Territoires vivants de la République. Ce que peut l’école : réussir au-delà des préjugés – coord. B. Falaize

Echos de lecture à propos du livre 

La Découverte, 2018 – Version papier : 18 € – numérique : 12,99 €

Présentation de l’éditeur

Depuis une quinzaine d’années, un discours décliniste sur l’école ne cesse d’occuper la scène publique et médiatique, insistant sur la grande difficulté, voire l’incapacité des enseignants à exercer leur métier dans les quartiers déshérités face à de jeunes élèves essentialisés (communautaristes, antisémites, sexistes, anti-France…).
Pourtant, dans ces territoires que l’on ne sait désigner que par leurs difficultés, leurs handicaps ou leurs dangers, l’école fait son travail, quotidiennement et avec acharnement, de manière presque invisible. C’est ce que souhaite montrer ce livre, en offrant un autre regard sur les réseaux d’éducation prioritaire et, plus largement, sur les enfants de milieux populaires et le travail des enseignants. Ces derniers livrent ici des témoignages précieux pour partager leurs expériences et retranscrire la parole de leurs élèves. Pour montrer que les écoles républicaines peuvent et savent être des lieux d’accueil et de mise en partage de ce qui est commun comme de ce qui divise.
Sans tronquer la réalité ni minimiser les problèmes, ce livre restitue les conditions possibles et réussies de l’enseignement en France aujourd’hui. Il défend ainsi une vision politique de l’école, d’intégration, d’affranchissement et de construction civique. Lire

Café pédagogique – Article paru dans l’expresso du 24 août 2018

L’école en banlieue : « Territoires vivants de la république »  

« Le titre n’a pas été choisi au hasard. Mais, bien qu’il fasse référence au livre « les territoires perdus de la république », le but de cet ouvrage n’est pas de se positionner contre », nous explique Amaury Pierre, l’un des nombreux auteurs des « Territoires vivants de la République » (La Découverte), enseignant en collège à Stains (93). Fabien Pontagnier, auteur lui aussi et professeur dans le même collège, ajoute : « Notre but n’est pas de nous positionner contre un livre mais plutôt contre un système de pensée, un discours, qui veut que l’enseignement dans certaines banlieues dites difficiles soit réduit à du sensationnel. On oublie d’en décrire le quotidien de notre métier d’enseignant qui n’est pas, non plus, un acte de foi, un engagement messianique, tel qu’il peut, a contrario, aussi être présenté. Nous avons souhaité, simplement, raconter nos expériences, multiples de par nos parcours divers, faites de réussite mais aussi d’échecs ». Coordonné par Benoit Falaize, l’ouvrage montre, sans faire l’impasse sur les difficultés, le travail obstiné de l’Ecole pour la réussite de ces jeunes malgré les préjugés. Lire

Le Monde Idées
– Propos recueillis par Luc Cédelle le 3 septembre 2018

Laïcité à l’école : « territoires perdus » et « territoires vivants » de la République

Iannis Roder, professeur d’histoire-géographie, et Benoît Falaize, chercheur correspondant au centre d’histoire de Sciences-Po, publient deux livres offrant des visions divergentes de la laïcité en milieu scolaire. Ils confrontent leurs points de vue dans un entretien croisé au « Monde ».

France culture émission Etre et savoir de Louise Tourret du 30 septembre 2018
Avec une des auteures du livre Ecouter

France culture, émission Matières à penser par Patrick Boucheron du 26 septembre 2018
Notre besoin d’histoire (3/5) L’école, la nation et la joie d’enseigner

On lit dans Les territoires vivants de la République des témoignages sur la joie d’enseigner. « Et pourquoi ne pas le dire ? Faudrait-il le cacher ? Qu’avons-nous à perdre à dire aussi ce qui fonctionne ? »

France inter – L’édito politique de Thomas Legrand du mercredi 4 septembre 2018 Ecouter

France inter – émission Une journée particulière de Zoé Varier du 13 janvier 2019
Avec Elsa Bouteville. Ecouter

Mediapart par Faïza Zerouala le 10 septembre 2018

Les «Territoires vivants de la République» font le récit de l’école des déshérités.

Dans cet ouvrage collectif au titre éloquent, l’historien Benoît Falaize et la trentaine d’enseignants et
personnels éducatifs de tous degrés qui l’épaulent racontent leur école. La plupart exercent en éducation prioritaire et tous s’insurgent contre l’idée selon laquelle il y aurait des zones de non-droit éducatives. Lire

Blog Mediapart de Charles Conte, chargé de mission à la Ligue de l’enseignement – 28.09.2018

A propos des Territoires vivants de la République.  L’ouvrage propose un panorama lucide et volontariste. Lire

Arrêt sur images – 21 septembre 2018

Territoires vivantsde la République : « On n’a pas de lunettes roses ! »

A force que la formule soit répétée, ressassée, déclinée, elle avait fini par prendre la force d’une évidence. Il y aurait dans la République des territoires perdus, les banlieues pauvres. Il a fallu attendre 16 ans pour que la riposte arrive sous la forme d’un recueil de témoignages d’enseignants.

Pour Daniel Schneidermann, « il s’agit d’un des livres politiques les plus importants parus ces derniers années, un livre à lire absolument. » Lire

Vousnousils, l’e-mag de l’éducation – 14 novembre 2018

Territoires vivants de la République : « Il y a tellement d’enseignants engagés, qui exercent avec dévouement pour leurs élèves ».

Qui est Benoit Falaize ?

Agrégé et docteur en histoire, Benoit Falaize a été formateur pendant plus de 15 ans à l’IUFM de Versailles puis à l’ESPÉ de l’Université de Cergy-Pontoise. Professeur d’histoire-géographie, il a d’abord été chargé de mission sur l’Illettrisme au Groupe permanent de lutte contre l’Illettrisme, puis chercheur
à l’Institut national de recherche pédagogique (INRP), chargé des questions sensibles de l’enseignement de l’histoire.
Auteur d’une thèse sur l’histoire de l’enseignement de l’Histoire à l’école élémentaire, de la Libération à nos jours.

Chercheur spécialiste de l’histoire de l’école, des questions d’éducation à la citoyenneté et de l’enseignement de l’histoire.

Inspecteur général de l’éducation nationale – chercheur correspondant au Centre d’histoire de Sciences Po.