Une école maternelle pour faire réussir tous les élèves – Forum, le 22 novembre 15 juillet 2025 Valérie Pinton Le GFEN Maternelle co-organise un FORUM sur l’Ecole Maternelle avec ses partenaires à Créteil (Val de Marne) le 22 novembre 2025. Retenez la date ! Lire le communiqué : forum-maternelle-com-juin2025v2Télécharger
1ère Rencontre Convergence(s) Rhône-Alpes-Léman – 28 juin, Annecy 24 juin 2025 Valérie Pinton Samedi 28 juin 2025, de 9h à 17H3 avenue de la Plaine, Annecy (74) Cette journée destinée à des adhérent.es de nos associations a pour objectif de nous permettre de mieux nous connaitre . Elle regroupe GFEN, ICEM, CEMEA, CRAP, GREN, La Bouture et GREF à travers des groupes locaux (Lyon, Grenoble, Annecy, Genève) ou régionaux. Au programme : ateliers de présentation des mouvements, temps d’échange, repas partagé. Inscription gratuite mais obligatoire en donnant nos nom et prénom et l’organisation dont vous êtes membre à : siege@gfenlyonnais.fr
Journée d’étude « Evaluer en pédagogies nouvelles : démarches et questionnements » 25 juin, Livry-Gargan 24 juin 2025 Valérie Pinton Les groupes de réflexion « Éducation Nouvelle » et « Éduquer à la solidarité » de l’Inspé de l’académie de Créteil – UPEC organisent une journée d’étude le mercredi 25 juin 2025. Présentation Pour la 5ème journée d’étude sur les pédagogies nouvelles à l’Inspé, nous vous invitons à réfléchir ensemble aux questions liées aux évaluations à travers les pédagogies nouvelles. Diffusée dans tous les espaces de nos vies, souvent réduite à une case cochée sur les plateformes en ligne, à un nombre d’étoiles sur les smartphones, au choix d’une réponse dans une série pré-rédigée…, l’évaluation devient un écran entre l’expérience vécue et la pensée tout en marchandisant le service qu’elle évalue. Son recours systématique détruit la capacité de s’exprimer au-delà de celle de pouvoir exercer son esprit critique.Prise dans ce mouvement général, l’institution ne cesse de nous demander d’évaluer les élèves. Si évaluer peut vouloir dire « donner de la valeur » et si une évaluation peut être bienveillante et formative, la réalité des évaluations de la maternelle à l’université, puis dans la vie professionnelle, est souvent bien loin d’être bienveillante et formative. Bien au contraire, qu’elle soit notée ou par compétences, diagnostique ou certificative, la plupart du temps l’évaluation est perçue par les élèves comme un jugement et une sanction, et utilisée par l’institution comme un outil de classement, voire même de discrimination et de légitimation du tri social, culturel ou genré.La journée d’étude du 25 juin 2025 propose de revenir sur l’histoire et les méthodes d’évaluations dans l’Éducation nationale, mais surtout de réfléchir à la place de l’évaluation dans les pédagogies nouvelles. En effet, le courant de l’éducation nouvelle, critique vis-à-vis des méthodes traditionnelles, a également proposé une critique et des outils alternatifs sur le plan de l’évaluation : autoévaluation, « chef d’œuvre », plans de travail, ceintures de compétences… Autant d’outils qui permettent de repenser la fonction et l’importance de l’évaluation et de lui faire une place dans un projet d’émancipation des élèves plutôt que de contrôle et de tri socio-économique.Par ailleurs, la montée des évaluations standardisées des acquis des élèves, conditionnées par des calculs coût-efficacité, amènent aussi à se poser la question des évaluations de « l’efficacité » des enseignements avec, notamment, la question de l’efficacité comparée des méthodes d’éducation nouvelle. Souvent, celles et ceux qui mènent des pédagogies différentes sont confrontés à la question de l’évaluation de leur capacité à faire « réussir » les élèves. Mais qu’est-ce que faire réussir les élèves ? Les rendre employables ou développer leur citoyenneté et leur esprit critique ? Comment faire pour que l’évaluation des établissements et des systèmes scolaires n’impose pas une vision réductrice de la réussite scolaire ? Voir le programme / intervenants / Inscription (entrée libre) Maria-Alice MEDIONI et Geneviève GUILPAIN du GFEN y interviendront.
« La Commune de Paris 1871 et l’éducation », intervention du GFEN 16 juin 2025 Valérie Pinton Invité par « Les amies et amis de la Commune de Paris » le GFEN est intervenu place de la Sorbonne, pour prendre la parole autour du thème « La Commune de Paris 1871 et l’éducation ». Sa présence était légitime. Elle était justifiée, en outre, par la date puisque le 12 juin était « journée mondiale contre le travail des enfants ». Je me suis rappelé alors comment je me présentais devant mes élèves : « Bonjour ! Dans cette salle, une seule personne a un devoir, celui d’utiliser tous les moyens en sa possession pour que tous les autres – les élèves que l’histoire a tiré des griffes du travail infantile – exercent leur droit à l’éducation et prennent pouvoir sur les savoirs construits par l’humanité ». Autant vous dire qu’un silence étonné régnait alors dans la classe … pour quelques minutes certes ! En préparant cette prise de parole, je découvre une figure féminine de la Commune : Victoire Tinayre[1]. Quelle a été ma surprise de constater à quel point l’histoire du GFEN faisait écho à cet épisode historique ! Voici donc une militante nommée inspectrice des écoles primaires du 12ème arrondissement par Edouard Vaillant en avril 1871 et qui, revenue d’exil après 1879, a contribué à créer l’école maternelle. Deux faits qui m’ont permis d’ériger au digne rang de descendants, Robert Gloton et le secteur Maternelle !! La Commune est ainsi le moment de nouvelles expérimentations en matière de pédagogie dans le cadre d’un service public débarrassé de la domination religieuse. Une visée politique et sociale en ligne de mire : « s’autogouverner, sans les méritants autoproclamés, sans les talentueux méprisants et sans les doués ignorants des capacités des autres ». J’ai par la suite insisté sur le combat mené par Langevin (lui-même petit-fils d’un communard) et Wallon pour l’égalité d’accès de toutes et tous à la culture, égalité dans les moyens d’accès comme dans les finalités (se former à l’émancipation par exemple). Comment alors décliner notre « Tous capables ! » ? Ce que nous enseigne la Commune, c’est donc de se penser capable de s’apprendre à comprendre le monde pour le transformer EN MIEUX POUR TOUTES ET TOUS, d’être capable de lutter pour dépasser la division sociale du travail dans ses formes capitalistes (comme par exemple la division travail manuel/travail intellectuel), de se vivre enfin capable de changer l’école pour apprendre à changer le travail et la société ! Demeure une question : comment transmettre les enjeux d’un tel événement historique tout en permettant aux nouvelles générations de se construire un avenir d’émancipations multiples ? Une de nos réponses, au GFEN, est d’avoir inventé des démarches qui, par les questionnements sollicités et la découverte des débats scientifiques autour de 1871, laissaient à nos élèves la possibilité de devenir chercheuses et chercheurs d’une histoire à réinventer. Pascal Diard [1] Victoire Tinayre (1831-1895) L’enseignement comme arme révolutionnaire (40) | L’Humanité Voir l’Appel à rassemblement le jeudi 12 juin 2025, journée mondiale contre le travail des enfants
Appel à rassemblement le jeudi 12 juin 2025, journée mondiale contre le travail des enfants 26 mai 2025 Valérie Pinton Parce que la Commune fut pionnière en matière d’éducation, en rendant l’école laïque, gratuite et obligatoire, les Amies et Amis de la Commune de Paris 1871 ont placé ce thème au coeur de l’année 2025, sur les réseaux sociaux, à travers des podcasts et des articles, des conférences mais aussi des événements plus amples. La promotion de l’instruction pour tous les enfants, filles et garçons, l’ouverture d’établissements professionnels, mais aussi l’invention de « l’éducation populaire » à destination des adultes, ouvrières et ouvriers en particulier, l’organisation de crèches émancipatrices pour les petits en vue d’aider les parents, la réflexion autour de pédagogies nouvelles axées sur l’expérimentation, furent impulsées aux premiers jours de la Commune par une Commission à l’Education sous la houlette d’Edouard Vaillant. Ces rappels nous semblent plus que jamais nécessaires alors qu’en ce printemps 2025, les personnels de l’éducation nationale sont malmenés comme jamais et que les établissements publics sont délaissés au profit du privé. Un rassemblement unitaire aura lieu à une date symboliques, place de la Sorbonne, le 12 juin, journée mondiale contre le travail des enfants. Sylvie Braibant et Joël RagonneauCoprésidents des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871 Pascal DIARD et Sylviane MAILLET y interviendront pour le GFEN.
« Les conditions pour faire réussir tous nos élèves » journée d’étude UNSA, 9 mai 2025 16 mai 2025 Valérie Pinton Comment adapter les pratiques pédagogiques pour répondre à l’hétérogénéité des élèves et améliorer les conditions d’apprentissage, tout en renforçant la formation continue des enseignants pour assurer la réussite de tous les élèves ? A l’initiative du SE-UNSA, une journée d’étude et de réflexion s’est tenue vendredi 9 mai 2025 à Paris (Bourse du Travail) sur le thème : « Les conditions pour faire réussir tous nos élèves ». Le GFEN a été convié à y intervenir, pour animer deux ateliers (le texte recréé le matin ; la démarche « vocabulaire » l’après-midi) et participer à la table-ronde de fin de journée (avec Caroline Desombre, Laurent Reynaud et Jacques Bernardin). Dans cette période difficile, notons que cette journée a rassemblé plus 110 personnes, avec un bel écho pour les ateliers du GFEN. En savoir plus sur le site de SE-UNSA
« Contre l’école injuste, faire égalité » par le Collectif Riposte Education – 17 mai, Paris 15 mai 2025 Valérie Pinton 2ème journée de réflexion et de propositions Samedi 17 mai 2025 – 9h30 à 17h – Paris, dans les locaux de la FSU-SNUipp « Le taux de réussite au brevet et sans doute au bac diminuera dans les années à venir. J’en ai conscience et je l’assume. » C’est avec ces termes que Gabriel Attal défendait il y a maintenant un peu plus d’un an sa stratégie du « choc des savoirs ». L’ambiguïté n’est plus de mise. Si jusqu’à présent les ministres se targuaient d’avoir pour ambition l’augmentation de la part d’une classe d’âge amenée jusqu’au bac, tout en menant des politiques en contradiction avec cette ambition, l’objectif est aujourd’hui explicitement abandonné.Ce faisant, avec le choc des savoirs sont poursuivies les politiques qui ont depuis plus de 20 ans maintenant produit une aggravation des inégalités d’apprentissage, faisant de la France un des pays les plus inégalitaires de l’OCDE d’après les évaluations internationales. Et les principales victimes en sont lesélèves des classes populaires tant l’échec scolaire est corrélé à l’origine sociale.Ces politiques éducatives ségrégatives conjuguent mécanismes structurels, contrôle des pratiques professionnelles et réorientation des contenus d’enseignement.Pourtant les alternatives permettant d’envisager une école égalitaire, rompant avec l’injustice sociale, existent dans la recherche, dans la contribution des mouvements pédagogiques et d’éducation populaire, dans les résistances enseignantes. Le collectif Riposte Éducation, pour dresser le bilan des politiques menées, mais surtout pour envisager comment oeuvrer à une école égalitaire, organise une journée de travail le samedi 17 mai prochain, à Paris, 12 rue Cabanis. Voir sur le site de Riposte
Séjour Erasmus sur « la lutte contre les idées des extrêmes droites », Bruxelles, 7-11 avril 30 avril 2025 Valérie Pinton « Interdiction du mariage des étrangers le lundi, débat sur l’immigration algérienne le mardi, haro sur les prestations sociales le mercredi… L’ordre du jour du Sénat ressemble désormais à une émission de CNews. « Les Républicains », presque majoritaires avec 131 des 348 parlementaires, y font la pluie et jamais le beau temps. Propositions de loi anti-écologistes, liberticides, identitaires, anti-immigrés se succèdent. « On assiste à une forte droitisation des textes proposés, déplore Cécile Cukierman, présidente du groupe Communiste, républicain, citoyen, écologiste – Kanaky (CRCE-K). La droite lâche la bride sur tous les sujets. Elle est à l’offensive sur les questions migratoires et sécuritaires. » Voici ce qu’on peut trouver au début d’un article du journal L’Humanité le mardi 15 avril 2025. Et ce sont justement ces questions qu’un groupe de travail franco-belge d’une douzaine de personnes a traitées à Bruxelles du 7 au 11 avril 2025 lors d’un séjour Erasmus sur « la lutte contre les idées des extrêmes droites ». Ce groupe a réuni des militants de diverses organisations d’éducation populaire et d’éducation nouvelle (les CEMEA, l’ICEM Freinet avec notamment un membre de l’organisation espagnole, le CNAJEP, l’AFS, Léo Lagrange, la Fédération des centres sociaux et le GFEN). La semaine fut riche en surprises, à commencer par une rencontre avec la RTBF (radio télévision belge francophone) qui fait partie du ‘’cordon sanitaire médiatique’’ contre les idées d’extrême droite, simplement en respectant l’article 17 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme mise en application dès 1953. Dès 1956, la RTBF se désolidarise de la TV française, puis à partir de 1977 ne donne pas la parole à l’extrême droite, ni en direct, ni lors de débats, après avoir démontré que les programmes de certains partis sont discriminatoires, liberticides, concernant le genre, l’origine, la religion. L’après-midi du même jour, nous avons rencontré Benjamin Biard, membre du Centre de Recherche et d’Information Socio-Politique (CRISP) qui nous a éclairé sur l’état de la situation politique en Belgique. Il a notamment évoqué les différences notables de rapport entre les partis de Droite et d’Extrême-Droite en Wallonie et en Flandre. Quant au 1er ministre de la fédération, il affiche de plus en plus une connivence avec les idées d’extrême-droite. Le lendemain, à Liège, nous avons rencontré deux associations de Wallonie, Peuple et Culture ainsi que Barricade, la première, née de la Résistance en France, la seconde plus récente. Toutes deux sont signataires avec plus d’une vingtaine d’autres d’un accord commun rédigé par le FAL (Front Antifasciste de Liège), luttant pour une Education Permanente (l’équivalent de notre Education Populaire) à la citoyenneté comme contre-pouvoir à la droite extrême qui gouverne en Belgique. L’échange fut très riche et nous avons eu le plaisir de sentir un vif enthousiasme militant dans un espace chaleureux doté d’une librairie militante proposant un grand choix d’ouvrages. L’après-midi, nous avons visité un espace muséal et commémoratif à propos de la déportation dans les camps de concentration nazis. Territoire de mémoire, l’organisation initiatrice de l’exposition, a fait un choix audacieux mettant les visiteurs au plus près de la réalité des camps. Nous en sommes ressortis quelque peu ébranlés. Jeudi, Christian Laval, sociologue spécialiste du libéralisme, a resitué dans le contexte politique mondial le ‘’néo-fascisme’’ actuel et l’action possible pour transformer l’école et penser l’ensemble du système éducatif. Il explique que depuis une cinquantaine d’année, la politique néo-libérale impose dans le monde entier sa stratégie qui organise l’école sur le mode de l’entreprise avec toutes ses techniques d’évaluation. C’est ce même néo-libéralisme qui est responsable de la poussée néo-fasciste valorisant toutes les dominations et instillant dans les mentalités la peur d’un ennemi extérieur autant qu’intérieur rendant le réarmement nécessaire. Aujourd’hui, les classes populaires continuent à perdre du pouvoir d’achat et des droits et à alimenter l’extrême droite nationaliste. L’école a été transformée par le libéralisme et est devenue un espace marchand où l’on raisonne en termes d’offres scolaires, ce qui influence les éducateurs. La connaissance n’est plus qu’un avantage compétitif au service de l’employabilité et de l’innovation, nécessitant des compétences, elles-mêmes produit majeur de la formation actuellement. S’insinue aussi une problématique de ‘’culture patriotique’’ soutenue par les idées néo-fascistes. Un réarmement moral et civique pourrait commencer à l’école. Education démocratique : La révolution scolaire à venir (2021) de Christian Laval et Francis Vergne est une contre-proposition à l’école néo-libérale qui défend la liberté de pensée et de concevoir les pratiques des enseignants, car il est temps de se demander quels nouveaux savoirs introduire à l’école et quelle « pédagogie instituante » y développer. Nous avons fait d’autres rencontres, tout aussi passionnantes, pour sentir que nous pouvions agir ensemble contre cette idéologie qui s’infiltre dans toutes les dimensions de nos vies que nous ne voulons pas soumettre à la « servitude volontaire ». 1001 TERRITOIRES est un projet en construction actuellement en France, soutenu par 17 organisations associatives et des syndicats, qui proposera dès la rentrée 2025 des actions collectives participant à ce grand débat d’idées auquel nous participerons pour lutter contre l’extrême droite et ses idées. Le texte suivant a été produit à partir des sujets abordés pendant notre séjour et de mots ou d’expressions prononcés par chacun d’entre nous. Nous, Iroquois. Il est des lieux, il est des peuples,Il est des temps particuliers, il est des bruits bottés.Weimar ou Vienne à une époqueMolenbeek ou Les Minguettes à une autre…Il est temps.Il est des loisIl est des droitsIls sont humains.Est-ce qu’on en parle sur la grand place de Bruxelles ?Au cœur de l’ancienne richesse marchande,Entourés de sourires voilés, de fontaines de chocolat, de gaufres de misères,De touristes mondialisés, arrosés du pipi du Manneken.Dans les rues il y a foule, il y a toutes les langues.Où est donc le danger ? Devinez. A Weimar, Molenbeek, aux Minguettes ?Dans les têtes ? Verrouillées.De la peur d’un virus à la peur d’un voile. Il faut se le dire :Qu’est-ce qui nous menace,Sinon la chute de la société du grand marchandage et du grand retournement.Le cœur à gauche, le porte feuille à droite.Pensons global, agissons local mais luttons contreToutes les forces noires, brunes ou grises sont encore et toujours là.Et luttons pour, pour quoi…A la manière des Iroquois.Sur nos chevaux de toutes les couleurs, avec nos arc-en-ciel d’égalité, avec nos flèches de cœur et de corps, nos tresses de cheveux libérés, nos cris d’espoir fraternel, nos peaux de bêtes sauvages.Sylvie Lange (GFEN Ile de France) Parce que nous sommes l’espèce fabulatrice, nous sommes capables de formuler un autre récit. Un récit où la norme ne serait pas imposée par des dominants anthropophages mais élaborée ensemble dans une vision communiste de l’habitation du monde. Un monde où l’on ne se rangerait pas par deux dans les couloirs de l’école, mais un monde où l’autre serait une composante de soi.Former à la rébellion par une revendication de la radicalité parce que sans racines, pas de sève, pas de feuilles, pas de canopée, pas de toit du monde pas de toi au monde.Dominique Piveteaud (GFEN Toulouse)
Compte-rendu du comité consultatif de l’ANLCI 31 mars 2025 Valérie Pinton Le 20 mars 2025, plus de cinquante associations ont participé au Comité consultatif de l’ANLCI au siège de l’ISCPA – Groupe Igensia à Paris. Jacqueline BONNARD, secrétaire nationale y représentait le GFEN. Ce fut l’occasion d’échanger sur les différentes actions menées contre l’illettrisme, l’illectronisme, l’inumérisme. Pour l’année 2025, le public ciblé sera les jeunes de 16 à 29 ans. voir le compte-rendu ANLCI : Agence Nationale de Lutte Contre l’Illettrisme – anlci.gouv.fr
3ème Université de Printemps du FSU SNUipp 13 – 1er au 3 avril 18 mars 2025 Valérie Pinton Pour une école émancipatrice tout est fondamental Mardi 1er avril & Jeudi 3 avril 2025Marseille et Martigues (au choix) Interventions de chercheur·ses dont :=> Jacques Bernardin, président du GFEN.=> Laurence De Cock, professeure d’histoire.=> Frédéric Grimaud, PE et chercheur.=> Des militant·es des CEMEA Échanges autour des pratiques professionnelles, des enjeux de l’éducation et des perspectives pour notre métier. Réflexions sur le syndicalisme dont nous avons besoin pour défendre l’école publique. En savoir plus
Stage SNES-FSU : LVE « Enjeux de l’enseignement de la grammaire et du vocabulaire » 6 mars 16 mars 2025 Valérie Pinton A la demande du SNES-FSU d’Orléans-Tours, Maria-Alice Médioni (enseignante-chercheuse, formatrice et responsable du secteur langues du GFEN) a animé cette journée de stage le 6 mars 2025, à Orléans, devant 65 personnes. Quand certaines consignes institutionnelles préconisent un enseignement de la grammaire en contexte et en langue cible pour améliorer la communication, d’autres périodes prônaient d’apporter ces connaissances théoriques de manière déconnectée. Dans ce contexte mouvant, comment concilier les attentes ministérielles avec nos pratiques ? Le faut-il ? Le travail sur la grammaire et le vocabulaire peut-il conduire à l’autonomie langagière ? Faut-il en faire dans l’enseignement secondaire ? Si oui, comment ? Si dans le supérieur, le bagage théorique est souvent conséquent, comment utiliser l’espace temporel du collège/lycée pour faire le lien avec ce qui a été vu en primaire ? A quel niveau de spécialisation s’arrêter, quand il faut aussi faire du culturel et travailler toutes les activités langagières à part égale, avec si peu d’heures de cours et des élèves à profil varié ? Quid de la didactique et de la pédagogie ? En savoir plus
Journée de travail sur l’évaluation, par le Collectif Riposte Education – 29 mars 13 mars 2025 Valérie Pinton Samedi 29 mars 2025, Paris. Organisé par le collectif Riposte Education dont fait partie le GFENS’agit-il de trier les élèves selon des critères présentés comme objectifs ? d’évaluer la progression des élèves ou sanctionner un niveau atteint en fin de cycle ? d’évaluer l’enseignement, d’évaluer les enseignants ? Les examens diplômants ne font-ils pas perdurer des modes d’évaluation, des systèmes de moyennes et de mentions, de contrôle continu et d’épreuves terminales qui pèsent lourdement sur les contenus et les méthodes d’enseignement sans garantir la qualité de la formation ?…Nous vous invitons à échanger, débattre pour penser ensemble des alternatives, d’autres possibles… riposte-evaluation-29mars2025Télécharger
Stage Sud Education Guyane 9ème édition – Journal de bord 5 février 2025 Valérie Pinton Pour la 9è année consécutive, SUD Éducation Guyane organise la formation syndicale : « Pédagogies émancipatrices » à Saint-Laurent-du-Maroni les 17 et 18 février et à Cayenne les 20 et 21 février 2025.Dominique Piveteaud et Claire Albert interviennent pour le GFEN et partagent avec nous leur journal de bord. stage-sud-guyane-25-comTélécharger Lundi 17 février 2025 – jour 1 Voilà 10 ans maintenant que le GFEN est partie prenante du stage annuel organisé par Sud Education Guyane. Le thème de cette année de l’esprit critique à la pensée critique est né de l’idée de mettre en réflexion le fait que l’injonction de plus en plus insistante à former à l’esprit critique est concomitante d’une dynamique de resserrement des ambitions pour les élèves (sommation à appliquer une méthode unique d’apprentissage de la lecture, renforcement des évaluations et de leur utilisation pour imposer une vision de l’apprentissage, suppression de certaines filières à des visées d’adaptabilité à l’employabilité, etc…). N’y aurait-il pas un loup derrière cette apparente contradiction ? Comme les années précédentes, la première session de stage se déroule à l’Association de Découverte de la Nature Guyanaise (ADNG) à quelques kilomètres de Saint Laurent du Maroni. 25 enseignants des 1er et 2nd degrés étaient présents. Exerçant à Saint Laurent du Maroni et dans des villages parfois éloignés sur le fleuve Maroni, ils ont fait part de réalités complexes, souvent douloureuses tant pour les élèves que pour eux-mêmes. Le désarroi qui s’exprime montre des personnes au bord de la rupture. Concevoir une formation sur ce territoire maltraité impose de prendre en compte des spécificités très particulières. Après la présentation des enjeux du stage et du GFEN, nous ouvrons les deux journées par une parole de Patrick Chamoiseau : « Pour imaginer le monde qui nous manque, la pensée a besoin de l’impossible. » Le ton était lancé. Suit ensuite un débat mouvant autour de la phrase : « La notion d’esprit critique est un outil de la domination ». Le débat, très riche, a commencé de semer le doute chez certains, alors que la majorité des participants semblait partager l’idée que l’esprit critique n’était pas une notion contestable. D’autres sont restés plus hésitants s’interrogeant sur le rapport entre esprit critique et domination. Les discussions se sont poursuivies autour d’une vidéo présentant la pensée de Michel Foucault à travers une conférence interrompue (https://youtu.be/Fbr5jKZvfzg). Après un moment de surprise, chaque groupe a mené des débats autour du rapport entre savoir et pouvoir d’une part et des processus d’autosurveillance à partir de l’image du panoptique. Cette référence a fait écho à des réalités douloureuses vécues dans la pratique quotidienne de la classe. Une des questions émergentes en fin de matinée : « Comment garder notre liberté/pensée pédagogique alors que tout concourt à la pensée unique ? » Après un déjeuner partagé, nous avons animé la démarche Que s’est-il passé le 6 février 1934 ? Adopter un point de vue qui peut être éloigné de son propre champ de valeur a pu créer de la difficulté pour certains. Au final, les participants ont joué le jeu de la mise en scène de la commission parlementaire. La démarche n’a pas été menée dans sa totalité, une place importante ayant été faite aux échanges sur le dispositif lui-même et sur l’ensemble de la journée. La discussion a une nouvelle fois fait apparaître les difficultés et l’isolement auxquels sont confrontés des enseignants titulaires et contractuels (très nombreux ici) notamment dans le 1er degré. Cet échange soulève à nouveau la question de LA méthode. Comment s’autoriser à penser de manière critique UNE méthode présentée comme solution unique sous couvert de facilitation d’entrée dans le métier ? Certain.es stagiaires nous rappellent la spécificité de ce territoire colonial où le colorisme est à l’œuvre jusque dans la légitimité à enseigner selon ses origines sociales, culturelles et géographiques. La nécessité du collectif pour sortir de l’isolement et envisager des réponses aux injonctions a été un marqueur fort de cette première intense et riche en débats. Retour demain sous la canopée de la forêt amazonienne pour la suite ! Mardi 18 février 2025 – jour 2 Seconde et dernière journée du stage à Saint Laurent du Maroni. Les 25 participants ont débuté la journée par un retour bref sur la journée d’hier à partir de l’invitation à poser par écrit quelques mots-clés ou phrases. Deux ateliers ont été proposés en parallèle. La démarche Lecture avec questions préalables sur un texte de Lawrence Lessig Le code fait loi. De la liberté dans le cyberespace. La démarche a d’abord surpris par les questions et le texte proposé. Après un temps de lecture individuelle puis de travail en groupes, les échanges ont permis d’aborder les questions de vie privée sur internet mais aussi de ses usages, en particulier par les jeunes. L’exemple de la création d’une cartographie collaborative via Opensteetmap.org a initié une réflexion sur la réappropriation collective de cet outil. Un atelier d’exploration sur l’utilisation de ChatGPT comme outil au service des apprentissages. Cet atelier a été conçu à partir d’une expérience dans deux classes de BTS en co-élaboration avec une professeure de lettres. A partir de premiers échanges autour de la question : En quoi l’école participe-t-elle à l’émancipation ? puis de la lecture de textes de Hannah Arendt, Condorcet, Jules Ferry, Michel Foucault, Grégory Chambat (à propos d’Illitch), les participants ont élaboré collectivement un corpus idéel et conceptuel pour permettre de commencer à répondre à la question. A ce moment de l’atelier, un texte rédigé par ChatGPT répondant à la question a été distribué aux groupes. Invitation a été faite de choisir un passage du texte et de le réécrire en l’incarnant de manière à pouvoir s’en revendiquer auteur. La publication orale a permis de mesurer la prise de distance avec le texte de l’IA, plusieurs choix ayant été fait : combler des manquements repérés, augmenter l’espace de référence et utilisation de la métaphore, adopter un parti-pris prenant le contrepied de l’apparente neutralité du texte de l’IA. Les échanges ont fait apparaître des questions autour de la convocation de savoirs extérieurs, de l’expression d’un point de vue, de la possibilité de compléter le texte initial. L’importance de la phase d’élaboration et du nourrissage par de la lecture des textes a été soulignée comme vectrice des apports pouvant être intégrés dans le texte de l’IA. Après la pause déjeuner, un temps d’écriture a été proposé afin d’opérer un retour sur soi, exprimer des déplacements et des interrogations. La phrase de Patrick Chamoiseau qui avait ouvert le stage : « Pour imaginer le monde qui nous manque, la pensée a besoin de l’impossible », était l’inducteur de l’écriture. Afin de provoquer celle-ci, des citations de Hannah Arendt était disséminés sur une grande bande de papier. Les participants étaient invités à écrire en écho à ces fragments. Peu à peu des échanges écrits sont apparus sur le papier. Après un temps d’écriture individuelle, certains textes ont été publiés par leurs auteurs. La dernière plage du stage a été consacrée à un temps d’échanges d’une heure sur la suite à donner à ce temps de formation afin de (re)créer les conditions du collectif, celui-ci pouvant répondre à une préoccupation de réconfort mutuel au vu de situations individuelles complexes et douloureuses, à un besoin d’échanges autour des pratiques et à une nécessité de répondre collectivement aux pressions et manquements de l’institution. Quelques pistes ont été envisagées, des contacts se sont noués. Bien qu’empreint d’une certaine gravité, ces deux jours ont permis à beaucoup d’envisager les choses de manière un peu moins pessimiste, même si les termes de burn-out, de démission, de départ ont émaillé les journées. De très belles rencontres avec de belles personnes qui y croient encore. Les marques de l’histoire de ce territoire ne se dissolvent pas dans le temps. Clin d’œil qui interroge : les autorités ont installé sur un rond-point à l’entrée de la ville une réplique de la porte d’entrée du camp de la transportation (bagne) qui a fermé après la seconde guerre mondiale… Mercredi 19 février 2025 – jour 3 Journée de transition. Un petit au revoir à Saint Laurent du Maroni avec un tour au marché puis la route jusqu’à Cayenne. Le défilement des paysages autour de l’asphalte est propice à la pensée flottante. Les deux journées de la veille ont fait émerger une question induite elle-même par la dernière plage du stage intitulée : Et maintenant, comment refaire collectif ? De cette question, nous nous sommes demandé comment rendre possible, par les enseignants, la reprise en main de leur destin, de leur autonomie de penser et d’agir professionnellement et de se départir le plus possible de l’empreinte de la peur que génère visiblement l’institution. Ce questionnement est venu du récit d’enseignants de CP évoquant l’obligation qui leur est faite d’utiliser sur tout le secteur de Saint Laurent du Maroni, une méthode de lecture dont le titre, Néo, contient en lui-même sinon un clin d’œil funeste, une intention qui en dit long sur le regard porté sur les élèves de cette région. Néo comme néocolonialisme ? L’ambiance du lieu où tout ramène à l’histoire coloniale, de la mise en esclavage à la détention dans les multiples bagnes qui ont constellé la Guyane jusque dans les années 1950 nous a fait faire ce rapprochement que certains trouveront simpliste. Pourtant, ne serait-il pas installé dans l’esprit des commanditaires que ces élèves ne sont pas capables d’autres choses que d’être alphabétisés ? L’excuse d’une maîtrise aléatoire de la langue française est la même que celle qui a présidé aux programmes d’alphabétisation au moment de la création de l’école française dans les années 1870 par un certain Jules Ferry. Le peuple ne pouvait prétendre à plus que savoir déchiffrer un acte d’état civil ou un avis de mobilisation. Il ne s’agissait pas de former des lettrés mais de leur fournir une relative autonomie pour gérer des écrits du quotidien. La réflexion qui a occupé les pensées dans l’habitacle de la petite voiture rouge concerne l’intégration par les enseignants eux-mêmes de l’argument de facilitation que représente l’utilisation de ladite méthode. « Vous verrez, le balisage et la progression de la méthode vous faciliteront la tâche. Tout est prévu, vous n’avez qu’à suivre. » En acceptant cette argumentation, non seulement ils renoncent à se penser capables de penser leur enseignement, en déléguant les choix pédagogiques à la méthode mais ils endossent un statut d’exécutants du tuto que leur impose l’inspecteur. Ainsi l’argument du chef devient l’excuse du débutant. Le plus grave, nous semble-t-il, est que ces enseignants, pour la plupart contractuels, mettent en œuvre des conceptions qu’ils ne revendiqueraient sans doute pas s’ils avaient conscience de ce qu’elles induisent. La question de la soi-disant neutralité de la méthode pourrait devenir un chantier intéressant pour une prochaine formation. Une petite bière Jeune Gueule à l’arrivée à Cayenne et nous sommes repartis dans les ajustements nécessaires pour la seconde session de deux jours… Jeudi 20 février 2025 – jour 4 Nouvelle session de stage à Cayenne. L’ambiance est très différente du stage de Saint Laurent du Maroni. Le lieu, l’université de Guyane donne une couleur plus normée, institutionnelle et urbaine. Un peu moins de 50 participant.es sont présent.es. La proposition de démarrage du stage reste la même qu’à Saint Laurent. « La notion d’esprit critique est un outil de domination ». La discussion a essentiellement porté sur le lien entre esprit critique et domination. Comme à Saint Laurent, le terme même d’esprit critique n’a pas été remis en question par la majorité des participant.es. La conférence interrompue a donné lieu à des échanges très riches. Elle a permis de formuler un certain nombre de questions : – Comment créer des espaces de résistance et de liberté aux discours dominants et aux forces sociales qui nous façonnent ?– Qu’est-ce que la pensée critique, finalement ?– Existe-t-il une forme d’organisation du pouvoir qui n’imposerait pas son savoir ?– Comment penser le rapport à l’autorité dans la famille, dans la classe, de manière à laisser « penser critique » ?– Est-on certain que notre pensée est la nôtre ?– Comment transmettre le savoir indépendamment du pouvoir en place, sans se heurter à notre place de professionnel.le au sein de l’institution ?– A la lumière de la pensée foucaldienne, comment peut-on distinguer la vérité de la croyance ? La discussion s’est à nouveau appuyée sur des expériences professionnelles où le rapport à l’imposition de méthodes et pratiques par la hiérarchie semblait difficilement contournable voire incontestable. La question qui s’est posée est celle de l’acceptation, au-delà des méthodes, des conceptions et des valeurs sous-jacentes. La méthode de lecture NEO, caricature du projet d’alphabétisation de la jeunesse, remet au premier plan la difficulté de perception des fondements idéologiques de cette méthode. La démarche « Que s’est-il passé le 06 février 1934 ? » a mis les participant.es dans une situation problème. Après avoir pris connaissance de documents permettant une contextualisation de l’évènement, 6 groupes ont travaillé à élaborer un positionnement idéologique marqué (extrême droite, socialiste et communiste) afin de préparer la mise en scène d’une commission parlementaire. Les participant.es se sont pris.es au jeu. Le débat a permis de questionner le rôle de l’enseignant.e dans sa posture de sachant.e : faut-il donner tous les éléments à priori ? En quoi la teneur des documents peut-elle inciter à la curiosité ? Les échanges ont mis en valeur qu’il est nécessaire non pas de faire un copier-coller mais de se réapproprier les enjeux d’une démarche quelle quelle soit pour inspirer sa pratique. Une participante a témoigné du réinvestissement d’une démarche vécue du projet de mine « Montagne d’or », animée lors d’un précédent stage. Cette première journée a permis à certain.es de « bouger » dans leur conception des notions d’esprit critique et de pensée critique au fur et à mesure des échanges. Quatre personnes ont fait le choix de s’éclipser discrètement… peut-être les reverrons-nous demain ? Vendredi 21 février 2025 – jour 5 Deuxième et dernier jour du stage à Cayenne. Le nombre de participant.es est resté stable, autour de 40, certaines personnes ayant dû se libérer à un moment ou à un autre car nous sommes en pleine période de carnaval. En ce dernier jour avant les vacances scolaires, les écoles étaient de la fête. La journée débute par un petit moment de retour sur la journée de la veille, chaque participant.e étant invité.e à jeter sur le papier quelques mots-clés ou réflexions et à les partager. Partage, réflexion, mise en pensée, collectif… ont été les points saillants de ce premier retour. Un certain nombre de questions est apparue pendant les échanges, le climat politique général ayant été convoqué dans la discussion : Qui sont nos principaux alliés si ce ne sont les élèves ? Souhaitons-nous former des « citoyens » adaptables à une société profondément inégalitaire ou allons-nous jusqu’à penser nécessaire de former des révolutionnaires capables d’agir et de transformer cette société ? Comment prétendre former à la pensée critique sans être nous-mêmes capables de l’exercer ? Les deux ateliers proposés en parallèle (lecture avec questions préalables autour du texte de Lawrence Lessig et exploration autour de l’utilisation de Chat-GPT) ont rencontré une très forte adhésion. L’atelier Lecture avec questions préalable a été abordé différemment qu’à Saint Laurent du Maroni. Un temps d’échanges sur les différences entre information, savoir et connaissance a permis de faire le lien avec les trois niveaux de question (s’informer, se questionner, réagir) et de s’interroger sur l’importance de la façon dont en tant qu’enseignant.e on formule les questions. L’entrée dans la démarche a été plus facile. Les trois groupes ont produit des affiches pour réagir au texte. Le temps d’échange a été l’occasion de se questionner sur notre servitude volontaire aux règles des sites web et sur la problématique de la privatisation d’internet. Comme un préambule à l’atelier d’écriture de l’après-midi, une des participantes a proposé « d’aller au-delà du rêve » dans nos volontés de reprendre le contrôle sur le code. Comme à Saint-Laurent du Maroni, les stratégies de réécriture de certains passages du texte de l’IA ont été multiples. Le retour sur le dispositif a fait apparaître quelques déplacements chez les participant.es, certain.es exprimant avoir revu leur jugement sur une posture de méfiance, voire de défiance à priori de ces nouvelles technologies. L’après-midi a débuté par la distribution du texte de Jacques Bernardin Interroger notre conception du savoir où l’auteur fait la distinction entre information, connaissance et savoir. Nous avons ensuite distribué aux participant.es le document présentant la notion d’esprit critique sur le site Eduscol. Le travail initié depuis la veille a permis de relever quelques incohérences (l’esprit critique serait quelque chose à posséder et à entretenir, la lucidité imposerait de savoir ce que l’on ignore, l’expertise du débat se repérerait à sa capacité à accepter d’avoir tort…). L’idée d’esprit a également été fortement questionnée. Cet échange a permis de faire référence à Jacques Ardoino autour des statuts d’agent, d’acteur et d’auteur. Au-delà de l’injonction parfois sournoise de responsables hiérarchiques à endosser un rôle d’exécutant (des basses œuvres ?), la question se pose du rôle que l’on assigne nous-mêmes aux élèves. La conception des savoirs et de la manière de les transmettre est un espace à interroger dès lors que se questionne le rapport émancipation/assignation. Le temps d’écriture à partir de fragments d’une interview d’Hannah Arendt (https://youtu.be/lCOxpdXgkHI) a initié un temps de partage de quelques textes. Enfin, à partir de l’invitation à dire sa pépite (ce que je garde), son frigo (ce que je garde au frais), son râteau (ce que je ne garde pas ou ce que je regrette), le temps de bilan de ce stage a fait apparaître l’importance de la rencontre de différentes réalités, le bonheur du partage dans un espace sécurisé, les remerciements pour l’ambition annoncée et vécue de penser par le haut et la nécessité du collectif. Les deux formateurices ont insisté sur le fait qu’iels-mêmes ont grandi intellectuellement grâce à cette aventure collective. Ces deux sessions de formation ont été très politiques pas tant dans le tissage de la relation entre pédagogie et politique que dans l’interrogation sur le rôle que nous décidons d’avoir ou non dans l’installation du rapport de domination/soumission à un cadre de plus en plus autoritaire. L’idée de se repenser capables d’un imaginaire collectif pour penser et agir le monde autrement s’est faite peu à peu jour, certain.es participant.es revendiquant le droit à croire en une utopie réalisable. Après coup, et par esprit d’escalier, nous aurions pu conclure par ce fragment du texte de Etienne de La Boétie Discours de la servitude volontaire : « Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. D’où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n’est de vous ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne vous les emprunte ? Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas les vôtres ? A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes ? Comment oserait-il vous assaillir, s’il n’était d’intelligence avec vous ? Quel mal pourrait-il vous faire, si vous n’étiez les receleurs du larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui vous tue et les traîtres de vous-mêmes ? » Cela pourrait être l’entrée du prochain stage, déjà très attendu… La thématique émergente encore brouillonnante s’intitulant pour l’instant : Pourquoi et comment (s’) éduquer au collectif ? Claire et Dominique
Refonder une institution éducative démocratique, humaniste, moderne 31 décembre 2024 Valérie Pinton Par le collectif Riposte Éducation, auquel participe le GFEN. 6 décembre 2024. Il y a bientôt un an, près d’une cinquantaine de mouvements pédagogiques, associations complémentaires de l’école, associations d’usager·ères, et organisations syndicales, plusieurs centaines de chercheur·es et personnalités de l’éducation lançaient le collectif Riposte éducation, à travers un premier appel rassemblant toutes celles et ceux qui ne peuvent se résigner à une École du tri social. Faisant le constat d’un service public d’éducation « qui va mal », où les inégalités scolaires se creusent, où la réussite scolaire est de plus en plus marquée par l’origine sociale et où les personnels sont à bout, où les enfants et les jeunes sont en souffrance, elles et ils appelaient à rompre avec les politiques éducatives menées depuis 2017 pour « refonder une institution éducative démocratique, humaniste, moderne. » Un an après, nous lançons un nouvel appel dans un contexte politique instable et inquiétant, hostile à l’école publique et face à une nouvelle dégradation du système éducatif en France. Ce contexte appelle à repenser la finalité de notre système éducatif et à définir collectivement son rôle sociétal. Il est urgent de redonner à l’École et à ses personnels, aux parents, aux associations d’éducation populaire et d’éducation nouvelle, les moyens de travailler conjointement à l’épanouissement et à l’émancipation des jeunes, et de retisser les liens humains qui sous-tendent la société. […] LIRE LA SUITE DE L’APPEL et les signataires
Interventions dans des stages syndicaux (2024-2025) 30 décembre 2024 Valérie Pinton Stage de formation syndicale SUD éducation 9219 décembre 2024, ParisLe stage a pour objectif de faire découvrir, de former et de pratiquer des pédagogies émancipatrices et de lutte contre toutes les oppressions. Intervention de Pascal Diard sur la pédagogie critique. (GFEN IDF)en savoir plus Stage pédagogies alternatives et syndicalisme de SUD éducation 93 et 94« Marginaliser la norme ? Normaliser la marge ? » 20-21 janvier 2025 à la Maison des syndicats de Créteil(animation GFEN IDF)en savoir plus Stage FSU-SNUipp 60 « Entrer dans la culture scientifique »9 janvier 2025, CreilÀ l’heure d’une énième refonte des programmes, encore en suspens, concernant notamment la mise en place de la méthode « Singapour » en cycle 2, la FSU-SNUipp 60 invite les personnels à mettre en perspective les fondements de la culture scientifique sous l’angle de l’éducation nouvelle. Entrer dans la culture scientifique, n’est-ce pas d’abord se questionner et conceptualiser ? Le stage sera organisé sur la base de deux ateliers du GFEN : le problème sans question et la mesure du temps.Avec les interventions de Pascal Diard et Laurent Carceles du GFEN IDF. en savoir plus Stage CGT-Educ’Action académie de Créteil« Pédagogie : entre théorie, analyses collectives et pratiques »4 février 2025, Montreuil(animation GFEN IDF)en savoir plus Stage SUD éducation 35 « Pédagogies émancipatrices 3/4″25 mars 2025, RennesAu programme : – “le problème sans question” : La démarche pour questionner les questions des profs– “les allumettes” : Pour interroger la boite noire des pratiques pédagogiques– “lire en polonais” : Qu’est-ce que cela veut dire LIRE ?(animation GFEN IDF)en savoir plus Stage SUD éducation Tarn « Pédagogies émancipatrices« 20 et 21 mars 2025, AlbiPartant du constat que l’éducation nationale reproduit les systèmes de dominations et d’oppressions, ce stage a pour objectif de réfléchir à transformer l’éducation nationale et nos pratiques pour plus de justice pour toutes et tous (élèves et personnels).(animation GFEN IDF) en savoir plus Stage FSU-SNUipp 79 « Pédagogies alternatives : faire la classe autrement »3 avril 2025, Niort« COOPERATIVES, FREINET, MONTESSORI, ACTIVES, NOUVELLES, ÉCOLE DEHORS … Il existe une multitude de pédagogies innovantes ou simplement différentes, le SNUipp-FSU des Deux-Sèvres propose une journée de réflexion sur ce thème et des ateliers pour donner des outils aux collègues qui souhaitent s’engager dans ces pédagogies.Nous découvrirons la philosophie de différentes pédagogies alternatives, et nous proposerons des partages d’expériences avec des enseignants de notre département.Nous souhaitons aussi lier l’apport sur ces pédagogiques avec ce que nous vivons actuellement à l’Éducation Nationale. Nous aborderons les risques de la politique du Choc des Savoirs et l’importance des pédagogies alternatives dans ce contexte. » en savoir plusInterventions de Jacqueline Bonnard (GFEN 37) et Sylvie Lange (GFEN IDF)
Formation des cadres et militants des mouvements de Convergence(s) 17 décembre 2024 Valérie Pinton Le dossier reprend les contenus et démarches de la formation organisée pour la première fois lors de la biennale 2024 à Nantes. Ce sont des « traces » pour les participant.e.s mais le document peut aussi être un support intéressant pour transférer cette initiative ici ou ailleurs … Lire Voir aussi Retour sur la 4e Biennale Internationale de l’Education Nouvelle – Nantes
Comment parvenir à une école égalitaire et démocratique ? Conférence-débat, 21 novembre 20 novembre 2024 Valérie Pinton Jeudi 21 novembre 2024, 20h Kursaal – salle Ory- Besançon
Une formation adossée à la Biennale de l’Éducation nouvelle à Nantes 8 novembre 2024 Valérie Pinton Dans le cadre de la Biennale internationale de l’Éducation Nouvelle de Nantes (30 oct-2 nov. 2024), « Convergence(s) pour l’Éducation Nouvelle » a mis en place en amont de la biennale et sur le même site, trois journées de formation pour 80 personnes. Cette formation, destinée aux cadres et aux militants des différents mouvements et fédérations internationales qui composent Convergences, a eu lieu du 27 au 29 octobre, juste avant la biennale. Les problématiques abordées ont été les suivantes. Qu’est-ce que l’Éducation nouvelle et pourquoi est-elle toujours et plus que jamais « nouvelle » ? Quelle est son histoire et pourquoi nous éclaire-t-elle pour mieux faire face aux enjeux d’aujourd’hui ? A quoi reconnaît-on qu’une activité, une formation incarnent les principes de l’Éducation nouvelle d’émancipation et de solidarité ? Comment préparer et animer une activité ou une formation selon ces principes ? L’équipe d’encadrement était constituée par un groupe interdisciplinaire et international comportant des cadres associatifs, des formateurs et des universitaires spécialistes de l’Éducation Nouvelle issus des mouvements fondateurs de Convergences (CEMEA, GFEN, FICEMEA, LIEN) et venus de France, Belgique, Espagne, Italie, Sénégal. Ce groupe, coordonné par Philippe Meirieu, a assuré aussi la supervision de la dernière journée. Cette formation a été conçue à deux échelons : – Une formation de formateurs destinée à former des personnes pour qu’elles encadrent elles-mêmes, ensuite, des formations sur l’Éducation Nouvelle, son histoire et son actualité, ses principes et sa mise en œuvre, ses fondements et ses méthodes. – Une formation de base sur l’Éducation nouvelle destinée à des militantes et militants qui veulent découvrir ou commencer à approfondir la thématique de l’Éducation nouvelle afin de mieux comprendre les enjeux de leur engagement. La formation de base destinée aux militantes et militants est animée par les 30 stagiaires de la formation de formateurs, ces derniers travaillant à mettre en œuvre les découvertes qu’ils auront faites dans leur propre stage. Les objectifs de ces formations étaient communs : Inscrire l’Éducation Nouvelle dans son histoire. Identifier les principes et les tensions de l’Éducation Nouvelle. Relier les apports de l’Éducation Nouvelle aux questions sociétales et éducatives contemporaines. Percevoir la nécessaire cohérence entre les valeurs de l’Éducation Nouvelle et les méthodes qu’elle permet de mettre en œuvre. Intégrer dans sa posture et ses pratiques les valeurs et principes de l’Éducation Nouvelle. Les contenus étaient également identiques, parmi lesquels : – Histoire de l’Éducation Nouvelle : les précurseurs, la dynamique dès 1899, la création du LIEN en 1921, les congrès du LIEN et les problématiques qui y ont été débattues, l’Éducation Nouvelle depuis 1945 jusqu’à nos jours, les liens entre l’Éducation nouvelle et l’Éducation populaire. – Philosophie de l’Éducation Nouvelle : les conceptions de l’enfance (Éducation Nouvelle et Droits de l’Enfant), les conceptions de l’éducation (principes d’éducabilité et de liberté, formes de l’autorité en Éducation Nouvelle), les conceptions de l’apprentissage en Éducation Nouvelle (constructivisme, béhaviorisme, phénoménologie), les conceptions du rapport entre éducation scolaire et éducation non-scolaire, les conceptions du rapport entre pédagogie et politique, Éducation nouvelle et émancipation. – Dispositifs de l’Éducation nouvelle : la question du transfert des connaissances et pratiques et la construction de l’autonomie et de l’évaluation en Éducation Nouvelle. Les stagiaires se sont interrogés sur 5 thématiques : – Éducabilité : réalité ou utopie ? – La place de la personne en Éducation nouvelle – Dépasser les paradoxes de l’Éducation nouvelle – Créations mathématiques en Éducation nouvelle – Deux techniques en Éducation nouvelle : le quoi de neuf et la classe-promenade. L’originalité de cette formation a consisté à former 30 formateurs et formatrices les 2 premières journées, qui à leur tour devaient former une cinquantaine de militant.e.s venu.e.s le troisième jour. Ils et elles ont donc vécu des situations d’apprentissage qu’ils ont dû s’approprier très vite pour construire la formation au deuxième niveau. En effet, il est apparu essentiel que la formation de formateurs ne se limite pas à envisager les modalités d’une formation mais permette un véritable transfert des compétences dans la préparation et l’animation d’une formation. Le principe d’isomorphisme en Éducation Nouvelle est particulièrement fécond. « Les participants ne retiennent pas ce qu’on leur a dit de faire mais ce qu’on a fait avec eux. » Les deux échelons de cette formation ont été appréciés des stagiaires et le défi que les 6 encadrant.e.s s’étaient lancé a été relevé avec brio, enthousiasme et sérieux par les 30 formateurs. A renouveler en France ou ailleurs ! Pourquoi pas ? Isabelle LARDON Lire le dossier « Traces et illustrations » de cette formation.
Biennale 2024 : chasser la grisaille du ciel et des esprits ! 7 novembre 2024 Valérie Pinton Après deux éditions à Poitiers en 2017 et 2019 et un passage par Bruxelles en 2022, c’est le lycée agricole Jules Rieffel de Saint-Herblain, en bordure de Nantes, qui a accueilli la 4e Biennale Internationale de l’Éducation Nouvelle en cet automne 2024. 26 pays représentés (il devait y en avoir près de 40 mais la politique de délivrance des visas pour l’espace Schengen s’est encore raidie…), près de 500 biennalistes, environ 80 ateliers, 30 débats officiels aux côtés de ceux qui s’initient spontanément… le tout structuré en 5 axes qui résument les défis de l’Éducation Nouvelle au XXIe siècle : l’échec scolaire et ses liens avec les questions sociales ; la place et le devenir de l’Éducation Populaire et de l’Éducation Nouvelle dans notre société ; la marchandisation de l’éducation face aux défis de la coopération et de la dimension internationale ; la montée des populismes et des totalitarismes ; les défis écologiques… Les tendances que l’on voit monter en Europe et ailleurs dans le monde ne sont pas joyeuses. Des camarades libanaises et palestiniens ont réussi à nous rejoindre comme un signal d’espoir, tandis que d’autres d’Ukraine ou de Russie n’ont pu nous rallier. Pour couronner le tout, la météo ne fut pas au rendez-vous, les nuages s’évertuant à ne laisser filtrer aucun rayon de soleil sur l’étang de la Gournerie qui jouxte le lycée. En conséquence, il nous aura aussi fallu chauffer l’imposant chapiteau monté pour l’occasion. Les biennales, en à peine 7 ans, sont devenues un rendez-vous d’importance dans le champ de l’Éducation Nouvelle, l’édition bruxelloise ayant sensiblement élargi les membres de cette dynamique de convergences au départ du Manifeste qui y avait été adopté. C’est un rassemblement, un lieu d’échanges et de ressourcement, un momentum politique. À l’ouverture, les enjeux sont rappelés : montée des extrêmes droites et des idées réactionnaires, dégradation de notre environnement, génocides, recul des droits des filles et des femmes, discriminations qui s’accentuent, casse des services publics, tri et sélection qui renforcent la reproduction sociale, montée de l’individualisme au détriment du collectif… « Du moins pire au moins pire, n’arriverions-nous pas à quelque chose d’inacceptable ? » Bien évidemment ces sombres réalités ne sont pas de notre fait. Pour autant, il nous a semblé nécessaire de ne pas négliger notre part de responsabilité en nous imposant un regard critique sur nous-mêmes pour dépasser nos divergences et identifier les courants qui nous entraînent parfois loin de la justice et de l’émancipation de chacun-e. […] Lire la suite en téléchargeant le texte
Retour sur la 4e Biennale Internationale de l’Education Nouvelle – Nantes 5 novembre 2024 Valérie Pinton Podcasts, vidéos, textes, reportages… de la Biennale sont à retrouver sur le site de Convergence(s) pour l’Education Nouvelle Après Poitiers et Bruxelles, la 4e Biennale s’est tenue à Saint Herblain du 30 octobre au 2 novembre 2024. Près de 500 personnes se sont réunies autour de 5 axes de travail, 5 enjeux prioritaires sur lesquels il était proposé que la Biennale puisse échanger mais aussi produire un positionnement : Éducation Nouvelle et échec scolaire socialement marqué Éducation globale, Éducation Populaire, Éducation Nouvelle L’Éducation Nouvelle face aux totalitarismes et populismes L’Éducation nouvelle face au défi écologique Privatisation, marchandisation, coopération, internationalismePrésentation des axes 25 débats, 90 ateliers et des rencontres ont permis de d’échanger, débattre, confronter et partager : Discours d’ouverture de la Biennale 2024 Lire Discours de clôture : Nos réflexions collectives autour des axes de travail Lire Rencontre avec Edwy Plenel « L’éducation nouvelle contre l’extrême droite » Ecouter Rencontre avec Monique Pinçon-Charlot sur le rapport des ultra riches avec l’éducation nouvelle Ecouter Radio Convergence(s), animée par les membres de l’OCCE Ecouter les reportages dont celui sur :– la formation en amont de la Biennale « L’Éducation Nouvelle face aux défis d’aujourd’hui » animée par une équipe internationale coordonnée par Philippe Meirieu. En voir d’avantage sur le site de Convergence(s) pour l’Education Nouvelle Et sur le Café Pédagogique :– « Que retenir de la biennale internationale de l’éducation nouvelle ? » Lire– « A l’école néolibérale, enseigner n’est plus un métier » Lire au sujet de la conférence gesticulée que l’on peut (re)voir ici