Dernières Boîtes à lire 12 décembre 2024 Valérie Pinton Boîte à lire de la Lettre d’Informations : d’avril 2021 voir de juillet 2021 voir d’octobre 2021 voir de janvier 2022 voir de juin 2022 voir de mars 2023 voir de novembre 2023 voir d’avril 2024 voir de décembre 2024 voir
Lettre d’informations – Décembre 2024 12 décembre 2024 Valérie Pinton Lettre d’informations – décembre 2024 N° 38- décembre 2024 Relever le défi de la démocratisation Philippe Lahiani Intervention au débat public « Comment parvenir à une école égalitaire et démocratique ? » à l’initiative de : À gauche citoyens !, Ensemble, Génération.S, NPA – Besançon, 21 novembre. Le GFEN est une association, mouvement de recherche et de formation en éducation. Il a été fondé en 1921 en réaction à la boucherie de 14-18. Depuis les années 80, en opposition à l’idéologie des dons, des talents, du mérite, il a pour slogan « Tous capables » et propose des ponts entre recherche, formation et pratiques sur le terrain de la maternelle à l’université, dans toutes les disciplines, dans comme hors l’école. Plus de cinquante ouvrages témoignent de pratiques pour transformer les modalités d’apprentissage de nature à permettre l’engagement intellectuel de chacun et la compréhension partagée. Un passé récent qui marque encore le présent C’est dans les années 60 que les réformes Berthoin et Fouchet prolongent la scolarité de 14 à 16 ans puis la réforme Haby qui, en 1975 ouvre le secondaire à tous les élèves en instaurant le collège unique. Beaucoup pensaient alors qu’ouvrir le collège à tous permettrait une véritable démocratisation. Mais, dans ces mêmes années, de grandes enquêtes statistiques mettent en évidence que, dès l’école primaire, le milieu social, mais aussi les comportements et aspirations des familles et l’origine géographique, sont des déterminants massifs pour la réussite scolaire. Aujourd’hui encore, si on ne peut nier les effets de massification qui montrent une augmentation des bacheliers et une baisse des sorties sans qualification, force est de constater que les enfants de milieux populaires réussissent moins bien que les enfants de cadres. Selon une note de l’Observatoire des inégalités (2008) « Les catégories sociales les moins favorisées (…) les enfants d’ouvriers, d’employés et des sans activité représentent 84 % des élèves en difficulté alors qu’ils constituent la moitié des jeunes qui suivent un enseignement général ». […] Lire la suite Dernières parutions Retour sur la 4e Biennale – Podcasts, vidéos, textes, reportages… de la Biennale lire et écouter – Une formation adossée à la Biennale de l’Éducation nouvelle à Nantes lire – Biennale 2024 : chasser la grisaille du ciel et des esprits ! lire – Prise de position de la Biennale sur la non-obtention des visas lire Actualités du GFEN – Qualiopi : la certification du GFEN pour ses actions de formation est renouvelée jusqu’au 2 janvier 2028 ! certification actuelle – Audition par le CESE de Jacques Bernardin & rapport de la commission. Lire le rapport « Réussite à l’École, réussite de l’École » – Le congrès du GFEN se tiendra entre le 25 octobre et le 2 novembre 2025 sur 3 jours (dates à préciser) En régions – Echange sur le thème de l’évaluation du GFEN du Lyonnais (14 décembre) – Café-philo « Pourquoi aurions-nous besoin de spiritualité ? » GFEN Philosophie (14 déc.) – Réunion du GFEN Langues (14 décembre) – Atelier d’écriture du secteur Ecriture de Rhône-Alpes (16 décembre) – Atelier d’écriture, GFEN Sud Ouest (14 janv.) – Ateliers « Philomath » & « Mahmoud Darwich » GFEN lle de France (18 janvier) – « Enseigner l’histoire, oui, mais comment ? » GFEN Provence (25 janvier) L’agenda des groupes et secteurs planifier Avec nos partenaires – Retour sur le stage « Ecrire avec les arts plastiques » organisé par la FSU SNUipp 70 et animé par le GFEN Arts Plastiques, recherche et création voir – Formations du secteur Langues du GFEN à la demande de Lire et Ecrire en Belgique voir – Stage syndical SNES FSU 45 « Formation du citoyen et laïcité », le 17 décembre à Orléans, animé par le GFEN 37 Boîte à lire – Actualités des livres, des revues... voir – « Transmettre, former, transformer. Quels indispensables ? » Lire et écouter l’intervention de Maria-Alice Médioni à Bruxelles, à la demande de Lire et Ecrire Communautaire Visites et plus – A l’école néolibérale, enseigner n’est plus un métier (conférence gesticulée)– Au boulot ! un film de Gilles Perret et François Ruffin– Jacques Prévert, rêveur d’images, Musée de Montmartre– Nadia Léger. Une femme d’avant-garde, musée Maillol– Préau des Accoules. Musée des enfants à MarseilleSuivez le guide S’inscrire à la Lettre d’informations Adhérer au GFEN GFEN – 14 avenue Spinoza – 94200 Ivry sur Seine – www.gfen.asso.fr .
Interventions du GFEN Langues 6 décembre 2024 Valérie Pinton En Belgique, interventions à la demande de : Lire et Ecrire Communautaire : Conférence le 19 novembre 2024 : Transmettre, former, transformer. Quels indispensables ?, dans le cadre du Séminaire : « Comment apprend-on sa “pratique de formateur.trice” alpha ? En pratiquant !… oui mais pas seulement » (MA Médioni)Voir le diaporama de l’intervention (site de Maria-Alice Médioni)Ecouter l’enregistrement audio de l’intervention, le texte et le diaporama (site de Lire et Ecrire) Lire et écrire Bruxelles : 2 formations Quand travailler avec un groupe hétérogène devient une véritable opportunité, 20, 21, 22 novembre 2024 (MA Médioni) Comment travailler le cinéma en alphabétisation, 25, 26, 27 novembre 2024 (MA Médioni et N. Fareneau). Lire et écrire Bruxelles : 1 formation : Construction de démarches d’auto-socio-construction en grammaire, 24, 25, 26 février 2025 (MA Médioni)
Journée d’études de l’INJEP « L’animation : actualité des pratiques professionnelles et regards des sciences sociales » 10 décembre 5 décembre 2024 Valérie Pinton L’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP) vous convie à une journée d’études et d’échanges autour de l’animation socioculturelle, le mardi 10 décembre 2024 à Paris, à l’occasion de la parution d’un Cahier de l’Action sur l’animation et de 4 recherches soutenues par l’INJEP. Ces contributions montrent que les professionnels du milieu de l’animation sont en première ligne face aux enjeux sociétaux contemporains tels que le genre, l’environnement ou le numérique. Ils sont confrontés à des mutations sociales et politiques qui impactent leurs contextes d’exercice, leurs référentiels et leurs activités professionnelles. Cette journée proposera notamment de s’interroger autour des questions suivantes : quelles pratiques pour penser l’animation ? Comment penser le travail d’animateur et d’animatrice ? Quelle prise en compte des attentes des jeunes ? Quels enjeux à venir pour le secteur ? Faut-il repenser la formation des animateurs et des directeurs ?L’INJEP vous invite à échanger autour de ce sujet le mardi 10 décembre 2024 à l’annexe de la mairie du 14ème arrondissement de Paris, de 9h15 à 16h45 en présence d’experts et expertes de ces thématiques. Au programme : 9h15 – Accueil café9h45 – Mots d’accueil10h – Penser l’animation et son inscription locale : retours d’expériences (autour du Cahiers de l’Action numéro 62)11h30 – Prendre en compte les attentes et besoins des enfants et des adolescents dans l’animation : présentation de deux recherches soutenues par l’INJEP12h30 – Pause déjeuner libre14h – Le travail de l’animation : présentation de deux recherches soutenues par l’INJEP15h – Table ronde sur l’animation aujourd’hui : renouvellement des approches, nouvelles questions et perspectives16h30 – Clôture de la journée En savoir plus et s’inscrire
Cités éducatives. Rencontre OZP du 4 décembre 3 décembre 2024 Valérie Pinton Cités éducativesRencontre OZP le mercredi 4 décembre 2024 de 17h précises à 19h, (en présentiel et en distanciel) Lieu : Collège Poquelin6 rue MolièreParis 2eMétro Palais Royal ou PyramidesEntrée libre sans inscription Lors de cette cinquième Rencontre OZP sur ce thème, Cintia Indarramendi, maîtresse de conférences à l’Université Paris 8, qui coordonne depuis 2022 deux dispositifs d’évaluation des Cités éducatives en Seine Saint Denis, analysera la place de ce dispositif dans le paysage politique actuel ainsi que les modalités de gouvernance au sein de la Troïka et les processus de définition des axes stratégiques et de sélection des actions éducatives.Que financent les Cités éducatives ? Que pouvons-nous dire sur les effets de ces actions ? L’axe transversal de cette présentation interrogera les possibilités et les limites des Cités éducatives comme moyen de lutte contre les inégalités éducatives et scolaires. Pour participer à la réunion en distanciel
Illettrisme et innumérisme : les nouveaux chiffres analysées par l’ANLCI 3 décembre 2024 Valérie Pinton L’Insee a publié en avril 2024 les résultats de l’enquête Formation Tout au Long de la Vie (FLV). Les résultats mettent en évidence que 4% des personnes âgées de 18 à 64 ans ayant débuté leur scolarité en France peuvent être considérées en situation d’illettrisme. Cela représente 1.400.000 personnes. L’Observatoire de l’illettrisme et de l’illectronisme de l’Agence Nationale de Lutte contre l’Illettrisme a analysé le module « compétences » de l’enquête FLV. Il communique aujourd’hui une synthèse des chiffres clés de l’illettrisme et de l’illectronisme destinée à éclairer les décisions et les actions. Parmi les personnes âgées de 18 à 64 ans, une personne sur dix rencontres des fortes difficultés dans au moins une des compétences de base enquêtées, à savoir : identifier les mots, comprendre le texte, écrire et compter.Lorsque l’on s’intéresse aux personnes en forte difficulté, la moitié a plus de 45 ans mais les jeunes représentent une part sensible de celles-ci. La moitié des personnes en forte difficulté est en emploi. Un quart vit dans un ménage qui bénéficie du RSA. 18 % des demandeurs d’emploi sont en forte difficulté en littératie et numératie. Ce taux monte à 25% pour les demandeurs d’emploi ayant plus de deux ans de chômage. A retrouver sur le site de l’anlci : La publication complète de l’Observatoire Le communiqué de presse
Relever le défi de la démocratisation, par Philippe LAHIANI (GFEN) 3 décembre 2024 Valérie Pinton Intervention au débat public « Comment parvenir à une école égalitaire et démocratique ? » à l’initiative de : À gauche citoyens !, Ensemble, Génération.S, NPA Besançon, 21 novembre 2024 Télécharger le texte Présentation Le GFEN (Groupe Français d’Éducation Nouvelle) est une association, mouvement de recherche et de formation en éducation. Il a été fondé en 1921 en réaction à la boucherie de 14-18. Depuis les années 80, en opposition à l’idéologie des dons, des talents, du mérite, il a pour slogan « Tous capables » et propose des ponts entre recherche, formation et pratiques sur le terrain de la maternelle à l’université, dans toutes les disciplines, dans comme hors l’école. Plus de cinquante ouvrages témoignent de pratiques pour transformer les modalités d’apprentissage de nature à permettre l’engagement intellectuel de chacun et la compréhension partagée. Un passé récent qui marque encore le présent C’est dans les années 60 que les réformes Berthoin et Fouchet prolongent la scolarité de 14 à 16 ans puis la réforme Haby qui, en 1975 ouvre le secondaire à tous les élèves en instaurant le collège unique. Beaucoup pensaient alors qu’ouvrir le collège à tous permettrait une véritable démocratisation. Mais, dans ces mêmes années, de grandes enquêtes statistiques mettent en évidence que, dès l’école primaire, le milieu social, mais aussi les comportements et aspirations des familles et l’origine géographique, sont des déterminants massifs pour la réussite scolaire. Aujourd’hui encore, si on ne peut nier les effets de massification qui montrent une augmentation des bacheliers et une baisse des sorties sans qualification, force est de constater que les enfants de milieux populaires réussissent moins bien que les enfants de cadres. Selon une note de l’Observatoire des inégalités (2008) « Les catégories sociales les moins favorisées (…) les enfants d’ouvriers, d’employés et des sans activité représentent 84 % des élèves en difficulté alors qu’ils constituent la moitié des jeunes qui suivent un enseignement général ». Quand la réussite scolaire proposée à tous (ce qui n’était pas le cas auparavant) est refusée à certains il faut trouver une explication. Les premières tentatives d’explication furent celle d’un déficit d’intelligence : la fameuse théorie des dons qui fait des enfants de pauvres de pauvres enfants. Mais les recherches, notamment celles sur le cerveau, ne découvrirent jamais le gêne de la bêtise et montrèrent que l’acquis prime sur l’inné. Ce sont les expériences sociales qui permettent au cerveau de se développer biologiquement. En 1974, pour contester cette théorie, le GFEN publiera « L’échec scolaire : doué ou non doué ? ». Livre qui rencontra un grand succès, au-delà des professionnels de l’éducation. Puis il y eut les théories du handicap socio culturel (dans une falsification de la théorie Bourdieusienne) qui ont mis en cause la responsabilité des familles de milieux populaires, dans l’échec de leurs enfants (on comprendra que ces familles aient des réserves, voire se méfient de l’école). Des sociologues comme Bourdieu développent une théorie de la reproduction dont la thèse centrale est que de façon indéniable le système éducatif transforme les injustices et les inégalités sociales en inégalités scolaires ; ce qui, en retour, justifie les inégalités sociales et substitue aux privilèges de la naissance ceux du mérite certifié par l’école. Ils développent l’idée que c’est par ses valeurs et ses pratiques, que l’École est en connivence avec les valeurs et pratiques qui sont celles des classes moyennes et supérieures et en décalage – voire en contradiction ou conflit – avec celles des milieux populaires, devenant handicapantes pour ceux-ci. Bourdieu parlera de la violence symbolique de l’École quand celle-ci est indifférente aux différences, quand elle s’adresse à tous de la même façon en supposant un déjà là chez chacun, quand elle fonctionne sur des implicites partagés par quelques uns (ceux qu’il appellera les héritiers), quand elle ne donne pas explicitement à tous ce qu’elle exige de chacun. Mais ces théories sociologiques, si elles permettent d’expliquer le phénomène indéniable de la reproduction sont impuissantes à expliquer les cas atypiques qui ne sont pas rares et vont chercher les manques ou ce qui fait distance du côté de l’enfant et de sa famille sans véritablement interroger les pratiques de l’École ! Interroger le rapport à l’école et au savoir des élèves À partir des années 80, un autre courant de la recherche va s’interroger sur la nature des difficultés des élèves pour essayer de comprendre pourquoi des enfants qui ont tout (sociologiquement) pour réussir échouent et pourquoi d’autres qui auraient tout pour échouer (enfants de chômeur et/ou d’immigré et/ou vivant dans une famille monoparentale pauvre…) réussissent, parfois même brillamment. Ils vont interroger des centaines d’élèves pour connaître le sens qu’ils donnent à leur présence à l’École et à leur scolarité en leur demandant « Pourquoi apprendre ? ». L’hypothèse de ces chercheurs est que selon le sens que les élèves donnent à leur présence à l’école ils vont travailler de manière différente, utiliser des moyens en correspondance avec ce sens donné. D’où la deuxième question posée à ces élèves : « Comment fais-tu pour apprendre ? » Pour certains, l’école est faite pour avoir des bonnes notes, passer de classe en classe et accéder au « bon métier ». Ils n’investissent que ce qui leur apparaît utile à ces fins et interrogent la valeur des contenus (« A quoi ça sert ? » demandent-ils). Le savoir apparaît comme un objet extérieur que l’on reçoit en vue de le stocker avant de le restituer. Apprendre consiste ainsi à « écouter l’enseignant », à mémoriser « par cœur, surtout si on a un contrôle le lendemain ». Dans une conception émiettée des activités et des contenus, les situations se succèdent sans lien les unes avec les autres, ni avec des contenus qui les justifient. Dans un tel flou, les élèves restent dans une dépendance excessive à l’enseignant, duquel ils attendent tout. D’autres élèves n’oublient pas que l’école permet d’obtenir des certifications permettant de choisir son métier, mais y trouvent d’autres bénéfices culturels ou symboliques : leur développement, l’émancipation. Le projet professionnel s’élabore au fil de l’expérience scolaire et des centres d’intérêts qui en émergent. Résultat d’une activité faite de recherche et d’erreurs rectifiées, savoir est important car cela permet d’exercer son intelligence, de comprendre le monde en échangeant avec d’autres. L’apprentissage est conçu comme processus nécessitant l’engagement personnel, dans la durée. Apprendre consiste surtout à comprendre. Interroger les pratiques Les derniers ministres de l’Éducation nationale font des fondamentaux un axe essentiel de leur politique éducative et multiplient injonctions et évaluation standardisées afin d’en vérifier la mise en œuvre. Avec le retour du mantra « Lire, écrire, compter », classique dans les périodes conservatrices, l’horizon scolaire s’est rétréci, au détriment d’autres domaines (arts, sciences, EPS), pourtant sources de questionnements propres à motiver l’accès à ces fondamentaux, à en diversifier et multiplier l’usage. Ces fondamentaux sont pensés à courte vue, réduits à des gymnastiques combinatoires et à la mise en place d’automatismes, contribuant à appauvrir la pédagogie, dans une logique d’école à deux vitesses. Viser la réussite à l’école et de l’école nécessite de repenser ce qui en est au cœur : la transmission des savoirs. On a longtemps pensé que cela allait de soi, renvoyant à la bonne volonté, au sérieux du travail, autrement dit au « mérite » personnel : la réalité dément cette croyance. Les mobiles d’investir la scolarité, la valeur accordée aux contenus, la façon d’appréhender les situations d’apprentissage sont divers selon les univers sociaux. Enrayer les inégalités exige d’en tenir compte, avec lucidité et détermination. Réduire ou simplifier les contenus s’est avéré une impasse. Multiplier les dispositifs supplétifs également, dès lors que l’ordinaire des pratiques reste inchangé. Qu’est-ce qui peut expliquer la permanence des discriminations ? D’une part, le regard sur les élèves, plus marqué par le jugement (élèves inattentifs, lents, peu autonomes…) que par la compréhension de leurs univers intellectuel ; d’autre part, une conception faible des savoirs, considérés a priori comme dignes d’intérêt et présentés dans l’évidence de leur forme faite. Une ambition à soutenir : Tous capables ! Dès les années 80, ce sera le slogan du GFEN. « Tous les élèves sont capables d’apprendre et de progresser » : ce principe est encore inscrit dans la Loi d’orientation. Cependant, les conceptions fatalistes, les injonctions contradictoires perdurent et alimentent les renoncements. Or, si chacun est tributaire d’une histoire passée, l’avenir reste ouvert aux changements, les scientifiques le confirment avec la notion de plasticité cérébrale. Autrement dit, il y a trop souvent méconnaissance et/ou minoration du potentiel transformateur des situations, pratiques et projets vécus, propres à dénouer les blocages, stimuler l’intérêt, aiguillonner la pensée, sortir du sentiment d’impuissance et relancer le développement. La fausse évidence des savoirs : Quel sens ? Si les savoirs ont une valeur, c’est moins en tant qu’objets de transaction scolaire et sociale (pour la note, passer, le métier) qu’au regard de leur valeur anthropologique opératoire. Ce sont des outils d’émancipation des fatalités, des moyens pour l’humain d’échapper à l’étroitesse et aux déterminismes de sa condition. Fruits d’élaborations socio-historiques, de brassages et d’emprunts entre les peuples, de ruptures et de remaniements successifs, les savoirs ont permis de construire des repères communs et de répondre à des problèmes initialement vitaux et pratiques : chaque nouvelle génération mérite d’y être initiée par l’école. Cette question des origines des savoirs fait puissamment sens, quel que soit l’âge et l’origine sociale des élèves. Bien souvent, le savoir scolaire percute le « bon sens », déstabilise ce que l’on croyait connaître. Ainsi à l’école, la tomate n’est pas un légume mais un fruit, le soleil ne se couche pas, la laine n’est pas chaude et l’eau ne s’évapore pas à 100°… Accéder à la vérité exige l’examen critique des connaissances familières. G. Bachelard parle d’obstacles épistémologiques : ne pas savoir gêne moins que revenir sur ce qu’on croit savoir ! Dans toutes disciplines et à tous niveaux, les contenus méritent d’être considérés avec attention, afin de déterminer ce qu’il est essentiel de faire comprendre, au regard de là où les élèves en sont. La réflexion épistémologique éclaire l’origine et la genèse des contenus : question clé du sens des savoirs, du contexte problématique de leur émergence et des étapes constitutives qui les ont façonnés. C’est moins par une approche édulcorée des contenus qu’en restituant leur dimension culturelle et leur profondeur conceptuelle que l’on peut engager tous les élèves dans l’aventure de la connaissance. En conclusion, pour parvenir à une école égalitaire et démocratique L’avenir de l’école a besoin d’une ambition politique : Vise-t-on une démocratisation restreinte ou élargie ? S’agit-il d’élargir le périmètre de recrutement de l’élite ou de promouvoir l’ensemble de la population ? Question posée à la sortie de la guerre par Wallon, qui se repose aujourd’hui. Efficacité rime avec équité : tout le monde profite d’une attention accrue à la réussite de tous. Cette impulsion sert d’horizon structurant à tous niveaux. L’avenir de l’école a besoin d’un service public fort Qui seul un est en mesure de soutenir et d’organiser la mixité sociale et scolaire, facteur clé de stimulation réciproque : les sociologues parlent « d’effet de contexte ». Outre l’implantation des établissements, la carte scolaire y contribue, comme la composition des classes. Autre élément : un tronc commun véritable, sans redoublement, sans classes de niveau[1], jusqu’au terme de la scolarité obligatoire (jusqu’à quel âge ? : Le plan Langevin/Wallon – tous deux anciens présidents du GFEN – l’envisageait jusqu’à 18 ans… en 1947.) L’avenir de l’école a besoin d’enseignants formés à la réussite de tous Enseigner est un métier créatif de conception. Imaginer la progression conceptuelle (ce qu’il y a à comprendre, à travers différentes séances), mais aussi le processus de conceptualisation (la manière dont on va faire progresser la réflexion). Mobiliser chacun, mettre en scène des ruptures avec les conceptions points de vue antérieurs des élèves, provoquer des prises de consciences, des changements d’orientation, bref « mettre la pensée en culture ». Enseigner est un métier qui nécessite un accompagnement des équipes et aussi une solide formation initiale et continue. Formation et accompagnement, dans une articulation dialectique pratique / théorie / pratique qui permette la prise de conscience des effets proprement pédagogiques sur les scolarités et de leur résonance avec les conditions sociales des élèves.
Stage « Ecrire avec les arts plastiques » organisé par la FSU SNUipp 70 et animé par le GFEN 2 décembre 2024 Valérie Pinton Retour en images sur le stage qui s’est tenu à Vesoul, le 28 novembre 2024 et qui était animé par Hélène Cohen Solal et Nathalie Cuxac du secteur Arts plastiques, recherche et création du GFEN, ainsi que Philippe Lahiani (GFEN Franche-Comté). « Journée artistique réussie pour les syndiqué·es de la FSU-SNUip 70 !On recommencera, ça c’est sûr ! Sans chercher à compenser le manque cruel de formation continue, la FSU-SNUipp 70 propose des temps collectifs, coopératifs, d’échanges entre collègues qui font du bien professionnellement, qui redonne une dynamique à notre métier.Un grand MERCI à Hélène et Philippe du GFEN qui reviendront prochainement…« Publié sur le site du SNUIpp 70, le 29 novembre 2024
PV BN (bureau national) 26 novembre 2024 Valérie Pinton Procès-verbaux et documents de travail : 2024 30 novembre-1er décembre 20245-6 octobre 2024 1-2 juin 2024 9-10 mars 2024 2023 2-3 décembre 2023 23-24 septembre 2023 10-11 juin 2023 25-26 mars 2023 2022 10-11 décembre 2022 24-25 septembre 2022 11-12 juin 2022 12-13 mars 2022 202111-12 décembre 202125-26 septembre 20215-6 juin 202113 mars 2021 20205 décembre 20207 & 8 mars 202013 juin 202026 septembre 2020 201930 novembre & 1er décembre 201928-29 septembre 201911-12 mai 20199-10 mars 2019
Journée d’Etude de l’Iréa « Apprendre ensemble, Vivre ensemble » le 27 novembre 20 novembre 2024 Valérie Pinton Organisé par Iréa Sgen-cfdt institut de recherches, d’études et d’animation Bourse centrale du travail, Salle : Eugène Pottier – 3 rue du Château d’Eau – 75010 Paris (métro : République) * 9h-10h : Histoire politique de la démocratisation scolaireQuestions d’inégalités sociales et territorialesAnimation : Anne-Marie Chartier* Yann Forestier, docteur en histoire de l’éducation, chercheur associé au CAREF (Université dePicardie), chargé de cours à l’université de Rennes 2 .* 10h-10h30 : échanges * 10h30-12h30 : Table ronde : Quelles sont les inégalités qui traversent l’Ecole aujourd’hui ?Animation : Philippe Watrelot* Jean-Paul Delahaye,Inspecteur général de l’éducation nationale honoraire et ancien directeurgénéral de l’enseignement scolaire .* Elise Huillery, professeure d’économie à l’université de Paris Dauphine . ENS . PSL * 14h-16h : Table ronde : Choc des savoirsAnimation : Jean-Luc Villeneuve* Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale de la CFDT Education Formation Recherche publiques* Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU* Olivier Beaufrère, secrétaire national du SNPDEN-UNSA en charge des questions pédagogiques* Grégoire Ensel et Moulay Driss El Alaoui, vice présidents de la FCPE * 16h-18h : Table ronde : Quelles perspectives politiques ?Animation : Jean-Michel Zakhartchouk* Denis Paget, professeur de Lettres modernes, membre du CIRCUR (Collectif d’interpellation du curriculum), ancien membre du Conseil supérieur des Programmes* Najat Vallaud-Belkacem, présidente de France terre d’asile, ancienne ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche S’inscrire (entrée libre) : https://www.irea-sgen-cfdt.fr/
Journée de formation « Jeu du riz » – 30 novembre 20 novembre 2024 Valérie Pinton gfen38-ra-jeu-riz-30nov24Télécharger
Publication des ateliers mensuels Haut-les-mots 20 novembre 2024 Valérie Pinton Le Secteur Écriture Rhône-Alpes du GFEN (GFEN SERA) a le plaisir de vous annoncer la sortie des deux premiers volumes de la publication des ateliers mensuels HAUT-LES-MOTS Chaque livret comprend 4 descriptifs d’atelier et le recueil de textes écrits lors de ces ateliers : Au sommaire du volume 1 :« Le bruit des bottes, le silence des pantoufles »« Prénom »« Le destin est-il tout tracé ? »« Différences, ressemblances » Au sommaire du volume 2 :« Cadences »« Au delà des frontières »« Ainsi fond, fond, fond … et puis ? »« Rêvons à voix haute… » Commander
Comment parvenir à une école égalitaire et démocratique ? Conférence-débat, 21 novembre 20 novembre 2024 Valérie Pinton Jeudi 21 novembre 2024, 20h Kursaal – salle Ory- Besançon
Une formation adossée à la Biennale de l’Éducation nouvelle à Nantes 8 novembre 2024 Valérie Pinton Dans le cadre de la Biennale internationale de l’Éducation Nouvelle de Nantes (30 oct-2 nov. 2024), « Convergence(s) pour l’Éducation Nouvelle » a mis en place en amont de la biennale et sur le même site, trois journées de formation pour 80 personnes. Cette formation, destinée aux cadres et aux militants des différents mouvements et fédérations internationales qui composent Convergences, a eu lieu du 27 au 29 octobre, juste avant la biennale. Les problématiques abordées ont été les suivantes. Qu’est-ce que l’Éducation nouvelle et pourquoi est-elle toujours et plus que jamais « nouvelle » ? Quelle est son histoire et pourquoi nous éclaire-t-elle pour mieux faire face aux enjeux d’aujourd’hui ? A quoi reconnaît-on qu’une activité, une formation incarnent les principes de l’Éducation nouvelle d’émancipation et de solidarité ? Comment préparer et animer une activité ou une formation selon ces principes ? L’équipe d’encadrement était constituée par un groupe interdisciplinaire et international comportant des cadres associatifs, des formateurs et des universitaires spécialistes de l’Éducation Nouvelle issus des mouvements fondateurs de Convergences (CEMEA, GFEN, FICEMEA, LIEN) et venus de France, Belgique, Espagne, Italie, Sénégal. Ce groupe, coordonné par Philippe Meirieu, a assuré aussi la supervision de la dernière journée. Cette formation a été conçue à deux échelons : – Une formation de formateurs destinée à former des personnes pour qu’elles encadrent elles-mêmes, ensuite, des formations sur l’Éducation Nouvelle, son histoire et son actualité, ses principes et sa mise en œuvre, ses fondements et ses méthodes. – Une formation de base sur l’Éducation nouvelle destinée à des militantes et militants qui veulent découvrir ou commencer à approfondir la thématique de l’Éducation nouvelle afin de mieux comprendre les enjeux de leur engagement. La formation de base destinée aux militantes et militants est animée par les 30 stagiaires de la formation de formateurs, ces derniers travaillant à mettre en œuvre les découvertes qu’ils auront faites dans leur propre stage. Les objectifs de ces formations étaient communs : Inscrire l’Éducation Nouvelle dans son histoire. Identifier les principes et les tensions de l’Éducation Nouvelle. Relier les apports de l’Éducation Nouvelle aux questions sociétales et éducatives contemporaines. Percevoir la nécessaire cohérence entre les valeurs de l’Éducation Nouvelle et les méthodes qu’elle permet de mettre en œuvre. Intégrer dans sa posture et ses pratiques les valeurs et principes de l’Éducation Nouvelle. Les contenus étaient également identiques, parmi lesquels : – Histoire de l’Éducation Nouvelle : les précurseurs, la dynamique dès 1899, la création du LIEN en 1921, les congrès du LIEN et les problématiques qui y ont été débattues, l’Éducation Nouvelle depuis 1945 jusqu’à nos jours, les liens entre l’Éducation nouvelle et l’Éducation populaire. – Philosophie de l’Éducation Nouvelle : les conceptions de l’enfance (Éducation Nouvelle et Droits de l’Enfant), les conceptions de l’éducation (principes d’éducabilité et de liberté, formes de l’autorité en Éducation Nouvelle), les conceptions de l’apprentissage en Éducation Nouvelle (constructivisme, béhaviorisme, phénoménologie), les conceptions du rapport entre éducation scolaire et éducation non-scolaire, les conceptions du rapport entre pédagogie et politique, Éducation nouvelle et émancipation. – Dispositifs de l’Éducation nouvelle : la question du transfert des connaissances et pratiques et la construction de l’autonomie et de l’évaluation en Éducation Nouvelle. Les stagiaires se sont interrogés sur 5 thématiques : – Éducabilité : réalité ou utopie ? – La place de la personne en Éducation nouvelle – Dépasser les paradoxes de l’Éducation nouvelle – Créations mathématiques en Éducation nouvelle – Deux techniques en Éducation nouvelle : le quoi de neuf et la classe-promenade. L’originalité de cette formation a consisté à former 30 formateurs et formatrices les 2 premières journées, qui à leur tour devaient former une cinquantaine de militant.e.s venu.e.s le troisième jour. Ils et elles ont donc vécu des situations d’apprentissage qu’ils ont dû s’approprier très vite pour construire la formation au deuxième niveau. En effet, il est apparu essentiel que la formation de formateurs ne se limite pas à envisager les modalités d’une formation mais permette un véritable transfert des compétences dans la préparation et l’animation d’une formation. Le principe d’isomorphisme en Éducation Nouvelle est particulièrement fécond. « Les participants ne retiennent pas ce qu’on leur a dit de faire mais ce qu’on a fait avec eux. » Les deux échelons de cette formation ont été appréciés des stagiaires et le défi que les 6 encadrant.e.s s’étaient lancé a été relevé avec brio, enthousiasme et sérieux par les 30 formateurs. A renouveler en France ou ailleurs ! Pourquoi pas ? Isabelle LARDON Lire le dossier « Traces et illustrations » de cette formation.
Réunions du GFEN Sud-Ouest 2024-2025 7 novembre 2024 Valérie Pinton Lundi 18 novembre 2024, 18h – 20h30 Ecole Edouard Herriot 25 avenue de Saige 33600 PessacL’invitation qui part ce jour est concomitante avec la proclamation des résultats des élections aux USA : Trump élu. Heureusement, il y a chez les libraires un tout petit bouquin qui en dit long et juste sur cette actualité. On dirait qu’il a été exactement écrit pour cet évènement. C’est « Discours de la servitude volontaire » (GF Flammarion). La Boétie, jeune écrivain de 24 ans, ne savait pas qu’il allait être, quatre siècles et demi plus tard, un excellent analyste du trumpisme. En France, l’évolution récente de la démocratie nationale reste un mauvais exemple pour les écoles et la jeunesse. Bref, l’éducation nouvelle a du boulot ! Ordre du jour : – Les enseignants du GFEN bossent où ils sont en poste, et comment ! Ce sont des terrains de réussites d’éducation nouvelle, des gisements à développer.– Le CAPE a réussi il y a un mois avec Véronique Decker et à l’Utopia une très belle action à Bordeaux.– Le CAPE est en débat avec l’INSPE pour l’intervention des mouvements dans la formation des jeunes enseignants– Actions et contacts intéressants dans les domaines de la réflexion sur la technologie et les neuro-(prétendues) sciences.– Les ateliers d’écriture ont repris un peu partout. Plus deux jours de formation à l’animation ateliers d’écriture en milieu accompagnateurs à la scolarité avec à Audenge, le 14 et 15 novembre.– Formation des référents Accompagnement à la scolarité, avec La Ligue Gironde et les CEMEA 8 Séances prévues jusqu’en juin 2025, – Accompagnement à la scolarité sur le terrain : nous répondons à une demande locale, sur 3 matinées de nombreux accompagnateurs de terrain à Mérignac les jeudis 21, 28 nov. 5 déc. – Les évaluations nationales viennent de sortir en dévoilant le scandale de l’accroissement des inégalités.Développement du GFEN : Posons les questions : Comment rompre avec l’isolement de nombreux adhérents ou amis ? Comment former les jeunes ? Comment se faire mieux connaître ? Comment mieux se lier au national et aux divers secteurs nationaux ? Contact : mducom.gfen@gmail.com
Biennale 2024 : chasser la grisaille du ciel et des esprits ! 7 novembre 2024 Valérie Pinton Après deux éditions à Poitiers en 2017 et 2019 et un passage par Bruxelles en 2022, c’est le lycée agricole Jules Rieffel de Saint-Herblain, en bordure de Nantes, qui a accueilli la 4e Biennale Internationale de l’Éducation Nouvelle en cet automne 2024. 26 pays représentés (il devait y en avoir près de 40 mais la politique de délivrance des visas pour l’espace Schengen s’est encore raidie…), près de 500 biennalistes, environ 80 ateliers, 30 débats officiels aux côtés de ceux qui s’initient spontanément… le tout structuré en 5 axes qui résument les défis de l’Éducation Nouvelle au XXIe siècle : l’échec scolaire et ses liens avec les questions sociales ; la place et le devenir de l’Éducation Populaire et de l’Éducation Nouvelle dans notre société ; la marchandisation de l’éducation face aux défis de la coopération et de la dimension internationale ; la montée des populismes et des totalitarismes ; les défis écologiques… Les tendances que l’on voit monter en Europe et ailleurs dans le monde ne sont pas joyeuses. Des camarades libanaises et palestiniens ont réussi à nous rejoindre comme un signal d’espoir, tandis que d’autres d’Ukraine ou de Russie n’ont pu nous rallier. Pour couronner le tout, la météo ne fut pas au rendez-vous, les nuages s’évertuant à ne laisser filtrer aucun rayon de soleil sur l’étang de la Gournerie qui jouxte le lycée. En conséquence, il nous aura aussi fallu chauffer l’imposant chapiteau monté pour l’occasion. Les biennales, en à peine 7 ans, sont devenues un rendez-vous d’importance dans le champ de l’Éducation Nouvelle, l’édition bruxelloise ayant sensiblement élargi les membres de cette dynamique de convergences au départ du Manifeste qui y avait été adopté. C’est un rassemblement, un lieu d’échanges et de ressourcement, un momentum politique. À l’ouverture, les enjeux sont rappelés : montée des extrêmes droites et des idées réactionnaires, dégradation de notre environnement, génocides, recul des droits des filles et des femmes, discriminations qui s’accentuent, casse des services publics, tri et sélection qui renforcent la reproduction sociale, montée de l’individualisme au détriment du collectif… « Du moins pire au moins pire, n’arriverions-nous pas à quelque chose d’inacceptable ? » Bien évidemment ces sombres réalités ne sont pas de notre fait. Pour autant, il nous a semblé nécessaire de ne pas négliger notre part de responsabilité en nous imposant un regard critique sur nous-mêmes pour dépasser nos divergences et identifier les courants qui nous entraînent parfois loin de la justice et de l’émancipation de chacun-e. […] Lire la suite en téléchargeant le texte
Prise de position de la Biennale sur la non-obtention des visas 7 novembre 2024 Valérie Pinton Prise de position de l’ensemble des organisations et des militant.e.s présent.e.s lors de la 4ème Biennale Internationale de l’Education Nouvelle. Nous, militantes et militants de Convergence(s) pour l’Education Nouvelle, rassemblé·es pour la 4ème Biennale internationale de l’Education Nouvelle, à Saint Herblain, du 30 octobre au 2 novembre 2024, dénonçons la non obtention des visas pour de nombreux camarades. Réunissant 26 organisations de différents pays du monde, notre collectif international se réunit tous les deux ans pour échanger sur ses pratiques et ses recherches en éducation nouvelle. La politique de refus systématique des visas dont l’instruction est déléguée dans les pays de l’espace Schengen à des sociétés privées, porte atteinte au droit à la libre circulation des individus et met à mal notre liberté d’association, de rencontre et de coopération au plan international. Nous demandons l’application de l’article 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui précise : 1 – Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un état. 2 – Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien et de revenir dans son pays. Saint-Herblain le 2 novembre 2024
Retours sur la rencontre OZP du 16 octobre « Quel avenir pour l’éducation prioritaire dans le contexte actuel ? » 6 novembre 2024 Valérie Pinton Enregistrement audio du débat iciTranscription de l’introduction de Marc Douaire ici
Retour sur la 4e Biennale Internationale de l’Education Nouvelle – Nantes 5 novembre 2024 Valérie Pinton Podcasts, vidéos, textes, reportages… de la Biennale sont à retrouver sur le site de Convergence(s) pour l’Education Nouvelle Après Poitiers et Bruxelles, la 4e Biennale s’est tenue à Saint Herblain du 30 octobre au 2 novembre 2024. Près de 500 personnes se sont réunies autour de 5 axes de travail, 5 enjeux prioritaires sur lesquels il était proposé que la Biennale puisse échanger mais aussi produire un positionnement : Éducation Nouvelle et échec scolaire socialement marqué Éducation globale, Éducation Populaire, Éducation Nouvelle L’Éducation Nouvelle face aux totalitarismes et populismes L’Éducation nouvelle face au défi écologique Privatisation, marchandisation, coopération, internationalismePrésentation des axes 25 débats, 90 ateliers et des rencontres ont permis de d’échanger, débattre, confronter et partager : Discours d’ouverture de la Biennale 2024 Lire Discours de clôture : Nos réflexions collectives autour des axes de travail Lire Rencontre avec Edwy Plenel « L’éducation nouvelle contre l’extrême droite » Ecouter Rencontre avec Monique Pinçon-Charlot sur le rapport des ultra riches avec l’éducation nouvelle Ecouter Radio Convergence(s), animée par les membres de l’OCCE Ecouter les reportages dont celui sur :– la formation en amont de la Biennale « L’Éducation Nouvelle face aux défis d’aujourd’hui » animée par une équipe internationale coordonnée par Philippe Meirieu. En voir d’avantage sur le site de Convergence(s) pour l’Education Nouvelle Et sur le Café Pédagogique :– « Que retenir de la biennale internationale de l’éducation nouvelle ? » Lire– « A l’école néolibérale, enseigner n’est plus un métier » Lire au sujet de la conférence gesticulée que l’on peut (re)voir ici
Graffite N° 27 – Actes du séminaire de Lonay (Suisse) 2024 5 novembre 2024 Valérie Pinton Produit d’une rencontre entre le secteur Arts Plastiques du GFEN et le Groupe Romand d’Education Nouvelle. Il est réalisé à partir d’une volonté commune de continuer à témoigner et partager nos expériences et pratiques en arts plastiques. S’interroger sur leur pertinence, leur transmission, se poser la question de l’appropriation de démarches en Education Nouvelle : appropriation et invention aussi. Dans ce numéro, le dossier Palimpseste témoigne de manières de concevoir, de vivre, de transmettre et de s’approprier une démarche singulière pour l’animer ultérieurement avec un groupe en retour de stage d’été, lieu de formation engagée et militante de l’Education Nouvelle. août 2024, 32 pages, 8 €Supplément en édition limitée : le Fanzine partageant les productions du stage, pour 2 € de plus Sommaire Acheter le numéro