Philosophie – pratiques du secteur Philo (2025)

1. Colloque

Deux formes de débat oral en classe, le colloque et le procès – Nicole Grataloup

Comment faire débattre les élèves en classe ? Nous savons tous que les élèves ont, pour la plupart, une grande avidité pour le débat, la discussion, et on pourrait même dire que, à leur entrée en Terminale, l’idée qu’ils se font de la philosophie est que c’est une matière où on peut « s’exprimer et refaire le monde ». Mais échanger, discuter, débattre est-ce synonymes ? Cet article présente ici deux formes de débat oral qui ont été souvent expérimentées en classe et dans les stages du GFEN : le « colloque des philosophes » et le « procès ». accéder au texte

Un colloque : « Qu’est-ce que la philosophie ? » Colette Fouilloud

« Qu’est-ce que la philosophie ? », question que tous les élèves posent pour peu qu’on leur en donne l’occasion en début d’année. Colette Fouillod propose ici une démarche : « le colloque des philosophes » sollicitant d’emblée l’activité des élèves afin de comprendre la nature et la (les) fonction(s) de la philosophie. accéder au texte

2. Procès

Le procès de Galilée Geneviève Guilpain et Claude Billard

La démarche du procès de Galilée a été construite pour des étudiants se destinant au métier d’enseignant (formation initiale) et expérimentée avec eux. Le premier moment de cette contribution à deux voix en présente les enjeux ainsi que le déroulement. Le second en illustre une application   en classe de terminale scientifique dans le cadre d’un cours interdisciplinaire (philosophie, mathématiques et sciences physique). accéder au texte

Le procès Brancusi Alexis Avril

Sur quels critères s’appuyer pour qualifier un objet d’œuvre d’art ? La démarche proposée part d’une situation réelle lorsqu’en 1925, la sculpture de Brancusi L’oiseau dans l’espace s’est vue refusé le statut d’œuvre d’art par les services douaniers. Après un jeu de rôle permettant de revivre cette situation et affiner les critères retenus selon les acteurs de cette situation, les élèves sont invités à rejouer le procès Brancusi (1926) pour interroger le statut de l’artiste, de ses œuvres dans une société où les idées dominantes freinent les pratiques innovantes. accéder au texte

3. Séminaire

Vers une nouvelle forme de démarche, le séminaire – Lila Echard

Pour compléter le travail de réflexion permis par la démarche « colloque », Lila Echard propose une démarche complémentaire, celle du séminaire. Autant au colloque se rassemblent des personnes qui arrivent avec des connaissances et des positions fort différentes, même si une question les rassemble, autant au séminaire, se rassemblent des personnes qui viennent avec un intérêt ou un savoir commun, non pour s’affronter mais pour se compléter dans la mesure du possible. Bref, c’est le lieu où on cherche ensemble et où on tâtonne à plusieurs. accéder au texte

4 – L’écriture en philosophie

La question de l’écriture en philosophieNicole Grataloup

Plutôt que de penser les difficultés d’écriture des élèves en philosophie en termes de maîtrise de la langue, Nicole Grataloup propose de les penser en termes de rapport à la langue. Il s’agit pour les élèves de sortir d’une conception utilitariste à la langue, se constituer une réserve de mots, les faire fructifier en les utilisant dans différentes situations afin d’exercer leur pensée et parvenir à une réflexion philosophique. Écrire en philosophie, c’est entrer dans un processus d’intertextualité confronter écriture à écriture, pensée à pensée, argumenter en s’appropriant le vocabulaire adapté. Cela s’acquiert par différentes expériences individuelles et collectives dans le cadre de situations proposées dans cet article. accéder au texte

Les aventures de la pensée dans l’écritureNicole Grataloup

Que fait l’élève lorsqu’il écrit une dissertation en philosophie interroge Nicole Grataloup ? Elle rend compte ici d’une expérience menée en classe de terminale littéraire autour de la « méthode » de la dissertation en philosophie en instaurant « de manière aussi systématique que possible et sur toute l’année, une réflexion métadiscursive et méthodologique sur le travail de dissertation. » Après avoir posé les limites de l’exercice, l’autrice analyse les données récoltées : avoir des idées ou problématiser ? , la place du lecteur, la place des auteursaccéder au texte

5. Lecture

Une démarche de lecture collective : le défiJulien Cueille

Comment réussir à faire lire les élèves, comment surtout leur en donner le goût, et insuffler un peu de vie et de joie dans ces séances de lecture des œuvres suivies que les élèves subissent le plus souvent avec résignation ? Partant du constat que les élèves ont beaucoup de mal à lire et comprendre les textes proposés, Julien met en place une démarche basée sur la lecture en petits groupes d’un texte, l’objectif étant d’en lister les interprétations, de poser les interrogations relatives aux concepts abordés, de préparer des confrontations de points de vue à l’aide d’affiches illustrant le cheminement de pensée. accéder au texte

Le colloque DescartesHélène Degoy

Le colloque est une démarche développée par le secteur philo pour permettre aux élèves d’apprendre à philosopher. Ici l’objectif est de s’appuyer sur cette démarche pour faire relire des textes classiques sur un temps suffisamment long afin de préparer une argumentation. Deux expériences en classe décrites et analysées. accéder au texte

6.  Étude de cas ou construction d’un concept à partir de situations concrètes

L’île des religionsCécile Victorri

La laïcité : quoi ? pourquoi ? comment ? La laïcité, un thème récurrent et clivant qu’on ne sait bien souvent comment aborder avec les élèves et leurs familles, entre collègues, avec l’administration des établissements. La démarche décrite ici vise à clarifier la notion de laïcité et revenir sur ce qui a pu lui donner naissance d’une part, à donner les moyens de comprendre les débats actuels autour de ce concept d’autre part. accéder au texte

La désobéissance civile – Jean-Charles Royer

L’article décrit comment une démarche conçue au sein du secteur philo pour travailler le concept de « désobéissance civile » se transforme au fil des publics qu’elle rencontre tant il faut adapter les objectifs initiaux au public auquel on s’adresse : multiplicité des textes abordés ou focalisation sur un texte fort permettant la confrontation de points de vue ? Travail long sur un cas de désobéissance civile ou retour réflexif sur plusieurs cas après avoir cerner le concept ? Le travail sur le métier décrit dans cet article montre qu’il n’a de sens que lorsqu’on est concepteur de ses pratiques. accéder au texte

Des voix pour adapter mon enseignement : hétérogénéités

Dans ce podcast (baladodiffusion) « Des voix pour adapter mon enseignement », notre objectif est double :
1) comprendre pour mieux définir l’hétérogénéité
2) vous proposer des pistes pour prendre appui sur ces hétérogénéités. Nous espérons ainsi vous apporter, sans vous les imposer, des éclairages pour vous aider à réfléchir sur vos pratiques.

Émission : Des voix pour adapter mon enseignement

Animé par :
– Laurent Carceles, Professeur de français en collège et formateur pour l’académie de Créteil et membre du GFEN
– Anne Giral, Professeur de SVT en collège et formatrice pour l’académie de Créteil

Produit par : Académie de Créteil

Ecouter

Ecole maternelle… des pratiques

Les Actes des rencontres 2020
 
 
Nous avons réussi collectivement les Rencontres nationales 2020 « Travailler ensemble pour faire réussir tous les enfants ». Elles ont été co-construites avec de nombreux partenaires. Que cette brochure soit l’occasion de les remercier chaleureusement. Les Rencontres ont permis d’organiser des regards croisés, de favoriser des échanges sur des questions vives et de faire vivre des pratiques dans des ateliers de démarches et de témoignages. Des textes ont été produits, qui font l’objet d’une brochure, à lire et télécharger en ligne sur le site du GFEN. Introduction / Sommaire / Téléchargement
 
 
 
 
Les Actes des Rencontres maternelle 2018
A l’issue des rencontres de janvier 2018, il nous a paru important de formaliser par écrit des expériences vécues de menée d’ateliers, prendre un peu de recul par rapport à nos activités de formation, analyser ce qui s’est passé avec les participant-e-s, mutualiser des outils, s’enrichir collectivement.
 
 
Introduction lire
Nous avons donc décidé d’écrire nos pratiques et de présenter les travaux des chercheur-e-s dans cette « brochure » à télécharger en ligne.
 
 
 
Les rituels, secteur maternelle

Le groupe de travail du GFEN Maternelle a travaillé sur « Les rituels, entre rite et routine… quels apprentissages ? »

Buts : interroger la pertinence et la cohérence des moments de rituels en classe

A partir des représentations, pratiques, préoccupations, conceptions, textes, définitions, questionnements… Avec échanges, observations de vidéos, apports de connaissances, témoignages et recherches en vue de préparer un atelier aux rencontres nationales du 27 janvier 2018.

Lire le compte-rendu de la rencontre du 21 octobre 2017

Voici l’atelier qui a été présenté aux rencontres 2018 lire

 
 
 

Les cartons, Florian Degrain

Revue Dialogue n°114 « Spécial pratiques », octobre 2004

Comment engager une démarche exploratoire en partant de… presque rien ?

Quelques cartons d’emballage… en imaginer les usages… pousser, lancer, tirer, taper, porter, rentrer et sortir du carton.
Un travail sur l’espace, les équilibres, la résolution d’un problème, une exploration des possibles pour travailler des concepts et mettre en oeuvre une activité intellectuelle.  lire  
 
 

Quelques apports de la recherche en didactique dans la construction des apprentissages en mathématiques à l’école maternelle, Marie-Lise Peltier

Revue Dialogue n°150 « Pour que la maternelle fasse école », octobre 2013

Partant d’une activité bien connue à l’école maternelle – le tri d’objets – l’auteur  décrit les enjeux de l’école maternelle « pour le devenir mathématique » des élèves. Faisant un détour historique par les programmes successifs et s’appuyant sur les résultats de la recherche, elle souligne les effets différenciateurs de certaines pratiques souvent à l’insu des enseignants. Elle préconise une entrée dans les mathématiques grâce à une accumulation d’expériences d’abord libres, puis finalisées, verbalisées. «Il s’agit de développer la capacité des élèves à penser, à anticiper, à raisonner… sans jamais oublier qu’apprendre en maternelle, c’est apprendre en jouant ! » lire  

 
 

Imaginaire et mathématiques, Nathalie Da Silva

Revue Dialogue n°150 « Pour que la maternelle fasse école », octobre 2013

Comment l’imaginaire peut-il être associé à la géométrie ? 
Une démarche qui s’appuie sur des pratiques courantes à l’école maternelle : découpage, pliage, coloriage… et vise à interroger les savoirs construits lors de ces activités. Du cheminement individuel à la la réflexion collective, se construit « la règle du coloriage » en recherchant les motifs qui se répètent régulièrement. lire

 
 
 

Quelques pratiques de lecture en petite section, Isabelle Viot

 
Revue Dialogue n°114 « Poésie et Education Nouvelle », 2005
 
Comment aborder la lecture en petite section? Tout d’abord, réserver une plage importante chaque jour à cette activité… puis prendre le temps de lire, relire et lire encore… offrir ces moments de lecture comme un cadeau. 
C’est aussi entrer dans les intentions de l’auteur, ses parti-pris. Puis au travers des contes et légendes, s’inscrire dans un patrimoine culturel pour se construire des références communes. lire
 
 

Voyage en poésie (cycles 1 et 2), Isabelle Ducastaing

 
Revue Dialogue n°117 « Poésie et Education Nouvelle », 2005
 
Une expérience d’écriture, un jeu de correspondance entre deux classes… qu’on pourrait appeler « conversation avec Victor Hugo sur la pluie et le beau temps ». Basée sur le principe du « train de mots » mené avec des enfants non lecteurs, l’activité permet à chacun de s’approprier les mots en décorant l’étiquette support, puis de créer autour un environnement plastique à l’aide de collages dont ils justifieront les choix. lire
 
 
« Les chocolats littéraires »,  Sylvie Meyer-Dreux
Pourquoi des débats littéraires à l’école maternelle ?
 
Revue Dialogue n°134 « Pour que la maternelle fasse école », octobre 2009.
 
Au sein d’une association de quartier dont les écoles sont situées en ZEP, différents partenaires proposent un cadre pour développer des situations plurielles autour de la littérature. Une des pièces maîtresse du projet est la tenue régulière de débats : « les chocolats littéraires ». Inscrits dans l’emploi du temps hebdomadaire de chaque classe, ces moments sont institués pour parler de « littérature » et ce, dès l’école maternelle. lire
 
 

Vidons la caisse, Jean Jacques Vidal

Revue Dialogue n°120 « Le savoir ça se construit, l’émancipation aussi.«  » avril 2006
 
Un jeu collectif où l’on travaille des compétences de lancer à distance et de précision, mais pas seulement. C’est aussi l’occasion de revisiter les actions à plusieurs pour perfectionner le jeu, comparer les techniques, affiner les règles. Au final, une charte du jeu est élaborée par la classe qui pourra servir pour échanger avec d’autres classes.lire
 
 
 
Du geste au concept (cycle 1), Jacqueline Bonnard 
« Pince alors ! Et autres objets techniques… »
 
Revue Dialogue n° 150 « Prendre en compte la spécificité des jeunes élèves et promouvoir des apprentissages ambitieux pour tous » – Actes des Rencontres nationales pour l’école maternelle, 2013.

Si l’enjeu de l’école maternelle est de préparer les jeunes enfants à devenir élèves, comment installer chez eux une posture de chercheur ? Dans la « découverte du monde », plus particulièrement en s’appuyant sur l’observation et la manipulation des objets du quotidien, il s’agit de dépasser le « faire » pour interroger ce qui semble si familier et en faire un objet d’étude. L’apprentissage de l’abstraction passe par des étapes incontournables, reprises ici en s’appuyant sur un exemple  facile à investir : « la pince à linge ». lire

 
 
Le parachute (du cycle 1 au cycle 3), Anne Marie Legrand, 
 
Revue Dialogue n° 45 «Sciences »
 
Un peu d’aérodynamique, cette science qui étudie les phénomènes accompagnant tout mouvement relatif entre un corps et l’air que le baigne. Pour aborder ces phénomènes, l’enseignant propose de fabriquer un parachute. Mais comment faire pour que ça marche ? Est-ce une histoire de longueur de ficelles ? Cela dépend-il de la surface ou de la forme de la « toile » ?…
Du questionnement à la formulation d’hypothèses dont ils vérifient la pertinence, les enfants  découvrent la présence de l’air  comme une matière dont le poids n’est pas ressenti mais existe tout de même, et que le vent n’est que l’air en mouvement.lire
 
 

Instaurer un regard sur les productions graphiques/plastiques en petite section, Hélène Cohen Solal

 
Revue Dialogue n°134 « Pour que la maternelle fasse école » octobre 2009
A partir de plusieurs approches de productions graphiques des enfants, il s’agit de construire avec eux le rapport de pourvoir/puissance de transmission. De l’empreinte au dessin, des traces aux signes on arrive à classer ce qui relève du geste qui s’essaie d’une part, du dessin chargé d’une intention d’autre part. Un travail qui met en mémoire toutes ces traces et donne un statut aux expériences graphiques dès la petite section.lire 
 
 
Voir également dans notre boutique :

Apprendre à comprendre dès l’école maternelle. Réflexions, pratiques, outils, secteur maternelle, Chronique sociale, 2017

Un jardin d’enfance d’Education nouvelle, dépasser le spontané par le construit, Eugénie Eloy, Chronique sociale, 2014

Construire le goût d’apprendre à l’école maternelle, sous la direction de Christine Passerieux, Chronique sociale, 2014

Pratiques de réussite pour que la maternelle fasse école, sous la direction de Christine PasserieuxChronique Sociale, 2011

 
 

Histoire – géographie – éducation civique…. des pratiques

 HISTOIRE

Et si transmettre c’était mettre du sens pour (se) transformer ? (lycée), Pascal Diard lire

Revue Dialogue n°136 « Transmettre : enjeux sociaux et pratiques éducatives engagées », avril 2010.Le savoir chronologique ne peut pas se construire sur le mode de la répétition ou de la récitation style « 1515 Marignan ». Il se construit comme tous les autres, à partir d’une vision du monde, d’une interprétation que l’intelligence humaine façonne et confronte avec l’objectivité du fait historique. Une pratique pour donner du sens à la chronologie d’événements historiques afin de les mémoriser.

 
 
 
L’histoire et la géographie, c’est le savoir et la découverte ! (collège), Christèle Thiriet lire
Revue Dialogue n°136 « Transmettre : enjeux sociaux et pratiques éducatives engagées », avril 2010.
Quelles représentations ont les élèves de ce qui se travaille en histoire, géographie et instruction civique ? Comment  construire le sens des disciplines dès le premier jour ? Il s’agit d’identifier des traits communs à des objets d’étude sur lesquels les élèves ont déjà travaillé, de les catégoriser pour donner du sens à ce qui sera travaillé tout au long de l’année.

 
 
 
 
L’affaire Dreyfus : une affaire d’espionnage ?<(collège), Patrick Raymond lire
Revue Dialogue n°123.
Comment  aborder avec des élèves de quatrième cette affaire qui a soulevé un énorme scandale à son époque ? S’agit-il juste de relater les faits en dénonçant l’erreur judiciaire sur fond d’antisémitisme et de haine raciale ou de partir de documents contradictoires de l’époque pour comprendre comment se monte une rumeur ? Rumeur lourde de conséquences puisque le capitaine Dreyfus fut condamné à perpétuité au bagne de Cayenne  où il passera huit années.
C’est à une immersion dans une période historique charnière que les élèves sont invités : l’exposé des faits, bande dessinée accusant Dreyfus, articles de journaux, le célèbre « j’accuse » d’Emile Zola, les rapports justice/armée, la société divisée entre dreyfusards et antidreyfusards, la création de la Ligue des Droits de l’Homme…
 
 
 
Passer d’une minute de silence à une journée de parole? Pascal Diard lire
Esclavage et traite négrière en classe de Seconde et de Terminale bac pro
Revue Dialogue n°126 « Défis pour l’éducation« , octobre 2007Comment traiter de l’esclavage et de la traite négrière  autrement et différemment  qu’en « faisant le programme » ? A cette classe entièrement constituée de redoublants, il est proposé de travailler le sujet dans le but de réaliser « quelque chose » pour le jour de la commémoration de l’esclavage. De la perception des élèves sur ce que signifie « être un esclave », à l’appropriation des savoirs sur l’histoire de l’esclavage et de la traite négrière, un autre rapport à savoir s’installe qui s’appuie sur l’exercice autonome de la pensée et le besoin de partage de la parole.
 
 
 
Voir également
  •  L’Égypte, don du Nil (6è),  Alain Dalongeville, Michel Huber,

« L’Égypte, un don du Nil. Pourquoi les Égyptiens prenaient-ils un fleuve pour un dieu ? », Enseigner l’Histoire autrement. Devenir les héros des évènements du passé, Lyon, Chronique Sociale, 2002, p. 62-73.

  • Christophe Colomb (5è-4è), Michel Baraër,

«  Christophe Colomb. Un exemple  de travail sur le décalage entre les hypothèses des apprenants et les faits avérés »,  Enseigner l’Histoire  autrement, p. 22-42.

  • La Révolution industrielle (4è / Lycée), Michel Huber,

« La Révolution Industrielle. Une clé pour comprendre aujourd’hui », Enseigner l’Histoire autrement, p. 43-54.

  • Le 6 février 1934 (3è / Lycée), Michel Huber,

« Le 6 Février 1934. La critique de témoignage en action », Enseigner l’Histoire autrement, p. 55-61.

 
 

GÉOGRAPHIE

Penser l’espace (Projet CP / CM2 en RAR),Khoulfia Léonard  lire

« Producteurs d’espaces géographiques : Cet espace est le vôtre…»
 Revue Dialogue n°133 « Géographies. Comprendre et agir sur le monde », juillet 2009.
A partir d’une idée développée par Michel Huber de travailler la Géographie en aménageant un espace proche, les enseignants proposent à des élèves de deux classes (CP et CM2) d’aménager un espace de la cour de l’école. Du projet initial à la réalisation, les élèves découvrent sous l’oeil attentif et complice du géographe les contraintes liées aux aménagements de l’espace : la faisabilité, la sécurité, les règlements administratifs… Ce faisant, ils adoptent une attitude de géographes, capables de comprendre comment leur quartier a été édifié. En élargissant le propos, ils perçoivent la fonction de la géographie : comprendre et décrire le territoire, les espaces terrestres.
 
 
 
Tous géographes (collège et au-delà), M. Huber, Laurence Lebleis lire
 
Revue Dialogue n°133 « Géographies. Comprendre et agir sur le monde », juillet 2009.
Tout part d’un projet d’urbanisme ou d’aménagement du territoire. Dans cette démarche, les participants sont répartis en 4 groupes auxquels on attribue un statut différent : promoteur, porteur d’un projet,les futurs utilisateurs, les habitants du secteur géographique concerné. Chaque groupe « planche » sur le projet. La situation permet de mettre en évidence que l’espace géographique est le reflet des sociétés humaines constituées de classes sociales, des rapports de productions qui s’y sont instaurés et de leur niveau technologique.
 
 
 
Comprendre le phénomène de mondialisation (à partir du CE2), Pascale Billerey lire
Revue Dialogue n° 133  « Géographies. Comprendre et agir sur le monde », juillet 2009.Comment aborder ce concept avec des élèves de CE2 ? Partant de la naissance de la ville de Besançon pour imaginer les modes de vie de l’Antiquité, l’enseignant propose de lire « le dessous » d’une carte figurant « les trois domaines de la domestication des plantes » qui montrent que la « mondialisation » ne date pas d’hier. Les échanges basés sur le commerce de denrées et objets divers ont donné naissance à des civilisations : augmentation de la production, nécessité du calcul, de l’écriture. De la maîtrise de trois plantes – le blé, le maïs, le riz – naissent trois civilisations : la civilisation égyptienne, grecque, romaine/la civilisation amérindienne/la civilisation indienne(de l’Inde) et chinoise. Un retour aux sources pas inutile quand on a connaissance de la spéculation actuelle de certains milieux financiers sur ces denrées.
 
 
 
Le développement durable dans le programme de géographie au collège, Patrick Raymond lire
 
Revue  Dialogue n°143 « Du développement durable au développement solidaire »
Le Développement Durable est maintenant partie intégrante des programmes tout au long de la scolarité, sans être un référentiel à proprement parler. L’intégration des problématiques du développement durable doit apparaître dans l’enseignement dispensé : un exemple de mise en oeuvre dans l’enseignement de la géographie au collège.
 
 
 
Voir également
  • Etude du paysage (CP / CE1), Michel Huber

« Ma 1ère étude de paysage », Situations-Problèmes pour enseigner l’espace et le temps au cycle 2, Paris, Hachette Éducation, 2005.

  • L’identité géographique de la France (cycle 3), Michel Huber

« L’identité géographique de la France. Quels concepts pour rendre compte de cette identité ? », Situations-Problèmes pour enseigner la géographie au cycle 3, Hachette Éducation, 2002, p. 131-141.

  • La tectonique des plaques (Cycle 3), Alain Dalongeville, Michel Huber

« La tectonique de plaques. Fixisme ou mobilisme ? », Situations-problèmes pour enseigner la géographie au cycle 3, Hachette Éducation 2002, p. 59-67

 

INSTRUCTION CIVIQUE

De la littérature à la morale sociale (CE2), Joëlle PAVLENKO lire

Revue  Dialogue n°140 «La morale (qu’)en faire (?) avril 2011
Un projet de pièce de théâtre à partir de textes d’auteurs ou de contes et légendes. A chaque histoire lue, un atelier philo sur un thème : la désobéissance, la liberté, la maturité… Lorsqu’arrive le tour du Loup du Petit Chaperon Rouge, une question se pose : coupable ou innocent ? N’aurait-il pas des circonstances atténuantes ? Organisons le procès du loup, d’autant qu’il réapparaît dans d’autres fables ou histoires.
L’occasion de confronter sa subjectivité à celle des autres mais également d’objectiver sa pensée dans une réalisation commune (la pièce de théâtre) tout en se construisant un système de valeurs.
 
 
 
Des collégiens en leurs toilettes,  Patrick Raymond  lire
Ou construire un rapport à l’altérité sans donner de leçon (de morale)
 
Revue Dialogue n°140 « La morale (qu’) en faire (?) », avril 2011
 
Au collège, s’il est un sujet récurrent et difficile à gérer, c’est l’utilisation des toilettes-élèves. Régulièrement les agents de service se plaignent des dégradations et salissures de l’endroit. Régulièrement, la vie scolaire menace de les fermer… mais est-ce bien raisonnable ?  Dans le cadre de l’éducation civique, ce professeur décide de s’attaquer au problème non pas en incitant à l’injonction mais en construisant de façon collective une argumentation susceptible d’atteindre les élèves qui s’autorisent dans l’espace public ce qu’ils n’oseraient pas faire chez eux.
 
 
 
« Hey, M’dame, c’est pas juste ! »,  Erell Baraër  lire
 
Revue Dialogue n°140 « La morale (qu’) en faire (?) », avril 2011
 
La question de l’autorité, parce qu’elle implique de démêler les principes éthiques et moraux, s’inscrit dans la question de la morale en classe. Faire coïncider la morale selon les élèves et celle du professeur ? L’exercice de l’autorité est nécessaire mais paradoxal. Entre imposition et et négociation des règles de vie, le rôle et le statut de chacun influe sur ce fragile équilibre imposé par l’exercice de l’autorité. Une pratique en tension permanente.


La démarche des allumettes

La démarche présentée ici est spécifiquement une démarche de formation d’adultes (enseignants ou formateurs). A partir
d’activités menées en vue d’atteindre un objectif concret (avec des allumettes disposées de façon précise), cette démarche-adulte a pour but de d’analyser la relation entre des modes courants de transmission (expliquer, montrer, travail
de groupe,…) et ce qu’ils induisent comme modes de «réception» auprès des apprenants. lire

Pour la faire vivre contacter le GFEN

Intervention de Sylvie Chevillard « Osez tâtonner, se tromper, expérimenter à l’école maternelle : Pourquoi ? Comment ? »

Lundi 29 mai 2017, à Nevers

dans le cadre de l’ Université de printemps du SNuipp 58, 29 et 30 mai 2017

Invitée par le SNUipp de la Nièvre, Sylvie Chevillard (GFEN) a déroulé une démarche d’apprentissage permettant de passer du registre sensoriel au registre langagier avec une trentaine d’enseignant.e.s du 1er degré travaillant en maternelle mais aussi au cycle 3, en SEGPA ou en ULIS, débutant.e.s et chevronné.e.s ou étudiantes de master 2.

Les collègues ont vécu personnellement une démarche d’apprentissage qu’ils/elles pourront ré-investir professionnellement. C’est sur ce principe d’homologie que les participant.e.s ont pu toucher, manipuler, puis parler, catégoriser, penser et enfin créer et échanger. La démarche est décrite dans un article de la revue Dialogue n° 150. En voici des extraits.

La démarche

Etape 1/ Mise en situation
À partir de la manipulation provoquant des sensations, des images, des émotions… il s’agit, individuellement, de rechercher des objets choisis en opposition, par paires contraires, qu’il faudra évoquer par des mots ou expressions.
Sont cachés sous une nappe toutes sortes de laines, tissus, papiers et objets du quotidien comme grilles, hachoirs, boites, couverts, jouets de formes, volumes et surfaces divers…
Une mise en commun des mots est faite dans chaque groupe, ce qui permet un premier échange, argumentation, catégorisation des contraires par le langage qui structure la pensée.

Etape 2/ Récolte de mots, d’expressions, issus de sensations, d’émotions, d’images rencontrées
La liste de couples de mots ou d’expressions exprimant ces oppositions, ces contraires, est recueillie collectivement. Nommer individuellement et collectivement selon des vécus singuliers permet de confronter des manières de dire en lien avec les pratiques langagières déjà là, différentes selon le milieu d’origine et de construire du référent commun à partir d’une situation vécue par chacun et par tous dans ce milieu qu’est la classe.

Etape 3/ Production d’une structure
La construction d’une structure par le groupe, en ayant préalablement réfléchi à propos des objets rapportés par chaque membre, pour choisir un « titre » à l’oeuvre commune, va être réalisée dans des échanges sur le but, les techniques, les ajouts, les suppressions… autant de problèmes à résoudre collectivement.

Etape 4/ Présentation des productions
La socialisation des oeuvres est un moment important car elle permet de prendre du recul sur les productions de groupe, de mettre en relation les vécus des uns et des autres et de renforcer le pari du « tous capables » par l’exposition des groupes.

L’analyse
Cette dernière phase est très importante car elle permet de faire collectivement l’analyse de l’atelier. Sylvie Chevillard a développé la réflexion sur le développement du langage et le passage des pratiques langagières familiales (pour communiquer) aux pratiques langagières scolaires (pour comprendre le monde, soi et les autres). « L’exigence de mise en mots permet le travail sur le langage s’appuyant sur les divers modes de pensée. La systématisation de cette pratique permet aux enfants les plus éloignés des manières de dire de l’école de construire des pratiques langagières scolaires ».

Pour approfondir des pistes pour la classe, on peut se reporter à ces deux références :

  • Sylvie Chevillard, « Des manipulations sensori-motrices aux activités de langage et de création »,  Dialogue n° 150 Pour que la maternelle fasse école, octobre 2013.
  • Sylvie Chevillard, « Du sensoriel au langagier », dans GFEN, Pratiques de réussite pour que la maternelle fasse école, Chronique Sociale, 2011.

L’université de printemps du SNUipp58 s’est prolongée ensuite avec les interventions de spécialistes de l’EPS, des mathématiques et de la grammaire.

Reportage Isabelle Lardon

Transversal – des pratiques…

 
 
 » Hey, M’dame, c’est pas juste ! »,  Erell Baraër
 
Revue Dialogue n°140 « La morale (qu’) en faire (?) », avril 2011
 
La question de l’autorité, parce qu’elle implique de démêler les principes éthiques et moraux, s’inscrit dans la question de la morale en classe. Faire coïncider la morale selon les élèves et celle du professeur ? L’exercice de l’autorité est nécessaire mais paradoxal. Entre imposition et et négociation des règles de vie, le rôle et le statut de chacun influe sur ce fragile équilibre imposé par l’exercice de l’autorité. Une pratique en tension permanente.   lire
 
 
 
 
 
Réunion de parents de début d’année : récit d’une recréation de texte, Damien Sage
 
Revue Dialogue 150 « Pour que la maternelle fasse école », octobre 2013
 
A chaque début d’année, la traditionnelle réunion de parents. Comment organiser ce moment de partage et d’échanges pour qu’il soit le plus éclairant possible sur les attendus de l’école et les démarches pédagogiques de l’enseignant. Une proposition originale à tester… lire
 
 
 
 
 
 
 
Prendre pouvoir sur la parole, Philippe Lahiani et Pascale Billerey
 
Revue Dialogue Hors Série « Prendre pouvoir sur l’écrit« , décembre 2011
 
Comment mettre en place des conduites langagières en rupture avec celles où majoritairement le formateur interroge le(s) formé(s) réponde(nt) aux questions ? Comment donner enfin l?occasion aux élèves eux-mêmes de questionner, raisonner, justifier, argumenter ?
Des repères pour installer un débat philo, un débat mensuel, un débat de preuves en classe et cela dès le CP. lire
 
 
 
 
 
Des collégiens en leurs toilettes,  Patrick Raymond
Ou construire un rapport à l’altérité sans donner de leçon (de morale)
 
Revue Dialogue n°140 « La morale (qu’) en faire (?) », avril 2011
 
Au collège, s’il est un sujet récurrent et difficile à gérer, c’est l’utilisation des toilettes-élèves. Régulièrement les agents de service se plaignent des dégradations et salissures de l’endroit. Régulièrement, la vie scolaire menace de les fermer… mais est-ce bien raisonnable ?  Dans le cadre de l’éducation civique, ce professeur décide de s’attaquer au problème non pas en incitant à l’injonction mais en construisant de façon collective une argumentation susceptible d’atteindre les élèves qui s’autorisent dans l’espace public ce qu’ils n’oseraient pas faire chez eux.  lire
 
 
 
 
 
Parcours d’évaluation, Fabien Puzenat
 
Revue Dialogue n°103 « Collège, diversifier ou démocratiser« , février 2002
 
Mais au fait ce contrôle sur les fractions, c’était quoi exactement ? Qui le sait ? Les parents ? Les élèves ? Le professeur lui-même ? (…)
Face à ce questionnement, l’auteur décrit son cheminement visant à impliquer ses élèves dans l’élaboration des critères d’évaluation et la construction d’une fiche d’évaluation en définissant les savoirs à acquérir et le barème.   lire
 
 
 
 
 
 
Jour de rentrée, les cinq premières minutes, un rituel à construire, Jacqueline Bonnard
 
Revue Dialogue n°103 « Collège, diversifier ou démocratiser« , février 2002
 
La vie est faite de rencontres. Le jour de la rentrée est un moment particulier où les différents acteurs se découvrent et que le cadre s’installe sécurisant ou hostile selon les conditions d’accueil posées par l’enseignant. Comment accueillir chacun avec ses potentialités et l’accompagner dans sa quête de savoir?
Un rituel à construire avec soin.  lire
 
 
 
 
 
 
Apprendre ensemble ? Oui mais…, Odette Bassis
 
Revue Dialogue n°118 « Apprendre ensemble, réussir ensemble« , septembre 2005
 
On n’apprend jamais que seul, dans des cheminements qui nous sont propres avec/contre ce qui s’était construit en amont. On n’apprend jamais qu’avec/contre les autres par l’échange, la controverse voire le pillage. Un constat qui amène à interroger la place du sujet dans l’acte d’apprendre. lire
 
 
 
 
 
 
 
Restituer au signe sa dimension d’énigme, Jeanne Dion
Au-delà du signe, la signification
 

Revue Dialogue n°118 « Apprendre ensemble, réussir ensemble« , septembre 2005

 
Les messages secrets, une voie du détour. Cet article propose de reprendre cette activité ludique, souvent présente dans les magazines pour enfant, pour faire vivre aux élèves le pari  qu’ils découvriront par eux-mêmes le codage en s’appuyant sur leur aptitude à traduire signe à signe. Un moyen de réconcilier ceux qui n’ont pas encore accédé à la lecture à l’issue du cycle 2 avec le projet d’apprendre en renouant avec le plaisir de la recherche.lire
 
 
 
 
 
 
Un projet de rencontre des parents comme levier positif, Marie-Ange Perdrizet et François Biichlé
 

Revue Dialogue n°111-112 « L’éducation nouvelle est-elle populaire ?« , juin 2004

 
Comment rencontrer les parents sans reproduire la forme « conférence » ? Comment les rapprocher de l’école et impliquer les enfants dans cette rencontre qui vise à présenter les attendus scolaires, le vécu dans la classe.
L’article présente une autre façon de préparer cette rencontre en l’organisant avec les élèves. lire 
 
 
 
 
Voir également :
 
 

Interdisciplinaire – des pratiques…

De la littérature à la morale sociale (CE2), Joëlle PAVLENKO
Revue  Dialogue n°140 «La morale (qu’)en faire (?) avril 2011
Un projet de pièce de théâtre à partir de textes d’auteurs ou de contes et légendes. A chaque histoire lue, un atelier philo sur un thème : la désobéissance, la liberté, la maturité… Lorsqu’arrive le tour du Loup du Petit Chaperon Rouge, une question se pose : coupable ou innocent ? N’aurait-il pas des circonstances atténuantes ? Organisons le procès du loup, d’autant qu’il réapparaît dans d’autres fables ou histoires.
L’occasion de confronter sa subjectivité à celle des autres mais également d’objectiver sa pensée dans une réalisation commune (la pièce de théâtre) tout en se construisant un système de valeurs. lire
 
 
 
Prendre pouvoir sur la parole, Philippe Lahiani et Pascale Billerey
 
Revue Dialogue Hors Série « Prendre pouvoir sur l’écrit« , décembre 2011
Comment mettre en place des conduites langagières en rupture avec celles où majoritairement le formateur interroge le(s) formé(s) réponde(nt) aux questions ? Comment donner enfin l?occasion aux élèves eux-mêmes de questionner, raisonner, justifier, argumenter ?
Des repères pour installer un débat philo, un débat mensuel, un débat de preuves en classe et cela dès le CP. lire
 
 
 
Du texte littéraire aux concepts technologiques : de Balzac à l’analyse fonctionnelle d’un habitat, Jacqueline Bonnard, Philippe Gesset
Revue Dialogue Hors Série « Prendre pouvoir sur l’écrit », décembre 2011
Partir d’une approche technologique de l’habitat prescrite dans les programmes pour construire une situation déclenchante s’appuyant sur un texte littéraire. Tel est le pari de deux enseignants de REP (Français et Technologie) qui proposent de travailler collectivement sur un texte de Balzac décrivant l’habitat d’une famille de paysans au 19ème siècle avant d’étudier les espaces de vie d’une maison. De la lecture à l’écriture individuelle puis collective au transfert des connaissances acquises dans un nouvel environnement, l’apprentissage de l’abstraction s’appuie sur la force du collectif.  lire
 
 
 
De la galère à la gabarre « un travail dans le vent », Jacqueline Bonnard, Jean Saison
Quand la culture technique permet de donner sens aux apprentissages.
 
Revue Dialogue n°104-105 « Cultures et pratiques culturelles », mai 2002
 
Au départ, une annonce dans un journal local d’une association cherchant un partenariat avec une classe de collège : la réfection de bateaux pour permettre la pratique de la voile aux plus démunis. Du projet de l’enseignant au projet de la classe, l’article décrit les différentes étapes avec ses aléas et surtout le tissage qui se crée entre les différentes disciplines d’une part, entre les différents partenaires de ce projet d’autre part.  lire
 
 
Voir également : 
 
 

Français – des pratiques…(2)

« Débat littéraire : Débattre pour devenir enquêteur de livres »,  Véronique Vinas
 
Revue Dialogue HS « Prendre pouvoir sur l’écrit », décembre 2011.
 
Quelles dispositions lectorales ou présupposées par les dispositifs pédagogiques pour éviter de creuser les écarts, inscrire les risques d’inégalités ? Comment provoquer un questionnement des textes dans une discussion pour développer la compréhension et l’interprétation des textes, partager des émotions, élaborer des jugements… ?
L’article présente plusieurs situations pour installer le débat littéraire. lire
 
 
 
 
« Les chocolats littéraires »,  Sylvie Meyer-Dreux
Pourquoi des débats littéraires à l’école maternelle ?
 
Revue Dialogue n°134 « Pour que la maternelle fasse école », octobre 2009.
 
Au sein d’une association de quartier dont les écoles sont situées en ZEP, différents partenaires proposent un cadre pour développer des situations plurielles autour de la littérature. Une des pièces maîtresse du projet est la tenue régulière de débats : « les chocolats littéraires ». Inscrits dans l’emploi du temps hebdomadaire de chaque classe, ces moments sont institués pour parler de « littérature » et ce, dès l’école maternelle. lire
 
 
 
 
« Ilécricomiparl’ » [en hommage à Raymond Queneau] (collège, SEGPA, CFA…), Odette et Michel Neumayer
 
Animer un atelier d’écriture, ESF éditeur, rééd. 2011, p.69-74
 
Mettre des jeunes en difficulté scolaire, ou pas, en situation de travailler leur rapport à la norme langagière et littéraire pour renouer avec la lecture et l’écriture.  Ecrire et découvrir les partis pris et choix littéraires d’un écrivain : Raymond Queneau.  lire
 
 
 
 
Approche de l’autoportait au lycée(classe de 1ère) Bernard Joseph
 
Revue Dialogue n°132 « Culture : Combats pour l’émancipation(2)« , avril 2009
 
Travailler sur la fonction de  » l’écriture du moi »  en passant par des ateliers d’écriture,  la lecture de textes littéraires, l’étude d »autoportraits de peintres, l’écriture d’autoportraits… Dans un premier temps, travailler le rapport portrait pictural/portrait photographique puis comprendre l’intention du photographe lorsqu’il réalise un portrait, rendre compte d’une exposition : voilà de quoi aiguiser le regard. lire
 
 
 
 
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Philosophie – des pratiques..

Prendre pouvoir sur la parole, Philippe Lahiani et Pascale Billerey
Revue Dialogue Hors Série « Prendre pouvoir sur l’écrit« , décembre 2011
 
Comment mettre en place des conduites langagières en rupture avec celles où majoritairement le formateur interroge le(s) formé(s) réponde(nt) aux questions ? Comment donner enfin l’occasion aux élèves eux-mêmes de questionner, raisonner, justifier, argumenter ?
Des repères pour installer un débat philo, un débat mensuel, un débat de preuves en classe et cela dès le CP. lire
 
 
 
La recréation de texte, une démarche pour la philosophie, Nicolas Lechopier et Mathieu Triclot
Revue Dialogue n°114 « Spécial pratiques« , octobre 2004
 
« La recréation de texte » une démarche phare du GFEN et utilisée le plus souvent dans le premier degré. Mais à l’université, ça marche ? Deux enseignants l’ont testée avec des étudiants pour travailler un texte de Platon et mettre en place dès le début de l’année des modes de travail collectifs. lire
 
 
« Les aventures de la pensée dans l’écriture » ou Que fait un élève lorsqu’il écrit une dissertation ? Nicole Grataloup
Revue Dialogue n°77 « Apprendre est-ce une question de méthodes ?« 
 
Y a-t-il une méthode pour réussir une dissertation philosophique ? L’auteur identifie les problèmes que cristallise le mot « méthode » : chemin obligé ou règle à suivre ? L’apprentissage de la dissertation passe par l’apprentissage de la normativité, ce qui suppose qu’un autre rapport s’instaure entre l’élève et ce qu’il écrit, qu’il puisse comprendre comment et pourquoi il a écrit ce qu’il a écrit. L’article décrit une réflexion conjointe élèves/professeur  menée sur une année scolaire autour de la « méthode ».  lire
 
 
 
Le procès d’Antigone Nicole Grataloup
Revue Dialogue n°77 « Apprendre est-ce une question de méthodes ?« 
 
Comment mettre en débat, en classe ou avec des adultes, un ensemble de questions aussi complexes que celles-ci : qu’est-ce qui est juste ? Est-ce ce que dit le droit, ou la loi positive ? La démarche proposée ici et de faire revivre aux élèves le procès d’Antigone en s’appuyant sur deux extraits de Sophocle. Chacun campant un ou l’autre des protagonistes s’exerce à l’argumentation tout en s’appropriant progressivement les termes du problème.  lire
 
 
 
 
Voir également : 
  • Philosopher, tous capables, Chronique Sociale « Synthèse », 2005 (un ouvrage du Secteur Philosophie, en vente sur notre site)
  • Les numéros de la revue Pratiques de la philosophie (en vente sur notre site)

Formation – des pratiques..

 
Petit théâtre d’objets, Sylviane Maillet, Bernard Mayaudon
Revue Dialogue n°132 « Culture : Combats pour l’émancipation(2) », avril 2009
 
Le théâtre d’objets établit une relation très forte avec l’imaginaire,mais c’est le rôle qu’il fait jouer à l’acteur par rapport à l’objet qui le rend singulier. Ces deux dimensions ont été déterminantes pour que le secteur arts plastiques recherche et création monte une démarche de création sur le théâtre d’objets, ouvert à un vaste champ artistique : théâtre, arts plastiques, écriture danse et vidéo, et où se jouerait le tous capables. lire
 
 
 
 
 
La place du symbolique dans la conceptualisation, Odette Bassis
Revue Dialogue n°139 « Ecrire ses pratiques », janvier 2011
 
D’un vécu concret à des étapes successives de conceptualisation, retour sur une démarche d’auto-socio-construction ouvrant sur la notion d’addition. A partir d’une situation concrète, suivre les étapes successives qui conduisent du mime au dessin, du dessin au diagramme et ceci, jusqu’à l’introduction d’une opération numérique. lire
 
 
La leçon sur le nombre 10 est une leçon d’instruction civique, Odette Bassis
Revue Dialogue n°140 « La morale (qu’) en faire (?) », avril 2011
 
L’écriture des nombres et leurs usages multiples, bien sûr il faut les apprendre. Mais pourquoi ne pas s’interroger sur le fait tout de même bizarre que, dans la suite des premiers nombres, de un en un, le suivant de « 9 » est « 10 » ? Sortir de l’allant de soi pour rechercher et comprendre le cheminement des hommes dans l’écriture des nombres pour représenter des quantités, dans un souci de compréhension par le plus grand nombre jusqu’à l’invention du système décimal et son indispensable « 0 ». lire
 
 
Rencontrer un écrivain, Maria-Alice Médioni
Revue Dialogue n°115-116 « La lecture dans tous les sens », février 2005
 
Un atelier de lecture active, lecture de « scrutation de l’écrit » pour permettre la rencontre avec l’écrivain. A partir du roman de l’écrivain ivoirien Ahmadou Kourouma, Allah n’est pas obligé, découvrir la personnalité et  l’itinéraire de l’écrivain pour comprendre le style de l’écriture employé, la culture africaine et faire émerger le questionnement à soumettre à l’auteur lorsqu’on le rencontrera… et même s’il ne vient pas, cette rencontre n’a-t-elle pas lieu ? lire
 
 
Imaginaire et mathématiques, Nathalie Da Silva
Revue Dialogue n°150 « Pour que la maternelle fasse école », octobre 2013
 
Comment l’imaginaire peut-il être associé à la géométrie ? Une démarche qui s’appuie sur des pratiques courantes à l’école maternelle : découpage, pliage, coloriage… et vise à interroger les savoirs construits lors de ces activités. Du cheminement individuel à la la réflexion collective, se construit « la règle du coloriage » en recherchant les motifs qui se répètent régulièrement. lire
 
 
 
Attentes, situations et transfert des apprentissages, Maria Alice Médioni Les souris et autres « bestioles »
Revue Dialogue n°126 « Défis pour l’éducation », octobre 2007
 
Un enchaînement de situations à animer en formation. Quatre situations bien connues des militants du GFEN puisque puisées dans le patrimoine du mouvement : les attentes, les neuf points,  les allumettes, le carré tronqué qui permettent d’aborder la question des attentes (celles de l’élève, celles de l’enseignant),la notion de situation, le problème du transfert  lorsqu’on aborde la question des apprentissages. lire
 
 
 
 
 
 
« Clovis et le vase de Soissons« .Patrick Raymond
Que transmet-on  quand on transmet une anecdote ?
Revue Dialogue n°136 « Transmettre : enjeux sociaux et pratiques éducatives engagées », avril 2010
 
Nous connaissons tous l’histoire de Clovis et du vase de Soissons. Mais sur quoi s’appuie le fait historique transmis de génération en génération. Une démarche à faire vivre en formation pour interroger ces pratiques qui focalise sur un récit au risque de gommer le contexte historique dans lequel les évènements se sont produits. lire
 
 
 
 
La démarche « des allumettes », Odette Bassis
Les modes de transmission, Pratiques et effets
 
La démarche  dans son ensemble est conçue comme démarche d’auto-socio-construction dont le savoir est précisément la relation entre la pratique pédagogique adoptée et les effets d?apprentissages produits.
C’est une démarche-clé de la formation d’enseignants et de formateurs d’adultes. Elle a été l’objet d’aménagements et apports successifs, mais ses enjeux et son ossature essentielle demeurent pertinents et toujours inédits par rapport aux pratiques courantes de formation de formateurs. lire
 
 
Quand Robinson s’échoue au Moyen-Âge, Jean Louis Cordonnier
Dessine moi une civilisation : une démarche de fiction pour rendre insolites nos évidences.
 Revue Dialogue n°72, « L’éducation Nouvelle, une urgence de civilisation« 
 
Qui ne se souvient pas du film « Les visiteurs » ou encore « Retour vers le futur » où le voyageur se trouve projeté dans une autre période historique ?
Autre temps, autres moeurs dit-on? mais qu’est-ce qui fonde une civilisation ? Cette démarche propose une mise en situation pour oser se regarder autrement « avec les yeux d’un étranger pour rendre insolites nos évidences ».
En plus des livres d’histoire, on pourra consulter :
–  » La révolution scientifique du XIIème siècle » dans « D’Archimède à Einstein », Pierre Thuillier, Fayard, 1996.
– « L’histoire de la France rurale »-Tome1, La formation des Campagnes Françaises, Des origines à 1340, Collectif, 1975.
– « Le sanglier blanc« , Jeanne BOURRIN, Grasset jeunesse,2007 lire
 
 
Les survivants, Jean Louis Cordonnier
Dessine moi une civilisation : une démarche de fiction pour rendre insolites nos évidences.
Revue Dialogue n°72, « L’éducation Nouvelle, une urgence de civilisation« 
 
Construite à l’origine pour ouvrir un stage transdisciplinaire sur l’argumentation, cette démarche installe les participants dans une fiction qui oblige chacun à des choix dérangeants « pour la survie de l’espèce».
On pourra lire à ce sujet : Malvil, Robert MERLE, Gallimard, 1974. lire
 
 
 
 
Une grammaire du style, Bernard Mayaudon
Revue Dialogue n°110, « Savoir et création une même aventure humaine« 
 
Comment aborder les mouvements picturaux et ce qui caractérise un style en peinture ? Certains comme l’impressionnisme ou le cubisme ont  profondément marqué leur époque en renouvelant la perception artistique. Plutôt que de travailler à partir de tableaux représentatifs d’un style, les animateurs vont s’appuyer sur l’imaginaire des participants à l’atelier pour reconstruire ce qui caractérise la grammaire d’un style. lire
 
 
 
 
 
 
 
 
Voir également :

La démarche des allumettes (Champigny sur Marne) au « Printemps des familles » – atelier du GFEN avec J. Dion et P. Diard
 


La démarche des allumettes (Champigny sur Marne…

 
 
Propositions pour la formation, un texte du GFEN présentant les principes et modalités d’une formation en rupture avec des logiques insuffisamment pédagogiques.
 
 

EPS – des pratiques..

 
Compétition oui ; élimination, non !, Bruno Cremonesi
Revue Dialogue n°122 « Formation : alternances ou alternatives. » octobre 2006
 
Laisser le temps aux enfants de jouer, de s’approprier les règles proposées, de chercher les possibles, rendre la liberté et le pouvoir d’agir aux enfants, voilà des voies nouvelles qui visitent pourtant des propos pédagogiques bien anciens. C’est en ce sens que le jeu peut devenir un puissant vecteur d’apprentissage.L’article montre en quoi le jeu permet le développement de l’individu et dans quelles conditions.lire
 
 
 
Vidons la caisse, Jean Jacques Vidal
Revue Dialogue n°120 « Le savoir ça se construit, l’émancipation aussi.«  » avril 2006
 
Un jeu collectif où l’on travaille des compétences de lancer à distance et de précision, mais pas seulement. C’est aussi l’occasion de revisiter les actions à plusieurs pour perfectionner le jeu, comparer les techniques, affiner les règles. Au final, une charte du jeu est élaborée par la classe qui pourra servir pour échanger avec d’autres classes.lire
 
 
 
A chacun sa carte… ou comment repérer « son espace », J-C Croquet
Revue Dialogue n°53 « Histoire Géo »
 
Comment apprendre à s’orienter, se repérer dans un espace à partir de ce que je vois mais également de ce que je ne vois pas ?
Prenant le prétexte d’une journée d’appropriation de l’espace du collège par les élèves de 6ème, une équipe pédagogique organise une série de situations pour que chacun s’approprie cet environnement. Puis l’espace s’élargit et l’itinéraire réalisé par une classe est testé par un autre groupe…lire
 
 
 
 
 
Voir également :
 
 
 

Arts visuels – des pratiques..

 
 
Petit théâtre d’objets, Sylviane Maillet, Bernard Mayaudon
Revue Dialogue n°132 « Culture : Combats pour l’émancipation(2) », avril 2009
 
Le théâtre d’objets établit une relation très forte avec l’imaginaire,mais c’est le rôle qu’il fait jouer à l’acteur par rapport à l’objet qui le rend singulier. Ces deux dimensions ont été déterminantes pour que le secteur arts plastiques recherche et création monte une démarche de création sur le théâtre d’objets, ouvert à un vaste champ artistique : théâtre, arts plastiques, écriture danse et vidéo, et où se jouerait le tous capables. lire
 
 
 
 
Moteur…ça tourne ! Patricia Lamouche
Revue Dialogue n°132 « Culture : Combats pour l’émancipation (2) » avril 2009
 
Nous connaissons tous le dispositif « école et cinéma » qui propose de faire découvrir aux élèves des films du patrimoine culturel, des films étrangers, des films en noir et blanc… pour apprendre à voir des images animées différentes de celles proposées habituellement. Mais passer au tournage, c’est une autre affaire… Cet article montre l’intérêt d’une telle expérience et décrit ces projets qui transforment les élèves « consommateurs goulus d’images » en spectateurs actifs, capables de choisir plutôt que de subir. lire
 
 
Instaurer un regard sur les productions graphiques/plastiques en petite section, Hélène Cohen Solal
Revue Dialogue n°134 « Pour que la maternelle fasse école » octobre 2009
 
A partir de plusieurs approches de productions graphiques des enfants, il s’agit de construire avec eux le rapport de pourvoir/puissance de transmission. De l’empreinte au dessin, des traces aux signes on arrive à classer ce qui relève du geste qui s’essaie d’une part, du dessin chargé d’une intention d’autre part. Un travail qui met en mémoire toutes ces traces et donne un statut aux expériences graphiques dès la petite section.lire 
 
 
Voir également :
  • Oser le geste plastique, Hélène Cohen-Solal
« Journal du regard », GFEN, Revue Graffite N°25, p.1-7.
Le visible ne se partage qu’en termes d’images instruites par la voix.
 
 
 
 

Langues vivantes – des pratiques…

ESPAGNOL
 
 
 
Comment commencer l’année ?
– « Je me présente, tu me présentes, nous… »  (A1 à débutants) sur le site Langues
 
 
 
Apprendre à se présenter est un des « classiques » du début d’année dans le cours de langue. Pour autant,les tâches proposées aux élèves sont souvent strictement scolaires et ne correspondent pas à de véritables situations sociales. C’est sur ce type de situations que repose l’atelier qui suit, qui prend en compte également une autre dimension importante à faire construire en début d’année, surtout par des débutants : on peut lire des tas de choses et comprendre sans connaître tous les mots,autrement dit, comprendre sans tout comprendre.
 
– « Le jeu de l’oie. Etablir le contact et installer l’oral dès le début de l’année »
 
 
 
La compréhension. Accepter de ne pas tout comprendre pour pouvoir comprendre  (A2-B1) sur le site Langues
 
 
 
In M.A. Médioni, Enseigner la grammaire et le vocabulaire en langues, Chronique sociale, Lyon, 2011, pp. 84-88 (Formation)L’accent placé sur la compétence communicative par le CECRL a mis à l’ordre du jour la compréhension comme une des activités langagières à travailler en priorité dans les classes de LE. A partir d’un certain nombre de situations mises en place dans la classe, un atelier pour permettre aux enseignants et aux formateurs, toutes langues confondues, de s’emparer de certains outils susceptibles d’aider à travailler les stratégies de compréhension des apprenants, de réfléchir à cette activité proprement dite – et éviter ainsi des confusions regrettables -, et de l’articuler avec les autres activités langagières dans une séquence d’apprentissage.Christophe Colomb. Vérité et mensonge. Quand l’erreur fait l’histoire. (B2-C1) sur le site Langues

S’attaquer à une figure de cette dimension n’est pas une mince affaire : adulé et honni à la fois, il symbolise tous les maux rattachés à « la destruction des Indes » pour les uns, l’aventure et l’utopie pour les autres. L’affaire se complique du fait que perdurent un certain nombre d’énigmes concernant le personnage : ses origines, ses objectifs réels, la fortune de ses restes après sa mort… Tout cela en fait un personnage historique et mythique à la fois dont on a envie d’approfondir la personnalité mais dont l’ampleur effraie tout aussitôt.

Voir également :
  • Les enjeux de la communication. Le traitement de l’hétérogénéité (A1-A2), Maria-Alice Médioni

« Le réceptionniste », Enseigner la grammaire et le vocabulaire en langues, Chronique sociale, Lyon, 2011, pp. 104-118

Une classe, comme tout regroupement, comporte de l’hétérogénéité. Cet atelier présente une modalité de travail qui permet d’utiliser cette hétérogénéité comme un levier, comme une ressource – alors qu’elle est souvent perçue comme un obstacle – pour porter plus loin le travail d’acquisition.

  • Ser et estar. Construire la notion de choix de l’énonciateur

In M.A. Médioni, Enseigner la grammaire et le vocabulaire en langues, Chronique sociale, Lyon, 2011, pp. 192-201

Pour les élèves le choix entre ser et estar présente un réel problème. En français, il n’existe qu’un signe, « être » alors qu’en espagnol, il en existe deux, puisque cette langue semble disposer d’un « raffinement de vision supplémentaire ». Véritable casse-tête quand il s’agit de choisir entre les deux, surtout lorsqu’on rencontre des emplois où tous deux sont compatibles. C’est donc certainement sur ce degré de complexité supérieure qu’il faut travailler avec les élèves, en les invitant à prendre le risque de perdre leurs repères habituels – hérités du français ou construits trop rapidement, de façon simplificatrice – pour s’en créer de nouveaux et pouvoir savourer toute l’étendue des possibilités offertes par ces deux verbes.
 
 
 
ALLEMAND
Hans im Glück (A1) sur le site Langues
 
Entrer dans le conte : de la présentation à la représentation. Sans connaissance préalable de la langue, réussir à s’approprier ensemble un contenu culturel et à le transmettre oralement.
 
 
 
 
ANGLAIS
Turner, ou l’art dans tous les sens sur le site Langues
 
Une oeuvre, la décrire c’est bien ; l’écrire c’est mieux.
 
 
 
 
FLE
Les p’tits plaisirs (B1-B2) sur le site Langues
 
Nous avons tous des petits plaisirs quotidiens, quelles que soient notre langue et notre culture. Comment les faire entrer, les évoquer, les convoquer dans la classe ? Cet atelier en tissant des liens entre les pratiques culturelles de chacun et à partir de l’ouvrage de Philippe Delerm, La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules, aura pour tâche finale de réaliser un café littéraire.
 
 
 
 

Articles

MEDIONI Maria-Alice, « Pour apprendre une langue, il faut la parler », in Le journal de l’alpha, Bruxelles, n° 172, février 2010, lire
 
MEDIONI Maria-Alice, « Des groupes de travail  pour se construire des compétences « , in Cahiers pédagogiques, Enseigner les langues vivantes avec le Cadre européen – Nouvelle édition, avril 2010, pp. 255-258.lire
 
MEDIONI Maria-Alice, « Activités langagières et compétences », in  Cahiers pédagogiques, Enseigner les langues vivantes avec le Cadre européen – Nouvelle édition, avril 2010, pp. 267-270.lire
 
 
 
 

Technologie(s) – des pratiques…

Du texte littéraire aux concepts technologiques : de Balzac à l’analyse fonctionnelle d’un habitat, Jacqueline Bonnard, Philippe Gesset
Revue Dialogue Hors Série « Prendre pouvoir sur l’écrit », décembre 2011
Partir d’une approche technologique de l’habitat prescrite dans les programmes pour construire une situation déclenchante s’appuyant sur un texte littéraire. Tel est le pari de deux enseignants de REP (Français et Technologie) qui proposent de travailler collectivement sur un texte de Balzac décrivant l’habitat d’une famille de paysans au 19ème siècle avant d’étudier les espaces de vie d’une maison. De la lecture à l’écriture individuelle puis collective au transfert des connaissances acquises dans un nouvel environnement, l’apprentissage de l’abstraction s’appuie sur la force du collectif.  lire   
 
 
 
Du geste au concept (cycle 1), Jacqueline Bonnard 
« Pince alors ! Et autres objets techniques… »
 
Revue Dialogue n° 150 « Prendre en compte la spécificité des jeunes élèves et promouvoir des apprentissages ambitieux pour tous » – Actes des Rencontres nationales pour l’école maternelle, 2013.

Si l’enjeu de l’école maternelle est de préparer les jeunes enfants à devenir élèves, comment installer chez eux une posture de chercheur ? Dans la « découverte du monde », plus particulièrement en s’appuyant sur l’observation et la manipulation des objets du quotidien, il s’agit de dépasser le « faire » pour interroger ce qui semble si familier et en faire un objet d’étude. L’apprentissage de l’abstraction passe par des étapes incontournables, reprises ici en s’appuyant sur un exemple  facile à investir : « la pince à linge ». lire

 

 
 
 
Les engrenages (cycles 2 / 3), Jacques Bernardin
« Modifier le rapport aux objets : dessine-moi un vélo… », 
Comment les enfants entrent dans la culture écrite, Retz, 2002

En prenant appui sur l’expérience des enfants à propos d’un objet familier : la bicyclette, il s’agit ici de travailler sur le principe technique des engrenages et comprendre la démultiplication du mouvement. Passer du statut d’utilisateur à celui de technicien, voilà ce qui est proposé aux élèves pour opérer une mise à distance réflexive à propos du vélo et repérer les impasses historiques liées à la conception de « la petite reine ». lire

 
 
 

Habitat et ouvrages (5ème), Jacqueline Bonnard 

« Sur les traces de savoirs construits sur les murs de la ville… »
 
 Revue Dialogue n° 148 « Des pratiques pour transformer l’école », GFEN, avril 2013

Celui qui promène un regard curieux sur les murs de la ville découvre les savoirs construits par des générations de bâtisseurs. La proposition faite ici est de préparer un parcours architectural dans la ville, permettant d’établir des passerelles entre différentes disciplines : histoire, lettres, arts plastiques, technologie. Sortir de la classe, retrouver les contours des espaces construits selon les périodes historiques, relever les détails architecturaux selon les époques… c’est outiller le regard et s’inscrire dans une histoire collective, celle des hommes qui nous ont précédés pour mieux se projeter dans l’avenir. lire

 
 
 

L’écriture, mémoire de travail (collège), Philippe GESSET

« L’écriture mémoire d’un travail intellectuel en technologie »
Revue Dialogue n°Hors-Série « Penser l’aide au coeur des apprentissages » – Actes des 6è Rencontres nationales sur l’accompagnement, St Denis, décembre 2013.

Quelle place de l’écrit dans une séquence en technologie ? Et pourquoi est-il nécessaire d’écrire dans le processus d’apprentissage, à quel(s) moment(s), sous quelle forme ? A partir d’exemples pris en classe de 6ème et de 3ème, l’auteur précise les différentes formes et statuts de ces écrits qui participent à l’élaboration d’une mémoire collective de travail. lire

 
 
 

Des pistes pour mettre un concept en travail avec des élèves de l’enseignement technologique, Daniel Rome

Revue Dialogue n°114 « spécial pratiques« , octobre 2004
Comment mettre en travail le concept d’état avec des élèves de l’enseignement technologique ? Qu’est-ce que l’état ? Faut-il plus ou moins d’état ? Pour aborder les chapitres consacrés à la place de l’état dans la vie économique, il est nécessaire d’être au clair sur le concept.  La démarche présentée ici tente de sortir du « cours sur… » ou de l’implicite pour mettre les élèves en réelle réflexion sur le concept. lire
 
 
 
Culture technique – Raconte-moi l’objet, il te dira qui tu es, Jacqueline BONNARD
 
Revue Dialogue n°100/101 « Cent et un idées d’éducation nouvelle« , juin 2001
 
On oppose régulièrement « manuels » et «intellectuels» et les filières techniques de notre système éducatif sont souvent un pis-aller pour ceux qui n’ont pas pu suivre la filière classique du lycée d’enseignement général. Nous sommes tous porteurs d’une culture technique mais se résume-telle au geste utile ? Une démarche pour explorer cette partie de notre patrimoine et notre rapport à l’objet : à travailler en classe ou en formation.lire
 
 
 
Quelques idées reçues sur l’atelier d’écriture, Sylvie CORDESSE MAROT
L’atelier d’écriture, au service de l’acquisition de savoirs en STT
 
Revue Dialogue n°108 « Des idées qui ont la vie dure« , avril 2003
 
Peut-on utiliser l’atelier d’écriture dans les enseignements technologiques ? Il s’agit ici de s’initier et de s’entraîner à une écriture argumentative. Tout commence par l’élaboration de listes de mots : on cherche des mots, on les associe entre eux et dans cette dynamique la pensée se fabrique. Qu’on ne s’y trompe pas, l’atelier d’écriture est un outil puissant pour débloquer la pensée et préparer l’apprentissage. L’auteur explore quelques idées reçues à ce sujet avant de proposer un descriptif de séquence s’appuyant sur ce dispositif. Une idée originale à tester… lire
 
 
 
  • Voir également
Enseigner le management par des situations-problèmes, Sylvie Cordesse MarotChronique Sociale « Savoir communiquer », 2015, 192 p, en savoir plus
 
Découvrir le monde des objets, former des chercheurs dès la maternelle , Jacqueline BonnardChronique Sociale « Pédagogie/ formation », 2015, 109 p. en savoir plus

Sciences – des pratiques…

(CE1), Jean Bernardin , lire
« Où est la pomme que j’ai croquée ? La digestion au CE1 »
 
Bulletin « Spécial Sciences », GFEN 28, 1998/2002.
 
style= »font-size: 11px; »>Comment passer du corps perçu au corps représenté, de la notion d’organe à celle de système d’organes remplissant une fonction ? Chaque enfant s’interroge sur le trajet de l’aliment (ici une pomme) dans le corps et le dessine. Du dessin au questionnement… confrontation des points de vue… apports extérieurs… et progressivement se construisent des savoirs sur le fonctionnement du corps humain, de ses besoins et de la fonction des différents organes.
 
 
 
 (Cycle 3 – CM),Françoise Duny lire
 
Revue Dialogue n°70 « Oser rompre avec le conformisme mental », GFEN, juin 1990
 
« Comment vit le foetus dans le ventre de sa mère ? Comment mange-t-il ? » Telle est la question posée par des élèves de Cours moyen en début d’année et qui donne lieu à cette démarche d’auto socio construction.Quatre séances où progressivement l’on casse les représentations mentales pour se construire un savoir scientifique.
 
 
 
La terre nourricière ? Chaînes alimentaires, équilibre de la nature… Odette Bassis, lire
« Une démarche en biologie ! Mieux, en écologie… »
 
Revue DIALOGUE n°143 « Du développement durable au développement solidaire », GFEN, 2012.
 
« Qu’est-ce qu’une chaîne alimentaire T Et sur quoi est basé essentiellement l’équilibre de la nature ? » Il s’agit d’interroger le « développement durable » mais les pieds sur terre ! L’important dans cette démarche est d’aborder la signification de « Terre nourricière », terme utilisé jusqu’à la fin du 19 ème siècle et notion élucidée aujourd’hui : chaîne de transformations multiples où ce qui ne se voit pas de cette terre que nous foulons et arpentons, y est intégré comme facteur décisif de l’équilibre de la nature.
 
 
 
La chute des corps (2nde), Ludovic Arnaud, Julien Pinet, lire
« Les boules qui rendent maboules »
 
>Revue Dialogue n° 148 « Des pratiques pour transformer l’école », GFEN, avril 2013
 
« Trois boules lâchées en même temps d’une même hauteur : laquelle arrivera la première ? » Evidemment, il faudra justifier la réponse. Tel est le problème posé en physique à des lycéens. De la perception à la formulation d’hypothèses le questionnement est riche mais vient se heurter aux images de l’une vidéo de l’expérience passée au ralenti…
 
 
 

Pourquoi on tousse quand on avale la tasse ? (cycles 2 et 3), Chantal Metttoudi, lire

 

Revue Dialogue n° 45 «Sciences »

 

« On n’apprend bien que ce qui répond aux questions qu’on se pose », écrivait JJ Rousseau. C’est à partir de ce constat que cette collègue propose de mener des activités d’éveil scientifique en partant de questions que se posent les élèves  au cours et à la suite d’activités en EPS. 
Prenons l’exemple de la natation : Pourquoi on tousse quand on avale la tasse ?
 
 
Le parachute (du cycle 1 au cycle 3), Anne Marie Legrand, lire
 
Revue Dialogue n° 45 «Sciences »
 
Un peu d’aérodynamique, cette science qui étudie les phénomènes accompagnant tout mouvement relatif entre un corps et l’air que le baigne. Pour aborder ces phénomènes, l’enseignant propose de fabriquer un parachute. Mais comment faire pour que ça marche ? Est-ce une histoire de longueur de ficelles ? Cela dépend-il de la surface ou de la forme de la « toile » ?…
Du questionnement à la formulation d’hypothèses dont ils vérifient la pertinence, les enfants  découvrent la présence de l’air  comme une matière dont le poids n’est pas ressenti mais existe tout de même, et que le vent n’est que l’air en mouvement.
 
 
 
 
Voir également
  • Chantiers de Sciences. Constructions de savoirs en Sciences Physiques et Chimiques.
    Un site conçu par Jean-Claude MAROT.