. Réinvestissement créatif quand tu nous tiens !!

Enfin, comme le disait Henri Bassis, l’autogestion se construit d’en bas, et non sur le mode de l’injonction descendante. Et, paradoxe en apparence, il fallait une organisation matérielle et humaine rigoureuse pour faciliter cette autogestion en mouvement dans l’animation des démarches et ateliers. Alors mille mercis et mille bisous à Claire pour sa patience à répondre à toutes nos sollicitations, pour ses visites guidées et sa conduite accompagnée, à Alex et Stéphane, à Ophélia et Marc, à Béatrice et David ainsi qu’à Marie pour leur hébergement solidaire et fort sympathique, à Thomas pour sa persévérance à nous inviter et à nous bousculer, à Philippe, Sébastien, Marion, Elsa pour leurs interventions dans la réussite de cette formation. Sacrée équipe que vous avez là !!

A bientôt, car, si j’ai biencompris, l’aventure continue.

Pascal Diard