Loi de refondation de l’école : rapport annuel du comité de suivi (2016) rapport annuel du comité de suivi (2016) Le Comité de suivi a travaillé en 2016, comme il s’y était engagé, sur les mêmes sujets que dans son rapport annuel 2015, en tant qu’ils constituent les chantiers prioritaires engagés par la loi du 8 juillet 2013 : la mise en œuvre de la priorité au premier degré et le cycle 3, commun aux premier et second degrés, la réforme de la formation des enseignants et en particulier les écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE), la mise en place des nouvelles instances de gouvernance que constituent le Conseil supérieur des programmes (CSP) et le Conseil national de l’évaluation du système éducatif (CNESCO). Il a choisi cette année de faire également un point thématique sur la mise en œuvre du nouveau service public du numérique éducatif, enjeu d’une grande importance pour l’égalité à laquelle tend le service public d’éducation.Le Comité a conservé les mêmes modalités de travail que pour le rapport annuel 2015. Il a rencontré des acteurs et partenaires de tous les niveaux de l’action publique, dans le cadre d’auditions à Paris et dans les académies, sur la base de questionnaires exhaustifs. Il a également recueilli des informations par enquêtes à diffusion large. On trouvera en annexe la liste des personnes auditionnées, des académies visitées et des exemples des questionnaires proposés. Il a arrêté ses observations en décembre 2016. Concernant la méthodologie du suivi, le Comité a décidé de rendre compte de ses observations selon les mêmes 10 critères que ceux identifiés en 2015 pour suivre l’application de la loi : le délai de la réglementation, les contenus et la cohérence de cette réglementation, l’affectation des moyens, l’organisation, l’accompagnement et le pilotage, le portage et la communication, l’intégration de l’évaluation dans les pratiques, la mise en mouvement des pratiques, la logique de la mise en œuvre, la perception du changement. Sa priorité a été d’être à l’écoute des acteurs et usagers de la loi, partant du principe qu’une loi s’applique quand ses usagers se la sont appropriée. Aussi le Comité a-t-il été très attentif à la mesure des écarts entre les intentions du législateur et les réalités de l’application de la loi, dans le respect de sa position qui n’est ni celle du contrôle, ni celle de l’inspection, mais bien celle du suivi. Il est reparti des observations dont il avait fait état dans le rapport annuel 2015 et a tenté de percevoir les évolutions de la mise en œuvre de la loi, leurs raisons, leurs freins et leurs perspectives au travers de recommandations. lire le rapport lire la synthèse du rapport 3 mars 2017 Valérie Pinton