Philosophie – pratiques du secteur Philo (2025) 28 mai 2025 Valérie Pinton 1. Colloque Deux formes de débat oral en classe, le colloque et le procès – Nicole Grataloup Comment faire débattre les élèves en classe ? Nous savons tous que les élèves ont, pour la plupart, une grande avidité pour le débat, la discussion, et on pourrait même dire que, à leur entrée en Terminale, l’idée qu’ils se font de la philosophie est que c’est une matière où on peut « s’exprimer et refaire le monde ». Mais échanger, discuter, débattre est-ce synonymes ? Cet article présente ici deux formes de débat oral qui ont été souvent expérimentées en classe et dans les stages du GFEN : le « colloque des philosophes » et le « procès ». accéder au texte Un colloque : « Qu’est-ce que la philosophie ? » – Colette Fouilloud « Qu’est-ce que la philosophie ? », question que tous les élèves posent pour peu qu’on leur en donne l’occasion en début d’année. Colette Fouillod propose ici une démarche : « le colloque des philosophes » sollicitant d’emblée l’activité des élèves afin de comprendre la nature et la (les) fonction(s) de la philosophie. accéder au texte 2. Procès Le procès de Galilée – Geneviève Guilpain et Claude Billard La démarche du procès de Galilée a été construite pour des étudiants se destinant au métier d’enseignant (formation initiale) et expérimentée avec eux. Le premier moment de cette contribution à deux voix en présente les enjeux ainsi que le déroulement. Le second en illustre une application en classe de terminale scientifique dans le cadre d’un cours interdisciplinaire (philosophie, mathématiques et sciences physique). accéder au texte Le procès Brancusi – Alexis Avril Sur quels critères s’appuyer pour qualifier un objet d’œuvre d’art ? La démarche proposée part d’une situation réelle lorsqu’en 1925, la sculpture de Brancusi L’oiseau dans l’espace s’est vue refusé le statut d’œuvre d’art par les services douaniers. Après un jeu de rôle permettant de revivre cette situation et affiner les critères retenus selon les acteurs de cette situation, les élèves sont invités à rejouer le procès Brancusi (1926) pour interroger le statut de l’artiste, de ses œuvres dans une société où les idées dominantes freinent les pratiques innovantes. accéder au texte 3. Séminaire Vers une nouvelle forme de démarche, le séminaire – Lila Echard Pour compléter le travail de réflexion permis par la démarche « colloque », Lila Echard propose une démarche complémentaire, celle du séminaire. Autant au colloque se rassemblent des personnes qui arrivent avec des connaissances et des positions fort différentes, même si une question les rassemble, autant au séminaire, se rassemblent des personnes qui viennent avec un intérêt ou un savoir commun, non pour s’affronter mais pour se compléter dans la mesure du possible. Bref, c’est le lieu où on cherche ensemble et où on tâtonne à plusieurs. accéder au texte 4 – L’écriture en philosophie La question de l’écriture en philosophie – Nicole Grataloup Plutôt que de penser les difficultés d’écriture des élèves en philosophie en termes de maîtrise de la langue, Nicole Grataloup propose de les penser en termes de rapport à la langue. Il s’agit pour les élèves de sortir d’une conception utilitariste à la langue, se constituer une réserve de mots, les faire fructifier en les utilisant dans différentes situations afin d’exercer leur pensée et parvenir à une réflexion philosophique. Écrire en philosophie, c’est entrer dans un processus d’intertextualité confronter écriture à écriture, pensée à pensée, argumenter en s’appropriant le vocabulaire adapté. Cela s’acquiert par différentes expériences individuelles et collectives dans le cadre de situations proposées dans cet article. accéder au texte Les aventures de la pensée dans l’écriture – Nicole Grataloup Que fait l’élève lorsqu’il écrit une dissertation en philosophie interroge Nicole Grataloup ? Elle rend compte ici d’une expérience menée en classe de terminale littéraire autour de la « méthode » de la dissertation en philosophie en instaurant « de manière aussi systématique que possible et sur toute l’année, une réflexion métadiscursive et méthodologique sur le travail de dissertation. » Après avoir posé les limites de l’exercice, l’autrice analyse les données récoltées : avoir des idées ou problématiser ? , la place du lecteur, la place des auteurs. accéder au texte 5. Lecture Une démarche de lecture collective : le défi – Julien Cueille Comment réussir à faire lire les élèves, comment surtout leur en donner le goût, et insuffler un peu de vie et de joie dans ces séances de lecture des œuvres suivies que les élèves subissent le plus souvent avec résignation ? Partant du constat que les élèves ont beaucoup de mal à lire et comprendre les textes proposés, Julien met en place une démarche basée sur la lecture en petits groupes d’un texte, l’objectif étant d’en lister les interprétations, de poser les interrogations relatives aux concepts abordés, de préparer des confrontations de points de vue à l’aide d’affiches illustrant le cheminement de pensée. accéder au texte Le colloque Descartes – Hélène Degoy Le colloque est une démarche développée par le secteur philo pour permettre aux élèves d’apprendre à philosopher. Ici l’objectif est de s’appuyer sur cette démarche pour faire relire des textes classiques sur un temps suffisamment long afin de préparer une argumentation. Deux expériences en classe décrites et analysées. accéder au texte 6. Étude de cas ou construction d’un concept à partir de situations concrètes L’île des religions – Cécile Victorri La laïcité : quoi ? pourquoi ? comment ? La laïcité, un thème récurrent et clivant qu’on ne sait bien souvent comment aborder avec les élèves et leurs familles, entre collègues, avec l’administration des établissements. La démarche décrite ici vise à clarifier la notion de laïcité et revenir sur ce qui a pu lui donner naissance d’une part, à donner les moyens de comprendre les débats actuels autour de ce concept d’autre part. accéder au texte La désobéissance civile – Jean-Charles Royer L’article décrit comment une démarche conçue au sein du secteur philo pour travailler le concept de « désobéissance civile » se transforme au fil des publics qu’elle rencontre tant il faut adapter les objectifs initiaux au public auquel on s’adresse : multiplicité des textes abordés ou focalisation sur un texte fort permettant la confrontation de points de vue ? Travail long sur un cas de désobéissance civile ou retour réflexif sur plusieurs cas après avoir cerner le concept ? Le travail sur le métier décrit dans cet article montre qu’il n’a de sens que lorsqu’on est concepteur de ses pratiques. accéder au texte
Pour Salgado 28 mai 2025 Valérie Pinton Sebastião Salgado est décédé le 23 mai 2025. Pascal Diard l’avait invité à intervenir dans sa classe en 2001. Sebastião Salgado fait partie de ces « célébrités » qui ne font pas leur star ! La preuve ? Sa célérité à répondre à un projet d’élèves de 4ème à Saint-Denis ; sa gentillesse lors de notre rencontre au collège Henri Barbusse et sa disponibilité à répondre à leurs questions ; sa générosité à nous offrir des photos format affiche pour continuer à penser les phénomènes d’exode dans le monde au XXème siècle[1]. Je l’ai dit à maintes reprises mais ne l’ai encore jamais écrit : c’est grâce à mes élèves du 93 que j’ai pu rencontrer, en tant que « petit prof de banlieue », des personnalités importantes, voire majeures, pour comprendre notre monde : Albert Jacquard, généticien, à propos de l’intelligence, des résistant.es et des déporté.es pour témoigner des années 40, Yves Lacoste géographe auteur de « La géographie ça sert d’abord à faire la guerre », quatre dignitaires religieux acceptant de débattre avec une classe de 5ème, Arsène Tchakarian du groupe FTP-MOI Manouchian puis, après son décès, Robert Guédiguian le cinéaste qui a mis en scène son histoire dans « L’armée du crime », Béatrice Giblin fondatrice de la revue « Hérodote » et des géographes de Paris VIII, Alain Serres fondateur des éditions « Rue du monde », … Et donc, en 2002, Salgado. Cependant, je dois ajouter que ces personnalités se sont déplacées en Seine-Saint-Denis car elles étaient curieuses – comme des élèves ! Comme mes élèves !! Or, cette curiosité a été nourrie par les projets que nous construisions en classe, les élèves et moi, autour d’un moteur de recherche non-artificiel, à têtes multiples : l’envie de savoir, le besoin de chercher donc d’apprendre, le plaisir de savourer une certaine prise de conscience devant la complexité du monde. Pour mettre en route ce moteur de recherche, m’ont été d’une grande aide, et ma militance au sein du GFEN, et mes luttes quotidiennes pour ouvrir, avec et pour mes élèves, l’histoire à de possibles transformations progressistes, à rebours de toute forme de sclérose politique et de régression sociale. Monsieur Salgado, je n’aurai de cesse, de mon vivant, de vous remercier pour votre présence lumineuse, généreuse et combative, en cette année 2002, face à des élèves avides de comprendre alors les exodes de notre histoire humaine ! Pascal DIARD [1] Lire mon article qui fait référence à cette rencontre dans Dialogue n° 104/105, mai 2002 : Avec Salgado, une rencontre entre histoire et poésie. Des jeunes gens fuient le sud du Soudan pour éviter l’enrôlement dans les forces armées. Ecole gérée par les Nations Unies au camp de Kakuma. Nord du Kenya. 1993 Zone de distribution de nourriture située à plusieurs kilomètres du camp de réfugiés rwandais de Kikumba. Goma, Zaïre. 1994 Nahr el-Bared, camp de réfugiés palestiniens. Région de Tripoli, nord du Liban. 1998 Les mines à ciel ouvert ont endommagé de vastes étendues de terres cultivables et de forêts. Illégalement, les paysans ramassent le charbon de leurs anciennes terres pour le vendre. Etat de Bihar, Inde. 1997
Appel à rassemblement le jeudi 12 juin 2025, journée mondiale contre le travail des enfants 26 mai 2025 Valérie Pinton Parce que la Commune fut pionnière en matière d’éducation, en rendant l’école laïque, gratuite et obligatoire, les Amies et Amis de la Commune de Paris 1871 ont placé ce thème au coeur de l’année 2025, sur les réseaux sociaux, à travers des podcasts et des articles, des conférences mais aussi des événements plus amples. La promotion de l’instruction pour tous les enfants, filles et garçons, l’ouverture d’établissements professionnels, mais aussi l’invention de « l’éducation populaire » à destination des adultes, ouvrières et ouvriers en particulier, l’organisation de crèches émancipatrices pour les petits en vue d’aider les parents, la réflexion autour de pédagogies nouvelles axées sur l’expérimentation, furent impulsées aux premiers jours de la Commune par une Commission à l’Education sous la houlette d’Edouard Vaillant. Ces rappels nous semblent plus que jamais nécessaires alors qu’en ce printemps 2025, les personnels de l’éducation nationale sont malmenés comme jamais et que les établissements publics sont délaissés au profit du privé. Un rassemblement unitaire aura lieu à une date symboliques, place de la Sorbonne, le 12 juin, journée mondiale contre le travail des enfants. Sylvie Braibant et Joël RagonneauCoprésidents des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871 Pascal DIARD et Sylviane MAILLET y interviendront pour le GFEN.
Cafés-Philo “Le forum des idées” : 2024-2025 26 mai 2025 Valérie Pinton Animé par Julien Cueille, professeur de philosophie et modérateur de cafés-philoMédiathèque de Montauban, Espace Actualité de la Mémo, de 10h30 à 12h. Entrée libre sur réservation dans la limite des places disponibles au 05-63-91-88-00 ou memo@ville-montauban.fr Un endroit où chacun peut prendre la parole, échanger des idées, dérouler le fil de sa pensée ou tout simplement écouter, s’informer… Qu’est-ce que l’art donne à voir ?Samedi 5 octobre 2024Dans un monde en plein bouleversement, la place de l’oeuvre d’art peut être questionnée. Sa fonction est-elle inscrite dans une récréation du monde ? Représenter, illustrer, montrer… Qu’est-ce qui lui permet parfois de faire résonner notre sensibilité ? Tout ce qui nous touche est-il de l’art ?inscription sur le site de la médiathèque Pourquoi aurions-nous besoin de spiritualité ?Samedi 14 décembre 2024Notre société de consommation semble avoir mis au premier plan les besoins matériels : est-ce pour cela que l’on aspire à autre chose ? « On a soif d’idéal »… Mais de quel idéal au juste ? Entre recherche de soi, recherche spirituelle, « psy » et « spi », nous tenterons de réfléchir aux rapports entre mystère, mystique, mythe et idéal.inscription sur le site de la médiathèque L’intelligence est-elle un mythe ?Samedi 8 février 2025Nos sociétés cognitives valorisent aujourd’hui l’intelligence (ou plutôt « l’agilité ») comme faculté d’adaptation à un monde en transformation permanente. Mais derrière la figure d’autorité du savant se cache aussi celle, ambivalente, du « haut potentiel intellectuel », et celle, diabolique, du tueur psychopathe génial. Dans quels récits et dans quels imaginaires s’inscrit l’intelligence ? S’inscrire L’éducation en souffrance ? ATTENTION annuléSamedi 5 avril 2025Les résultats préoccupants aux évaluations des systèmes éducatifs, ainsi que la souffrance psychique de nombre d’adolescent-e-s, inquiètent. De quoi sont-ils le symptôme ? Le savoir scolaire ferait-il peur ?Derrière les injonctions multiples et parfois contradictoires adressées aux parents et aux enseignants, qui sait encore ce que signifie « éduquer » ? Qu’est-ce qui vaut la peine d’être vécu ?Samedi 21 juin 2025Comprendre la vie, ce n’est pas seulement expliquer le vivant par la science, et encore moins le réduire à la « lutte pour la vie ». Le thème de la « vie bonne », qui ne se confond pas avec celui de « vie réussie », permet aussi aux philosophes de questionner certaines approches encore trop économiques : « le coût de la vie. »Si la vie est bien source de valeur, quel est le prix à payer, au propre comme au figuré, pour avoir le droit de vivre comme on l’entend ? S’inscrire
« La paix aura le dernier mot ! » retour sur la démarche d’art plastique animée le 14 mai 23 mai 2025 Valérie Pinton Ce mercredi 14 mai 2025, le GFEN Paris avait convié Sylviane Maillet pour animer sa démarche d’art plastique « La paix aura le dernier mot ! ». Nous avons été accueilli dans une salle où nombre de reproductions d’oeuvres autour de la guerre et de la paix avaient déjà été accrochées. Sylviane nous a d’abord demandé de faire un choix : nous allions produire, chacun, une oeuvre et devions, par avance, décider quelle serait sa fonction (faire un cadeau, faire une pancarte pour une manif, l’exposer dans un lieu particulier,…) Une fois ce choix fait, nous avions quantité de peinture et d’outils pour faire un fond sur un support au format de notre choix. Bien que le sujet de la paix n’était pas encore abordé, nombre d’entre nous avons déjà pris un plaisir certain à jouer avec la peinture et les outils. Dans un deuxième temps, Sylviane nous a fait proposer un ensemble de mots en lien soit avec la guerre, soit avec la paix. Une fois les corpus suffisamment riches, nous avons dû chercher des expressions ou des titres à détourner pour pouvoir évoquer la guerre ou la paix. « J’irai cracher sur vos bombes. » « Faites l’humour pas l’enfer. ! » « La fête, c’est les autres ! » « La guerre c’est surcôté. » « Qui aime bien prend soin » « A bas les slogans, vive les jeux d’enfants ! » « 12 femmes sans colère » « La guerre est un torrent de l’arme. » « L’adieu aux larmes ». Ces expressions ou titres détournés ont constitués autant de « problématiques » dont nous nous sommes emparés pour réaliser des illustrations sur nos fonds, avant d’ajouter et mettre en valeur cette phrase que nous avions choisi. Et pour produire ces illustrations, nous étions fortement invités à nous inspirer, à copier, voire à piller (par le décalcage) les reproductions d’oeuvres présentent autour de nous. Nous avons terminé par une « exposition » de nos productions et par un échange autour de notre vécu de cet après-midi. Parmi les pépites qui ont émergé lors de ce retour sur expérience, nous pouvons citer : « Même si j’ai fait une production « personnelle », je n’ai cessé d’observer ce que faisaient les autres et d’échanger avec eux. J’avais un sentiment très joyeux d’être dans un travail collectif, sans craindre d’être jugé. » En nous mettant en relation autour de ce projet sur la paix, nous avons non seulement tenté de donner « à voir » la paix – et ainsi contribuer à une culture de paix chère au GFEN – mais aussi nous l’avons faite vivre concrètement dans notre manière de travailler ensemble. L’ensemble de la démarche a été décrite par Sylviane Maillet dans le Dialogue n°195. Damien SAGE
Décisions du SGC (secrétariat général collectif) 20 mai 2025 Valérie Pinton 2025 septembre 2025mars-avril-mai 2025décembre 2024 – janvier-février 2025 2024 octobre-novembrejuin-septembremars-mai janvier-février 2023 20 décembre 4 octobre et 15-16 novembre 6-7 septembre avril 26 mars 2022 novembre-décembre 12 octobre 7-8 septembre29 juin18 mai6 avril2-3 février12-13 janvier 202115 décembre17-18 novembre6-7 octobre8-9 septembre15-16 juin19-20 mai28 avril24-25 mars3 février13-14 janvier 2020 16 décembre18 novembre7 octobre9-10 septembre12 juin6 mai7 & 8 février
« Les conditions pour faire réussir tous nos élèves » journée d’étude UNSA, 9 mai 2025 16 mai 2025 Valérie Pinton Comment adapter les pratiques pédagogiques pour répondre à l’hétérogénéité des élèves et améliorer les conditions d’apprentissage, tout en renforçant la formation continue des enseignants pour assurer la réussite de tous les élèves ? A l’initiative du SE-UNSA, une journée d’étude et de réflexion s’est tenue vendredi 9 mai 2025 à Paris (Bourse du Travail) sur le thème : « Les conditions pour faire réussir tous nos élèves ». Le GFEN a été convié à y intervenir, pour animer deux ateliers (le texte recréé le matin ; la démarche « vocabulaire » l’après-midi) et participer à la table-ronde de fin de journée (avec Caroline Desombre, Laurent Reynaud et Jacques Bernardin). Dans cette période difficile, notons que cette journée a rassemblé plus 110 personnes, avec un bel écho pour les ateliers du GFEN. En savoir plus sur le site de SE-UNSA
« Contre l’école injuste, faire égalité » par le Collectif Riposte Education – 17 mai, Paris 15 mai 2025 Valérie Pinton 2ème journée de réflexion et de propositions Samedi 17 mai 2025 – 9h30 à 17h – Paris, dans les locaux de la FSU-SNUipp « Le taux de réussite au brevet et sans doute au bac diminuera dans les années à venir. J’en ai conscience et je l’assume. » C’est avec ces termes que Gabriel Attal défendait il y a maintenant un peu plus d’un an sa stratégie du « choc des savoirs ». L’ambiguïté n’est plus de mise. Si jusqu’à présent les ministres se targuaient d’avoir pour ambition l’augmentation de la part d’une classe d’âge amenée jusqu’au bac, tout en menant des politiques en contradiction avec cette ambition, l’objectif est aujourd’hui explicitement abandonné.Ce faisant, avec le choc des savoirs sont poursuivies les politiques qui ont depuis plus de 20 ans maintenant produit une aggravation des inégalités d’apprentissage, faisant de la France un des pays les plus inégalitaires de l’OCDE d’après les évaluations internationales. Et les principales victimes en sont lesélèves des classes populaires tant l’échec scolaire est corrélé à l’origine sociale.Ces politiques éducatives ségrégatives conjuguent mécanismes structurels, contrôle des pratiques professionnelles et réorientation des contenus d’enseignement.Pourtant les alternatives permettant d’envisager une école égalitaire, rompant avec l’injustice sociale, existent dans la recherche, dans la contribution des mouvements pédagogiques et d’éducation populaire, dans les résistances enseignantes. Le collectif Riposte Éducation, pour dresser le bilan des politiques menées, mais surtout pour envisager comment oeuvrer à une école égalitaire, organise une journée de travail le samedi 17 mai prochain, à Paris, 12 rue Cabanis. Voir sur le site de Riposte
Les réunions du secteur Langues 2024-2025 15 mai 2025 Valérie Pinton Les réunions s’adressent : – à tous ceux que la question de l’enseignement des langues intéresse, enseignants ou pas, linguistes ou pas ;– à tous ceux qui souhaitent vivre et analyser une pratique pour la réinvestir dans leur classe ;– à tous ceux qui souhaitent réfléchir à des pratiques éducatives pour lutter contre l’échec et l’exclusion, créer des situations d’apprentissage émancipatrices et porteuses de changement social. N’hésitez pas à vous joindre à nous, même si vous prenez le train en marche, même pour un moment seulement. Que vous veniez pour la première fois ou occasionnellement, vous êtes évidemment les bienvenus pour travailler et échanger avec nous. Lors de ses réunions, le Secteur Langues travaille à :– l’invention de pratiques pour la classe et la formation– la mise en oeuvre de projets (stages, séminaires, publications dans des revues ou d’ouvrages en librairie, etc.) Lieu Maison des Associations – 13A avenue Marcel Paul – 69200 Vénissieux(Bus 36, 12 Express, arrêt Bruand /Bus 12, arrêt Marcel Paul) Horaires de 9h à 17h, les samedis : Samedi 14 septembre 2023 Eva Rosset nous présentera un atelier sur le film “Il reste encore demain”, qui a eu un immense succès en Italie et un accueil contrasté en France. Il se veut féministe et engagé sur le thème des violences conjugales. Nous verrons quelles activités proposer pour éveiller la curiosité des élèves avant son visionnement au cinéma tout en s’assurant qu’ils se sentent en sécurité sur un tel thème. Maria-Alice Médioni nous propose une situation, « Langue et genre », qui, à travers des mises en situation comparatives en Français et en Espagnol, propose de mettre le pari de l’émancipation à l’épreuve des langues, de questionner les impensés qu’elles transmettent ainsi que leurs capacités créatives. De quels ressorts disposons-nous pour développer une éducation à l’égalité pour toutes et tous ? La vie du Secteur Langues : Bilan de l’Université d’été 2024. Différentes informations à partager (Rendez-vous pour cette année, biennale, etc.). Samedi 12 octobre 2024 En classe d’italien, comment préparer les élèves de lycée à aller voir un spectacle de musique sicilienne ? Il s’agit de chants traditionnels qui ont parcouru le monde au fil des vagues d’émigration et que le cinéma a su reprendre. Eva Rosset nous propose ainsi d’aborder plusieurs activités à faire en amont afin de les mettre en appétit, tout en sachant qu’ils seront sûrement surpris voire déroutés. L’arbre généreux de Shel Silverstein, c’est un album de jeunesse qui raconte une histoire universelle : par amour pour le petit garçon, l’arbre lui donne, au fil des années, ses fruits, ses feuilles, ses branches… et jusqu’à son tronc! Nathalie Fareneau nous permettra de découvrir cet album de jeunesse et de construire une démarche ensemble pour l’exploiter dans plusieurs langues dans un niveau A2/B1… La vie du Secteur Langues : Différentes informations à partager (Rendez-vous pour cette année, biennale, prochaine Université d’Été ,etc.). Samedi 16 novembre 2024Exceptionnellement : Salle Paul Langevin (juste à côté du CABV, à l’autre bout du parking) Maria-Alice Médioni nous présentera son atelier sur Une « comédie dopée à la bienveillance (…) très réussie »,une « histoire d’humour tendre », un « film drôle et lumineux [qui] fait parfois monter les larmes aux yeux », « Voilà un film qui fait du bien », un film « touchant et drôle »… Il s’agit d’un film français consensuel, agréable et… lisse. Mais peut-il être tout de même l’occasion d’apprentissages sur les plans culturel, linguistique et cinématographique ? Et comment ? Qu’est-ce qu’un « cours réussi » ? « raté » ? Quel(s) regard(s) les différents acteurs de la classe portent sur ce temps passé à travailler ensemble ? Et la classe de langue échappe-t-elle à ces regards divergents ? Eddy Sebahi nous proposera de nous interroger sur les différents points de vue qui s’opposent parfois. La vie du Secteur Langues : Différentes informations à partager (Rendez-vous d’avril 2025, retour sur la biennale, notre prochaine Université d’Été, etc.). Samedi 14 décembre 2024 Les poèmes exploités en classe sont souvent des classiques, dont on peut trouver de nombreuses explications et interprétations. Dès lors, comment faire quand on souhaite aborder un poème d’un auteur contemporain, Franco Arminio, pour lequel on ne trouve pas de commentaires et dont certains passages nous résistent ? Peut-être faudra-t-il se raccrocher à l’élan que tente d’insuffler le poème. C’est ce qu’Eva Rosset nous fera découvrir en nous mettant collectivement au travail afin de voir quoi faire de cette “Lettera ai ribelli che verranno” en classe de langue. Plage de réflexion autour du texte de présentation de l’UE. Chacun.e apporte des textes (en 2 ou 3 exemplaires idéalement) en relation avec l’intitulé provisoire de notre prochaine université d’été (On n’en peut plus ! Qu’est-ce que je change à ma pratique ?) en prenant bien en compte la double dimension des conditions de travail ET de la pratique… La vie du Secteur Langues : Différentes informations à partager, notamment un retour sur les formations assurées en Belgique, poursuite du travail sur notre prochaine Université d’Été. Samedi 11 janvier 2025 David Rouveure nous propose de travailler sur l’exposition Zurbaran, à Lyon à partir de diverses ressources. Saloua Kaabeche nous lancera un chantier sur « la question » des gitans et des stéréotypes associés, en explorant toutes sortes de ressources, aussi variées que « la gitanilla » (de Miguel de Cervantes), les peintures de José Jiménez Aranda ou de Joaquín Sorolla y Bastida, mais également les Gypsy Kings…L’idée étant de se questionner sur la place et l’image des gitans dans nos sociétés et nos imaginaires. Auront-ils un jour pleinement la possibilité d’exister en dehors des représentations que l’on a d’eux depuis toujours…? De quelle manière ont-ils aujourd’hui choisi de défendre leur identité? La vie du Secteur Langues : Différentes informations à partager, notamment un retour sur les formations assurées en Belgique, les retombées de la 4ème biennale d’éducation nouvelle, la poursuite du travail sur notre prochaine Université d’Été. Samedi 15 février 2025 Matin : Emilie Mestre nous propose de travailler sur la « cancel culture » aux Etats-Unis. Faire réfléchir les élèves aux différentes significations des lieux de mémoire aux Etats-Unis, pays anciennement esclavagiste. Comment les discussions sur les lieux commémoratifs controversés peuvent à la fois diviser et rassembler les citoyens ? Après-midi : La vie du Secteur Langues : Différentes informations à partager, poursuite du travail sur notre prochaine Université d’Été, préparation de notre « Rendez-vous » du 12 avril dédié à la poésie. 15 mars 2025 Matin : Eva Rosset se propose de travailler avec des élèves italianistes de niveau B1/B2 sur La ligne de couleur (de Igiaba Sceigo). Il s’agit d’un roman foisonnant, très long mais riche et extrêmement fort dans ce qu’il raconte et dans les luttes qu’il invite à mener. Partant des États-Unis pour arriver ensuite en Angleterre et en Italie, à cheval entre deux époques, il parle de voyages qui restaurent et de voyages qui tuent. Une de ses forces réside dans la partie finale de “making of” par laquelle l’autrice explique son cheminement et rend hommage aux femmes artistes noires qui l’ont inspirée tout en réclamant plus d’actions et d’indignations pour ceux et celles pour qui le voyage est encore impossible. Après-midi : La vie du Secteur Langues : Différentes informations à partager, poursuite du travail sur notre prochaine Université d’Été (du 22 au 25 août 2025), préparation de notre « Rendez-vous » du 12 avril, dédié à la poésie. Travail sur la plaquette d’annonce du RDV. 12 avril 2025« Dans le cadre des Rendez-vous du Secteur Langues » : la poésie en classe de langue 17 mai 2025 Matin : Sylvie Lange nous propose un atelier d’écriture « Religion et identités ». « Tout le monde se souvient du mot fameux d’André Malraux : “Le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas !» A voir ce qui se passe aujourd’hui dans le monde, on peut penser que cette prophétie est en train de se réaliser, et sous la pire des formes : celle du fanatisme et de la violence. Comment en est-on arrivé là ? Quelle est la nature de ce phénomène ? Que faire, enfin, face à ce qui apparaît comme une régression historique inacceptable ? » (Notes de lecture : George Corm, La question religieuse au XXIème siècle, Cairn 2021).La question de la religion vient percuter aujourd’hui celle de la laïcité à la française, dans nos classes aussi bien que dans nos rues et nos esprits.Le temps d’un atelier d’écriture, prenons un peu de hauteur pour aborder ensemble ce sujet et tenter la distance nécessaire à la pensée critique. Après-midi : La vie du Secteur Langues : Différentes informations à partager, poursuite du travail sur notre prochaine Université d’Été. 14 juin 2025 Matin : Eddy Sebahi nous propose de s’interroger sur les accents comme “geste culturel”.Lorsque l’on parle une langue étrangère, nos accents révèlent beaucoup de choses sur nous, sur nos origines. Observer des accents est très révélateur et formateur. Nous tenterons de nous familiariser avec certains de ces marqueurs pour affiner notre capacité à écouter et à nous exprimer dans un anglais qui est propre à chacun.e de nous. Après-midi : La vie du Secteur Langues : Différentes informations à partager, poursuite du travail sur notre prochaine Université d’Été. contact@gfen-langues.fr
Les ateliers du GFEN Paris 2024-2025 13 mai 2025 Valérie Pinton Enthousiasmons notre année Les ateliers sont ouverts à tous.tes, sans séance préparatoire. Vous pouvez assister à l’atelier, en vous inscrivant par mail : gfen.groupe75@gmail.com « Le Binôme imaginatif »Mercredi 2 octobre 2024 de 14h à 17hBourse du Travail, rue du Château d’eau, 75010Le but de cette rencontre est de réfléchir sur des situations propices à la production d’histoire et au développement de l’imagination. Cette démarche nous invite « à sortir des rails [de l’étude classique du lexique] et à se découvrir de nouvelles possibilités de signification [des mots] ».Voir la présentation « Le colloque des mathématiciens »Mercredi 27 novembre 2024Bourse du Travail, rue du Château d’eau, 75010L’histoire des mathématiques est marquée par de nombreux bouleversements : l’apparition du zéro, la crise des rationnels, existence des nombres négatifs, ou encore admettre i comme nombre dont le carré est -1, etc… Ces changements se sont accompagnés de débats souvent houleux. Le colloque des mathématiciens est l’occasion de revivre un de ces débats pour « conforter les élèves dans leur capacité à chercher, comprendre, trouver », pour en faire des sujets actifs dans la construction du savoir.Voir la présentation « Le colloque des mathématiciens »Mercredi 22 janvier 2025Comment permettre aux élèves de s’emparer de nouvelles notions mathématiques ? Le colloque des mathématiciens s’organise en deux temps : à partir d’une situation du quotidien cette démarche fait émerger un nouveau concept mathématique, puis ce concept est mis en débat en s’appuyant sur des documents historiques. C’est par cette argumentation que les élèves s’approprient le savoir.Voir la présentation « Lecture silencieuse avec questions préalables »Mercredi 19 mars 2025Il est ordinaire, dans les classes, de poser des questions sur un texte après sa lecture pour en « contrôler » la compréhension. Que se passe-t-il si on pose les questions avant ? La démarche Lecture silencieuse avec questions préalables nous fait vivre cette expérience et vient questionner les conditions permettant aux élèves de s’outiller pour entrer dans une compréhension active des textes qu’ils lisent.Voir la présentation « La paix aura le dernier mot ! »Mercredi 14 mai 2025 de 14h à 17hSalle Quincey, 42 rue Saint-Just, Ivry-sur-Seine« Nous sommes en guerre ! » : 5 ans après le premier confinement, cette phrase martelée par le Président de la République prend un drôle de sens, entre l’actualité internationale et la multiplication des discours sécuritaires de nos dirigeants. Le GFEN est né après la Première Guerre Mondiale dans la dynamique du « plus jamais ça ! » : l’ambition, déjà, était de démocratiser largement l’accès aux savoirs et à la culture pour participer à l’éducation de citoyen.ne.s éclairé.e.s et engagé.e.s, afin d’éviter toute nouvelle barbarie. La logique émancipatrice portée par le GFEN prend sens dans cette « culture de paix ». Pour nous, alors que le bruit des bottes résonne de nouveau partout en Europe et dans le monde, il est plus que jamais temps d’éduquer à la paix !Venez participer avec nous au réarmement pédagogique pour faire vivre cette « culture de paix » ! Nous vous invitons à vivre la démarche « La paix aura le dernier mot ! » qui nous permettra de travailler, collectivement et plastiquement, une culture de paix au travers d’images que nous construirons.voir la présentation
Les Agoras du GFEN Rhône-Alpes 2024-2025 13 mai 2025 Valérie Pinton Les agoras ont pour but :– de s’informer les un-e-s les autres sur les actions locales, régionales et nationales et sur les demandes qui sont faites au GFEN– d’avoir des temps d’analyse politique, sociale et locale : analyse croisée avec les vécus et préoccupations de chacun-e– de préparer les actions régionales (journée-stage, intervention, stage,…)– de travailler collectivement sur des aspects de l’éducation nouvelle Jeudi 5 septembre 2024, de 10h à 17h à Biviers Les projets, stages et autres ateliers prévus ou à prévoir pour cette année 2024 / 2025 On a bien sûr les ateliers d’écriture mensuels à Grenoble mais aussi ceux de Satolas et Lyon. On a aussi la journée-stage « jeu du riz » que l’on avait envisagé en novembre à l’occasion d’un événement plus large sur les solidarités. On a également notre intervention dans le cadre du stage intersyndical. Et bien sûr, les envies, besoins, nécessités, perçus par les unes et les autres. L’analyse de la situation actuelle en lien avec l’éducation nouvelle qui nous tient à cœur Le retour sur les actions de l’an passé, les regrets et les rebonds, les joies et leur corollaire d’envies… Les infos à partager Samedi 9 novembre 2024 Samedi 11 janvier 2025 Samedi 22 mars 2025 Jeudi 3 juillet 2025, après-midi à Biviers gfen.ra.38@gmail.com
Rencontre OZP « Des différences curriculaires en classe de 6è » – 14 mai 12 mai 2025 Valérie Pinton Intervention d’Elisabeth Bautier et Marion van Brederode autour de leur ouvrage « Des différences curriculaires en classe de 6è » suivie d’une discussion sur leurs résultats de recherche. Mercredi 14 mai 2025 de 17h précises à 19 hEn présentiel (Collège Poquelin – Paris 2e) et distanciel Entrée libre sans inscription Référence : Des différences curriculaires en classe de sixième, Paideia, Presses universitaires de Rennes, 2024.Lire l’entretien du Café pédagogique avec les deux directrices de l’ouvrage Les recherches sur les cahiers d’élèves de sixième en Français et en SVT d’établissements différenciés socialement portent trace de situations de travail qui se révèlent qualitativement différentes.Comment percevoir ces différences et leurs effets potentiels sur les élèves des milieux populaires ?Comment les expliquer ?Peut-on y remédier pour que les élèves les plus défavorisés soient mieux familiarisés avec les usages de la littératie scolaire afin qu’ils puissent mieux rentrer dans un régime majeur de travail et qu’ils ne soient pas cantonnés dans un régime mineur ?La forte prégnance de l’oral dans la pratique pédagogique n’est-elle pas une difficulté supplémentaire pour ces élèves ? Plus d’infos sur le site de l’OZP
Calendrier du GFEN Philosophie : 2024-2025 5 mai 2025 Valérie Pinton Samedi 12 octobre 2024 à 10hau siège du GFEN, 14 avenue Spinoza, à Ivry-sur-Seine (ligne de métro 7 station Mairie d’Ivry)Lors de cette réunion, nous partirons d’un bilan du stage (10H30-12H30) pour construire ensemble le programme de travail de l’année (14H-17H). Samedi 9 novembre 2024 de 10h à 17hau siège du GFEN, 14 avenue Spinoza, à Ivry-sur-Seine (ligne de métro 7 station Mairie d’Ivry) Dimanche 1er décembre 2024 Annulée Samedi 8 février 2025 de 10h à 17h, accueil à partir de 9h45au siège du GFEN, 14 avenue Spinoza, à Ivry-sur-Seine (ligne de métro 7 station Mairie d’Ivry)Nous continuerons notre réflexion sur les pratiques et les démarches. Dimanche 16 mars 2025 de 10h à 17h, accueil à partir de 9h45au siège du GFEN, 14 avenue Spinoza, à Ivry-sur-Seine (ligne de métro 7 station Mairie d’Ivry) Samedi 5 avril 2025 de 10h à 17hau siège du GFEN, 14 avenue Spinoza, à Ivry-sur-Seine (ligne de métro 7 station Mairie d’Ivry)Ordre du jour : – 10h-10h30 accueil et affaires courantes– 10h30-12h30-13h : Bernard Victorri, linguiste et directeur de recherche au CNRS viendra nous éclairer sur l’intelligence artificielle. Un échange s’ensuivra.– Repas pris en commun – 14h-17h : L’éducation nouvelle, la philosophie et l’IA : suite des échanges entamés le matin ; enjeux pédagogiques et éducatifs.– Discussion sur la tenue d’un prochain stage. le WE des 10 et 11 mai 2025 (attention initialement programmé les 17 et 18 mai) le WE des 14 et 15 juin 2025 Stage d’été Du 4 au 6 juillet 2025, Aubervilliers (93)
Séjour Erasmus sur « la lutte contre les idées des extrêmes droites », Bruxelles, 7-11 avril 30 avril 2025 Valérie Pinton « Interdiction du mariage des étrangers le lundi, débat sur l’immigration algérienne le mardi, haro sur les prestations sociales le mercredi… L’ordre du jour du Sénat ressemble désormais à une émission de CNews. « Les Républicains », presque majoritaires avec 131 des 348 parlementaires, y font la pluie et jamais le beau temps. Propositions de loi anti-écologistes, liberticides, identitaires, anti-immigrés se succèdent. « On assiste à une forte droitisation des textes proposés, déplore Cécile Cukierman, présidente du groupe Communiste, républicain, citoyen, écologiste – Kanaky (CRCE-K). La droite lâche la bride sur tous les sujets. Elle est à l’offensive sur les questions migratoires et sécuritaires. » Voici ce qu’on peut trouver au début d’un article du journal L’Humanité le mardi 15 avril 2025. Et ce sont justement ces questions qu’un groupe de travail franco-belge d’une douzaine de personnes a traitées à Bruxelles du 7 au 11 avril 2025 lors d’un séjour Erasmus sur « la lutte contre les idées des extrêmes droites ». Ce groupe a réuni des militants de diverses organisations d’éducation populaire et d’éducation nouvelle (les CEMEA, l’ICEM Freinet avec notamment un membre de l’organisation espagnole, le CNAJEP, l’AFS, Léo Lagrange, la Fédération des centres sociaux et le GFEN). La semaine fut riche en surprises, à commencer par une rencontre avec la RTBF (radio télévision belge francophone) qui fait partie du ‘’cordon sanitaire médiatique’’ contre les idées d’extrême droite, simplement en respectant l’article 17 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme mise en application dès 1953. Dès 1956, la RTBF se désolidarise de la TV française, puis à partir de 1977 ne donne pas la parole à l’extrême droite, ni en direct, ni lors de débats, après avoir démontré que les programmes de certains partis sont discriminatoires, liberticides, concernant le genre, l’origine, la religion. L’après-midi du même jour, nous avons rencontré Benjamin Biard, membre du Centre de Recherche et d’Information Socio-Politique (CRISP) qui nous a éclairé sur l’état de la situation politique en Belgique. Il a notamment évoqué les différences notables de rapport entre les partis de Droite et d’Extrême-Droite en Wallonie et en Flandre. Quant au 1er ministre de la fédération, il affiche de plus en plus une connivence avec les idées d’extrême-droite. Le lendemain, à Liège, nous avons rencontré deux associations de Wallonie, Peuple et Culture ainsi que Barricade, la première, née de la Résistance en France, la seconde plus récente. Toutes deux sont signataires avec plus d’une vingtaine d’autres d’un accord commun rédigé par le FAL (Front Antifasciste de Liège), luttant pour une Education Permanente (l’équivalent de notre Education Populaire) à la citoyenneté comme contre-pouvoir à la droite extrême qui gouverne en Belgique. L’échange fut très riche et nous avons eu le plaisir de sentir un vif enthousiasme militant dans un espace chaleureux doté d’une librairie militante proposant un grand choix d’ouvrages. L’après-midi, nous avons visité un espace muséal et commémoratif à propos de la déportation dans les camps de concentration nazis. Territoire de mémoire, l’organisation initiatrice de l’exposition, a fait un choix audacieux mettant les visiteurs au plus près de la réalité des camps. Nous en sommes ressortis quelque peu ébranlés. Jeudi, Christian Laval, sociologue spécialiste du libéralisme, a resitué dans le contexte politique mondial le ‘’néo-fascisme’’ actuel et l’action possible pour transformer l’école et penser l’ensemble du système éducatif. Il explique que depuis une cinquantaine d’année, la politique néo-libérale impose dans le monde entier sa stratégie qui organise l’école sur le mode de l’entreprise avec toutes ses techniques d’évaluation. C’est ce même néo-libéralisme qui est responsable de la poussée néo-fasciste valorisant toutes les dominations et instillant dans les mentalités la peur d’un ennemi extérieur autant qu’intérieur rendant le réarmement nécessaire. Aujourd’hui, les classes populaires continuent à perdre du pouvoir d’achat et des droits et à alimenter l’extrême droite nationaliste. L’école a été transformée par le libéralisme et est devenue un espace marchand où l’on raisonne en termes d’offres scolaires, ce qui influence les éducateurs. La connaissance n’est plus qu’un avantage compétitif au service de l’employabilité et de l’innovation, nécessitant des compétences, elles-mêmes produit majeur de la formation actuellement. S’insinue aussi une problématique de ‘’culture patriotique’’ soutenue par les idées néo-fascistes. Un réarmement moral et civique pourrait commencer à l’école. Education démocratique : La révolution scolaire à venir (2021) de Christian Laval et Francis Vergne est une contre-proposition à l’école néo-libérale qui défend la liberté de pensée et de concevoir les pratiques des enseignants, car il est temps de se demander quels nouveaux savoirs introduire à l’école et quelle « pédagogie instituante » y développer. Nous avons fait d’autres rencontres, tout aussi passionnantes, pour sentir que nous pouvions agir ensemble contre cette idéologie qui s’infiltre dans toutes les dimensions de nos vies que nous ne voulons pas soumettre à la « servitude volontaire ». 1001 TERRITOIRES est un projet en construction actuellement en France, soutenu par 17 organisations associatives et des syndicats, qui proposera dès la rentrée 2025 des actions collectives participant à ce grand débat d’idées auquel nous participerons pour lutter contre l’extrême droite et ses idées. Le texte suivant a été produit à partir des sujets abordés pendant notre séjour et de mots ou d’expressions prononcés par chacun d’entre nous. Nous, Iroquois. Il est des lieux, il est des peuples,Il est des temps particuliers, il est des bruits bottés.Weimar ou Vienne à une époqueMolenbeek ou Les Minguettes à une autre…Il est temps.Il est des loisIl est des droitsIls sont humains.Est-ce qu’on en parle sur la grand place de Bruxelles ?Au cœur de l’ancienne richesse marchande,Entourés de sourires voilés, de fontaines de chocolat, de gaufres de misères,De touristes mondialisés, arrosés du pipi du Manneken.Dans les rues il y a foule, il y a toutes les langues.Où est donc le danger ? Devinez. A Weimar, Molenbeek, aux Minguettes ?Dans les têtes ? Verrouillées.De la peur d’un virus à la peur d’un voile. Il faut se le dire :Qu’est-ce qui nous menace,Sinon la chute de la société du grand marchandage et du grand retournement.Le cœur à gauche, le porte feuille à droite.Pensons global, agissons local mais luttons contreToutes les forces noires, brunes ou grises sont encore et toujours là.Et luttons pour, pour quoi…A la manière des Iroquois.Sur nos chevaux de toutes les couleurs, avec nos arc-en-ciel d’égalité, avec nos flèches de cœur et de corps, nos tresses de cheveux libérés, nos cris d’espoir fraternel, nos peaux de bêtes sauvages.Sylvie Lange (GFEN Ile de France) Parce que nous sommes l’espèce fabulatrice, nous sommes capables de formuler un autre récit. Un récit où la norme ne serait pas imposée par des dominants anthropophages mais élaborée ensemble dans une vision communiste de l’habitation du monde. Un monde où l’on ne se rangerait pas par deux dans les couloirs de l’école, mais un monde où l’autre serait une composante de soi.Former à la rébellion par une revendication de la radicalité parce que sans racines, pas de sève, pas de feuilles, pas de canopée, pas de toit du monde pas de toi au monde.Dominique Piveteaud (GFEN Toulouse)
Les activités du GFEN Provence 2024-2025 29 avril 2025 Valérie Pinton Samedi 7 septembre 2024 : « Se connecter aux pensées du Monde – Faire lien avec ce qui nous constitue en tant que sujets » Aubagne – Centre de loisirs Les EspillièresUn atelier d’écriture : « Entendre la parole du poète martiniquais Patrick Chamoiseau et sa leçon de « l’arbre relationnel ». « L’arbre relationnel » est ce qui nous relie à plusieurs lieux du monde. Nous sommes traversés par le bruissement des mondes. La créolité, pourrait être la matrice en nous d’un imaginaire élargi, oral, intellectuel, sensible, véhiculée par une mémoire collective à revisiter. Qui se coupe de cet héritage se coupe de la moitié de lui-même. L’atelier vise par l’écriture à explorer cette possible ouverture. Que la parole du conteur nous aide, afin que résonnent notre lien et nos secrets, dits et à dire, leurs lumières, leurs ombres. Ainsi, que « la métasphora (le choix d’un intime élargi) se substitue à la diaspora (la dispersion) en refus d’un ordinaire si souvent globalisé et individualisé qui met à mal les sujets. Une réflexion sur ce qui est appelé : « Épistémologies du Sud » Une réflexion sur les alternatives aux épistémologies occidentales : les notions d’ancien et de nouveau ; qu’est- ce qu’une pensée « critique » ; théorie critique et transformation sociale ; une sociologie des émergences face aux formes de non-existence (« l’ignoré », « le résiduel », « l’inférieur », « le local », « l’improductif » ; écologie des savoirs et traduction interculturelle. Retour sur l’été du GFEN : retour sur les Journées nationales d’Études et sa relecture du Plan Langevin Wallon / échos de l’Université d’été du Secteur langue / Journées création du Secteur Poésie du GFEN — Samedi 23 novembre : atelier reporté au 1er mars 2025 — Samedi 7 décembre 2024 : Une journée « math » au primaire et plus… Aubagne – Centre de loisirs Les Espillières (plan d’accès sur demande)On peut s’inscrire dès à présent par mail ou sms (zéro-six87772553) Accueil à 9h00 – Début de l’atelier 9h30 – Fin 16h30 Repas partagé. PAF : 10€ Un atelier le matin. (Il est préparation)Analyse réflexive en début d’après-midi.Infos sur quelques classiques du GFEN dans le domaine des maths. En deuxième partie d’après-midi : retour sur la Biennale 2024 d’Éducation Nouvelle www.convergences-educnouv.org — Année 2025 Samedi 25 janvier 2025 : Enseigner l’histoire, oui, mais comment ? L’histoire, plus que jamais « indiscipline nouvelle »Aubagne – Centre de loisirs Les Espillières (plan d’accès sur demande)Accueil à 9h00 – Début de l’atelier 9h30 – Fin 16h30 Repas partagé. PAF : 10€ / On peut s’inscrire dès à présent par mail ou sms (zéro-six87772553) L’enjeu de ce moment de travail collectif Pourquoi à l’heure des Trump, Musk et bien d’autres revivre un classique de l’Éducation nouvelle, l’atelier « Que s’est-il passé la 6 février 34 » ? (version initiale de Michel Huber et version augmentée marseillaise) ? Peut-être pour renouer avec quelques questions toujours actuelles… – Comment entrer dans la complexité d’un évènement historique ? Comment reconstruire, à partir d’un jeu de rôle, les témoignages des différents acteurs ? – Comment mesurer le rôle des historiens et parallèlement celui des médias ?– Que faire de l’impact, aujourd’hui, de nouvelles formes d’infos à travers les réseaux sociaux et l’émergence des fake-news ?Un support Relire différents livres et revues du GFEN dans le domaine de l’histoire, plus que jamais « indiscipline nouvelle ». Samedi 1er mars 2025 : « La machinerie » (initialement prévu le 23 novembre 2024)Marseille dans les locaux de ACT – Rue ParadisÉcrire pour résister, et joyeusement en plus ! Une journée pour entrer ensemble dans un projet collectif dont le but était de nous relier par l’écriture quand tout sépare : retour sur un projet d’écriture d’un an période covid entre Belgique et France « Les personnages n’habitent qu’en apparence dans les livres qui les ont délivrés de leurs limbes, ils n’aspirent qu’à s’en aller déambuler en tous sens, à transhumer d’un imaginaire à un autre, à visiter beaucoup de pays mentaux. Ils n’appartiennent pas à leur seul auteur, mais à une communauté. Ils n’appartiennent à personne. Ils a@endent juste la chance d’être lus, pour exister davantage, et toujours autrement. « (Sylvie Germain) Le contexte : Le 26 octobre 2020, c’était le début du deuxième confinement en Belgique, comme dans beaucoup d’autres pays. La situation n’était pas complètement inédite et nous commencions à nous servir de l’outil visioconférence. Imaginer quelque chose à construire ensemble malgré tout, voilà le défi qu’il nous fallait relever dans cette période où collectif rimait avec danger. Tous capables, tous chercheurs, tous créateurs. C’est finalement « grâce » à la contrainte du confinement qu’est née La Machinerie, un projet d’écriture épistolaire imaginé en complicité avec l’association PAC de Bruxelles. Et si le confinement nous faisait écrire un roman ? L’idée du projet était d’essayer de comprendre ce qui nous arrivait, d’en garder une trace par le biais de la fiction, et surtout de continuer à faire vivre des moments de création collective. Chaque atelier était envisagé comme pièce d’une œuvre plus grande, à l’image d’une mosaïque, quelque chose qui prendrait forme au fur et à mesure des rencontres, des créations et des apports de chacun.Voir le site de Pascale Lassablière : https://www.motsart.be/ Mars 2025 : RDV Pédagogies d’Éducation nouvelles (sous réserve) Avec le groupe Freinet des Alpes maritimes autour de Maria Montessori et plus (Lieu et contenus à à fixer) Dimanche 4 mai 2025 : Deux ateliers : « Prendre la mesure du temps humain » (maths / histoire) Aubagne – Centre de loisirs Les Espillières (plan d’accès sur demande)Accueil à 9h00 – Début de l’atelier 9h30 – Fin 16h30 Repas partagé. PAF : 10€ (Tarif étudiants, chômeurs, possible)On s’inscrit par mail ou sms (zéro-six87772553) “Si personne ne me demande ce qu’est le temps, je sais ce qu’il est ;et si on me le demande et que je veuille l’expliquer, je ne le sais plus” (Saint Augustin) À l’heure d’un monde capitaliste moderne où le temps humain ne semble plus être qu’une marchandise à monnayer, à engranger et peut-être à oublier, le GFEN propose deux ateliers autour de la question du temps humain : comment en prendre toute la mesure ! Une réflexion pour la classe, pour le travail avec les adultes Trois temps seront proposés : Un atelier de type scientifique sur « la mesure du temps » inspiré d’un travail d’Odette Bassis (GFEN IDF) Un atelier « Chronos » (GFEN Provence), sur le rapport « passé, présent, futur ».Comment lire aujourd’hui 40 ans d’existence d’une archive provençale d’Éducation nouvelle liée à des projets d’ateliers, d’animations, à la production de livres dont l’objet central est celui d’une écriture-lecture créative (« Faire de l’écriture un bien partagé ») Une analyse réflexive finale au carrefour de deux approches qui interrogent le temps humain : comment le « mesurer ».Une réflexion susceptible de mobiliser notre regard sur l’action que nous menons ces dernières années en Education Nouvelle et leur inscription dans le temps. 21 juin 2025 : Atelier Écrire en philo (à confirmer)et Préparation de l’automne 25Aubagne – Centre de loisirs Les Espillières https://gfenprovence.fr
Assemblée Générale du GFEN le 15 mars 2025 à Ivry s/ Seine 28 avril 2025 Valérie Pinton L’assemblée générale ordinaire de notre mouvement s’est tenu le : Samedi 15 mars 2025 de 10h30 à 12h30 Salle Quincey, 42 rue Saint-Just, IVRY SUR SEINE (94) A l’ordre du jour : Rapport Moral et d’activité 2024 Bilan Financier 2024 et affectation du résultat Orientations et budget prévisionnel + vote Documents Rapport d’activités 2024 PV de l’AG
Dans et hors l’école, former les citoyens – 9 avril, Besançon 27 avril 2025 Valérie Pinton Cette journée d’étude co-organisée par le GFEN Franche-Comté et les partenaires du Collectif CAPE, s’adresse aux enseignants ou futurs enseignants, aux parents et à tous les professionnels qui travaillent dans, avec ou autour de l’école. fc-9avril25-dans-hors-ecole-former-citoyensTélécharger
Décrochage scolaire… pourquoi, quoi, quoi faire ? 25 avril 2025 Valérie Pinton Retour sur un atelier animé par le GFEN 31, le 7 février à Toulouse, sur le thème du décrochage scolaire. Suite à une rencontre informelle avec une animatrice de l’association d’habitant-e-s du Mirail-Reynerie à Toulouse « Miroir vers l’avenir », nous avons eu la demande d’un atelier sur le « Décrochage scolaire ». Le jour j nous étions une quinzaine, un gros tiers de parents impliqués dans l’association et des professionnels impliqués dans des structures éducatives et/ou d’aide au décrochage scolaire. L’enjeu était donc de mettre en recherche et interaction ces divers publics tout en invitant chacun à se placer dans la perspective d’avoir à intervenir auprès par exemple d’un groupe de parents d’une école. Première situation : Si le décrochage scolaire = déscolarisation, quelles en sont les causes probables ? Écriture perso rapide et mise commun à tour de rôle sur une affiche. Conclusions : un problème complexe, un mille-feuille, multiples causes, pas LA réponse, chaque situation est singulière. Des responsabilités politiques, sociales, institutionnelles, collectives…bien avant d’être familiale et de l’élève, pour autant ni impuissance ni fatalité, il y a des leviers ! Pas de culpabilisation, passer de c’est la faute à qui à c’est la faute à quoi ! Intervention : Attention, décrochage(s) ? De multiples degrés, formes et situations, commence très tôt, à bas bruit, plus ou moins visible, masqué par une certaine « réussite dans le faire » avec des étayages, mais l’implication et la compréhension n’y sont pas, il y a des ratés. Lorsqu’on est fragilisé, on préfère se mettre en retrait ou en conflit plutôt que de souffrir de l’humiliation d’un nouvel échec. Décrochage et/ou décroché ? Nécessité d’aller au cœur de ce qu’est « apprendre », accompagner à partir de situations connues de tous et chercher ensemble. Deuxième situation : listons les apprentissages réussis dans l’environnement familial. Récolte au tableau (la marche, la parole, l’hygiène, la politesse, cuisiner, autonomie, les limites…) cf. Article de Jean Bernardin « Animer une réunion de parents dans un établissement, un quartier… » Dialogue n°146. Donc beaucoup de réussites: les parents sont « tous capables » en tant qu’éducateurs ainsi que les enfants « tous capables » en tant qu’apprenants ! Allons voir comment c’est possible ? Troisième situation : Apprendre à marcher, comment avez-vous fait avec votre enfant, comment a-t-il fait ? Travaux en petits groupes, récolte collective sur affiche, vers la définition des facteurs aidants. Quatrième situation : réinvestir les facteurs aidants dans une démarche d’accompagnement de l’enfant. – Dans le hors scolaire : prolonger, enrichir ce qui se fait déjà en famille. – Dans le cadre scolaire : des organisations, aux acculturations, aux suivis, à la relation à l’enseignant. Remarque : attention aux spécificités de l’école (nouveaux groupes, langage réflexivité, objets nouveaux…) – Dans le cadre de partenaires spécialisés : affiche préparée sur les ressources institutionnelles de proximité. – Dans le cadre de son implication de parent dans l’apprendre, la mobilisation… Conclusions : Attention (parents, élèves) quand on est passif, délègue trop…Vous avez des ressources personnelles et sociales…Un jeune peut décrocher mais sa vie n’est pas finie pour autant… Apprendre soi-même en tant que parent… discuter, échanger, questionner, ne pas rester seul, se mettre en collectif !
Séminaire de formation du GFEN, 25-26-27 avril 2025, Toulouse 9 avril 2025 Valérie Pinton Transmettre / Former à la transformation / Se projeter Attention le séminaire est reporté à une date ultérieure Réservé aux adhérent.e.s. (adhésion ici) PROGRAMME et INFORMATIONS PRATIQUES