Congrès du GFEN – 30 octobre-1er novembre, Paris

Education : repenser l’engagement pour relever les défis contemporains

Ouvert à toutes et tous, adhérent.e ou non

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L’actualité de l’éducation nouvelle

Où va le monde ?
L’Education Nouvelle doit s’adapter aux exigences de son temps… sans s’y plier. Ce qui commence par un examen lucide et sans concession du contexte actuel – ici brossé à grands traits – pour y situer notre action.
– Un capitalisme débridé
– Des régressions démocratiques
– Une éducation instrumentalisée

Que peut l’éducation ?
L’éducation a vocation de préparer l’avenir des jeunes générations. Elle ne doit donc non pas former à la société et au monde tels qu’ils sont, dans une logique strictement adaptative mais être aussi prospective, inscrire son action dans une perspective ouverte à l’inattendu, visant la recherche de progrès, de mieux être commun. Une urgence dans ces temps propres à hypothéquer l’avenir de l’espèce !
– Tous capables !
– L’environnement éducatif
– Des moyens et des fins
– Comprendre, c’est (ré)inventer
– Savoirs en jeu / Enjeux de savoir
[…] Lire le texte développé

Avec les interventions de :

Christian LAVAL
François GONON
Paul DEVIN
Présentation des intervenants

Programme

Ateliers, tables rondes, interventions et temps statutaires… (programme susceptible d’être modifié)
Se projeter

Informations pratiques

Dates : 29 oct. (pré congrès) / 30-31 octobre et 1er nov. 2025
Lieu : Locaux du SNUipp / 12 rue Cabanis / Paris 14è (M° Glacière)

Restauration et hébergement au FIAP Jean Monnet (à proximité – 30 rue Cabanis)

Tarif :
Adhérent.e : Gratuit
Pas adhérent.e : 30 € (on peut adhérer ici)

Inscription

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Présence
Hébergement au FIAP (demi-pension : dîner compris)
Ch. à 2 lits (63 € par pers. + Taxe de séjour : 2,80 € / p. / j.). Formule ½ pension avec Pt déj. + Dîner
Déjeuners
L'inscription est souhaitée mais chacun règlera son repas au fur et à mesure. A titre indicatif : formule « Self Cocagne » (déjeuner ou dîner) avec : Entrée, plat, dessert, 1 verre de vin ou soft et café : 18,70 €
Dîners
L'inscription est souhaitée mais chacun règlera son repas au fur et à mesure (sauf si 1/2 pension). A titre indicatif : formule « Self Cocagne » (déjeuner ou dîner) avec : Entrée, plat, dessert, 1 verre de vin ou soft et café : 18,70 €
0,00 €

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 « La Commune de Paris 1871 et l’éducation », intervention du GFEN

Invité par « Les amies et amis de la Commune de Paris » le GFEN est intervenu place de la Sorbonne, pour prendre la parole autour du thème « La Commune de Paris 1871 et l’éducation ». Sa présence était légitime.

Elle était justifiée, en outre, par la date puisque le 12 juin était « journée mondiale contre le travail des enfants ». Je me suis rappelé alors comment je me présentais devant mes élèves : « Bonjour ! Dans cette salle, une seule personne a un devoir, celui d’utiliser tous les moyens en sa possession pour que tous les autres – les élèves que l’histoire a tiré des griffes du travail infantile – exercent leur droit à l’éducation et prennent pouvoir sur les savoirs construits par l’humanité ». Autant vous dire qu’un silence étonné régnait alors dans la classe … pour quelques minutes certes !

En préparant cette prise de parole, je découvre une figure féminine de la Commune : Victoire Tinayre[1]. Quelle a été ma surprise de constater à quel point l’histoire du GFEN faisait écho à cet épisode historique ! Voici donc une militante nommée inspectrice des écoles primaires du 12ème arrondissement par Edouard Vaillant en avril 1871 et qui, revenue d’exil après 1879, a contribué à créer l’école maternelle. Deux faits qui m’ont permis d’ériger au digne rang de descendants, Robert Gloton et le secteur Maternelle !!

La Commune est ainsi le moment de nouvelles expérimentations en matière de pédagogie dans le cadre d’un service public débarrassé de la domination religieuse. Une visée politique et sociale en ligne de mire : « s’autogouverner, sans les méritants autoproclamés, sans les talentueux méprisants et sans les doués ignorants des capacités des autres ».

J’ai par la suite insisté sur le combat mené par Langevin (lui-même petit-fils d’un communard) et Wallon pour l’égalité d’accès de toutes et tous à la culture, égalité dans les moyens d’accès comme dans les finalités (se former à l’émancipation par exemple).

Comment alors décliner notre « Tous capables ! » ? Ce que nous enseigne la Commune, c’est donc de se penser capable de s’apprendre à comprendre le monde pour le transformer EN MIEUX POUR TOUTES ET TOUS, d’être capable de lutter pour dépasser la division sociale du travail dans ses formes capitalistes (comme par exemple la division travail manuel/travail intellectuel), de se vivre enfin capable de changer l’école pour apprendre à changer le travail et la société !

Demeure une question : comment transmettre les enjeux d’un tel événement historique tout en permettant aux nouvelles générations de se construire un avenir d’émancipations multiples ? Une de nos réponses, au GFEN, est d’avoir inventé des démarches qui, par les questionnements sollicités et la découverte des débats scientifiques autour de 1871, laissaient à nos élèves la possibilité de devenir chercheuses et chercheurs d’une histoire à réinventer.

Pascal Diard  


[1] Victoire Tinayre (1831-1895) L’enseignement comme arme révolutionnaire (40) | L’Humanité

Voir l’Appel à rassemblement le jeudi 12 juin 2025, journée mondiale contre le travail des enfants