Stage SNES-FSU : LVE « Enjeux de l’enseignement de la grammaire et du vocabulaire » 6 mars 16 mars 2025 Valérie Pinton A la demande du SNES-FSU d’Orléans-Tours, Maria-Alice Médioni (enseignante-chercheuse, formatrice et responsable du secteur langues du GFEN) a animé cette journée de stage le 6 mars 2025, à Orléans, devant 65 personnes. Quand certaines consignes institutionnelles préconisent un enseignement de la grammaire en contexte et en langue cible pour améliorer la communication, d’autres périodes prônaient d’apporter ces connaissances théoriques de manière déconnectée. Dans ce contexte mouvant, comment concilier les attentes ministérielles avec nos pratiques ? Le faut-il ? Le travail sur la grammaire et le vocabulaire peut-il conduire à l’autonomie langagière ? Faut-il en faire dans l’enseignement secondaire ? Si oui, comment ? Si dans le supérieur, le bagage théorique est souvent conséquent, comment utiliser l’espace temporel du collège/lycée pour faire le lien avec ce qui a été vu en primaire ? A quel niveau de spécialisation s’arrêter, quand il faut aussi faire du culturel et travailler toutes les activités langagières à part égale, avec si peu d’heures de cours et des élèves à profil varié ? Quid de la didactique et de la pédagogie ? En savoir plus
Journée de travail sur l’évaluation, par le Collectif Riposte Education – 29 mars 13 mars 2025 Valérie Pinton Samedi 29 mars 2025, Paris. Organisé par le collectif Riposte Education dont fait partie le GFENS’agit-il de trier les élèves selon des critères présentés comme objectifs ? d’évaluer la progression des élèves ou sanctionner un niveau atteint en fin de cycle ? d’évaluer l’enseignement, d’évaluer les enseignants ? Les examens diplômants ne font-ils pas perdurer des modes d’évaluation, des systèmes de moyennes et de mentions, de contrôle continu et d’épreuves terminales qui pèsent lourdement sur les contenus et les méthodes d’enseignement sans garantir la qualité de la formation ?…Nous vous invitons à échanger, débattre pour penser ensemble des alternatives, d’autres possibles… riposte-evaluation-29mars2025Télécharger
Les Ateliers d’écriture du GFEN Sud-Ouest 2024-2025 4 mars 2025 Valérie Pinton Les ateliers d’écriture du Levain à Bègles un mardi par mois Ces ateliers sont indépendants d’une séance à l’autre et s’adressent à tous ceux qui ont envie d’exprimer ou de retrouver leur créativité dans l’écriture dans un esprit de partage et de convivialité. Ils permettent aussi de découvrir des clés pour animer des ateliers d’écriture. Sylvie Labbé, animatrice d’ateliers d’écriture depuis une bonne dizaine d’années et formée par Michel Ducom du GFEN Sud-Ouest. Elle saura titiller votre imaginaire et vous emmener sur les chemins de l’écriture, sans enjeu autre que le plaisir de la création. Car, dans les ateliers d’écriture du Levain, on écrit avec plaisir, on lit avec plaisir et on échange avec plaisir. Lieu : Théâtre Le Levain26 rue de la République, Bègles(Accès : VCUB place du 14 juillet, bus 11, 43, tram C arrêt Musard) Horaire : 19h30 – 21h30 Participation 10 € Il n’est pas nécessaire de s’inscrire mais un message pour confirmer votre venue permet d’être attendu. Renseignements : Sylvie Labbé06 74 51 31 50 ou ateliergfen33@gmail.com Mardi 3 septembre 2024 Mardi 8 octobre 2024 Mardi 5 novembre 2024 Mardi 3 décembre 2024 Mardi 14 janvier 2025 Mardi 11 février 2025 Mardi 11 mars 2025 Mardi 8 avril 2025 … En savoir plus et lire les textes écrits aux précédents ateliers : http://atelierdecrituregfen.over-blog.com Ateliers d’écriture en Corrèze Depuis 2023, les ateliers du Sud-Ouest ont fait des petits en Corrèze. Notamment à Juillac (à 25 km de Brive, 10 de Pompadour et d’Objat), mais aussi ailleurs en évènementiel, selon les occasions, les envies, les saisons.Des ateliers réguliers pour adultes ont lieu en début de mois à la Médiathèque de Juillac avec trois créneaux au choix, en fonction des disponibilités des uns et des autres.Une fois tous les 3/4 mois a lieu un Grand Café d’écriture réunissant les trois groupes autour d’un moment collectif plus festif et pour le Printemps des Poètes nous sortons dans la rue apporter la bonne poésie auprès des chalands et autres clients du Bar-PMU, par exemple.Ces ateliers sont organisés par l’association La Boite à Mots, portée par Helmi Bayol-Meijer (membre du GFEN Sud-Ouest et fondatrice (avec Maurie-Laure Piroth) des Ateliers d’écriture au Levain à Bègles), et sont ouverts à tous.Toutes les info, le planning, les évènements, les publications sur https://laboiteamots.over-blog.com/Vous pouvez aussi appeler Helmi directement au 06 41 97 32 52
« Poésure et peinterie » atelier d’arts plastiques et d’écriture – Dimanche 9 mars 2025, Toulouse 4 mars 2025 Valérie Pinton at-ap-9mars2025-tlseTélécharger inscription : graffite@free.fr
Les activités du GFEN Arts plastiques, recherche et création : 2024-2025 4 mars 2025 Valérie Pinton Réunions Du samedi 16 novembre 2024 à 10h au dimanche 17 à 13h30chez Hélène à Saint-Denis (93) Week-end des 8 & 9 mars 2025Samedi 8 à partir de 10h à 17h et dimanche 9 mars de 10h à 13hSaint-Denis (lieu bientôt précisé) Contacts :Hélène : 06 08 15 14 32 / Bernard : 06 75 20 30 16graffite@free.fr Stage Le prochain stage se tiendra à Toulouse, du 19 au 24 octobre 2025.
Les rendez-vous du GFEN Franche-Comté 2024-2025 10 février 2025 Valérie Pinton Lundi 21 octobre 2024, de 9h à 17h Ecole Jean Zay, 97 rue des Cras, Besançon9h30 Vécu et analyse d’une démarche-phare du GFEN : « Le texte à trou » (démarche transférable en toutes disciplines et tous cycles)Coopérer pour construire des savoirs« Le texte à trous » : cette démarche propose à chacun-e d’enquêter sur le sens d’un texte tout en mettant en jeu une réflexion sur le vocabulaire et la syntaxe …11h00 Lecture de textes, échanges, débatRefonder l’écoleA propos du plan Langevin Wallon, en partant des écrits produits aux Journées Nationales d’Etudes et d’autres écrits (pédagogiques, syndicaux…), dégager les idées forces, les principes éducatifs qui puissent guider une politique d’Éducation, à la hauteur d’une École émancipatrice et solidaire.13h30 Construire une nouvelle démarche d’Education Nouvelle en histoire : « L’exercice de la peur »(en s’appuyant sur les travaux de P. Boucheron & C. Robin (L’exercice de la peur : usages politiques d’une émotion PUL. 2015.)« La peur est politique, les pouvoirs en font un usage constant. Elle s’inscrit durablement dans nos sociétés et semble constitutive du gouvernement moderne ; une façon d’obtenir une forme de soumission à l’autorité – la servitude volontaire dont nous parle La Boétie. Faire peur sans jamais rien faire comprendre est le meilleur moyen pour se faire obéir ; dit autrement, avoir peur, c’est se préparer à obéir. »15h30 Perspectives de travail pour l’année. Télécharger le programme Lundi 24 février 2025, de 9h à 16h30 Ecole Jean Zay, 97 rue des Cras, Besançon 9h30 Vécu et analyse d’une démarche-phare du GFEN : « Recréation collective à partir d’un poème » (démarche transférable en toutes disciplines et tous cycles)Échanges de pratiques /lecture de textes/ débat De la classe au citoyen : mener une bataille d’idées pour déconstruire les mots, les discours, les actes qui obstruent un horizon émancipateur ; ré-inscrire le sujet singulier dans une histoire collective. 10H30 Poursuite du chantier sur « L’exercice de la peur » à partir de travaux dans les classes, de réflexions, de documents divers, apportés par les participant.es. 13h30 Poursuite des travaux du matin14h30 Repenser l’Éducation : Mettre les savoirs en culture Programme détaillée
Stage Sud Education Guyane 9ème édition – Journal de bord 5 février 2025 Valérie Pinton Pour la 9è année consécutive, SUD Éducation Guyane organise la formation syndicale : « Pédagogies émancipatrices » à Saint-Laurent-du-Maroni les 17 et 18 février et à Cayenne les 20 et 21 février 2025.Dominique Piveteaud et Claire Albert interviennent pour le GFEN et partagent avec nous leur journal de bord. stage-sud-guyane-25-comTélécharger Lundi 17 février 2025 – jour 1 Voilà 10 ans maintenant que le GFEN est partie prenante du stage annuel organisé par Sud Education Guyane. Le thème de cette année de l’esprit critique à la pensée critique est né de l’idée de mettre en réflexion le fait que l’injonction de plus en plus insistante à former à l’esprit critique est concomitante d’une dynamique de resserrement des ambitions pour les élèves (sommation à appliquer une méthode unique d’apprentissage de la lecture, renforcement des évaluations et de leur utilisation pour imposer une vision de l’apprentissage, suppression de certaines filières à des visées d’adaptabilité à l’employabilité, etc…). N’y aurait-il pas un loup derrière cette apparente contradiction ? Comme les années précédentes, la première session de stage se déroule à l’Association de Découverte de la Nature Guyanaise (ADNG) à quelques kilomètres de Saint Laurent du Maroni. 25 enseignants des 1er et 2nd degrés étaient présents. Exerçant à Saint Laurent du Maroni et dans des villages parfois éloignés sur le fleuve Maroni, ils ont fait part de réalités complexes, souvent douloureuses tant pour les élèves que pour eux-mêmes. Le désarroi qui s’exprime montre des personnes au bord de la rupture. Concevoir une formation sur ce territoire maltraité impose de prendre en compte des spécificités très particulières. Après la présentation des enjeux du stage et du GFEN, nous ouvrons les deux journées par une parole de Patrick Chamoiseau : « Pour imaginer le monde qui nous manque, la pensée a besoin de l’impossible. » Le ton était lancé. Suit ensuite un débat mouvant autour de la phrase : « La notion d’esprit critique est un outil de la domination ». Le débat, très riche, a commencé de semer le doute chez certains, alors que la majorité des participants semblait partager l’idée que l’esprit critique n’était pas une notion contestable. D’autres sont restés plus hésitants s’interrogeant sur le rapport entre esprit critique et domination. Les discussions se sont poursuivies autour d’une vidéo présentant la pensée de Michel Foucault à travers une conférence interrompue (https://youtu.be/Fbr5jKZvfzg). Après un moment de surprise, chaque groupe a mené des débats autour du rapport entre savoir et pouvoir d’une part et des processus d’autosurveillance à partir de l’image du panoptique. Cette référence a fait écho à des réalités douloureuses vécues dans la pratique quotidienne de la classe. Une des questions émergentes en fin de matinée : « Comment garder notre liberté/pensée pédagogique alors que tout concourt à la pensée unique ? » Après un déjeuner partagé, nous avons animé la démarche Que s’est-il passé le 6 février 1934 ? Adopter un point de vue qui peut être éloigné de son propre champ de valeur a pu créer de la difficulté pour certains. Au final, les participants ont joué le jeu de la mise en scène de la commission parlementaire. La démarche n’a pas été menée dans sa totalité, une place importante ayant été faite aux échanges sur le dispositif lui-même et sur l’ensemble de la journée. La discussion a une nouvelle fois fait apparaître les difficultés et l’isolement auxquels sont confrontés des enseignants titulaires et contractuels (très nombreux ici) notamment dans le 1er degré. Cet échange soulève à nouveau la question de LA méthode. Comment s’autoriser à penser de manière critique UNE méthode présentée comme solution unique sous couvert de facilitation d’entrée dans le métier ? Certain.es stagiaires nous rappellent la spécificité de ce territoire colonial où le colorisme est à l’œuvre jusque dans la légitimité à enseigner selon ses origines sociales, culturelles et géographiques. La nécessité du collectif pour sortir de l’isolement et envisager des réponses aux injonctions a été un marqueur fort de cette première intense et riche en débats. Retour demain sous la canopée de la forêt amazonienne pour la suite ! Mardi 18 février 2025 – jour 2 Seconde et dernière journée du stage à Saint Laurent du Maroni. Les 25 participants ont débuté la journée par un retour bref sur la journée d’hier à partir de l’invitation à poser par écrit quelques mots-clés ou phrases. Deux ateliers ont été proposés en parallèle. La démarche Lecture avec questions préalables sur un texte de Lawrence Lessig Le code fait loi. De la liberté dans le cyberespace. La démarche a d’abord surpris par les questions et le texte proposé. Après un temps de lecture individuelle puis de travail en groupes, les échanges ont permis d’aborder les questions de vie privée sur internet mais aussi de ses usages, en particulier par les jeunes. L’exemple de la création d’une cartographie collaborative via Opensteetmap.org a initié une réflexion sur la réappropriation collective de cet outil. Un atelier d’exploration sur l’utilisation de ChatGPT comme outil au service des apprentissages. Cet atelier a été conçu à partir d’une expérience dans deux classes de BTS en co-élaboration avec une professeure de lettres. A partir de premiers échanges autour de la question : En quoi l’école participe-t-elle à l’émancipation ? puis de la lecture de textes de Hannah Arendt, Condorcet, Jules Ferry, Michel Foucault, Grégory Chambat (à propos d’Illitch), les participants ont élaboré collectivement un corpus idéel et conceptuel pour permettre de commencer à répondre à la question. A ce moment de l’atelier, un texte rédigé par ChatGPT répondant à la question a été distribué aux groupes. Invitation a été faite de choisir un passage du texte et de le réécrire en l’incarnant de manière à pouvoir s’en revendiquer auteur. La publication orale a permis de mesurer la prise de distance avec le texte de l’IA, plusieurs choix ayant été fait : combler des manquements repérés, augmenter l’espace de référence et utilisation de la métaphore, adopter un parti-pris prenant le contrepied de l’apparente neutralité du texte de l’IA. Les échanges ont fait apparaître des questions autour de la convocation de savoirs extérieurs, de l’expression d’un point de vue, de la possibilité de compléter le texte initial. L’importance de la phase d’élaboration et du nourrissage par de la lecture des textes a été soulignée comme vectrice des apports pouvant être intégrés dans le texte de l’IA. Après la pause déjeuner, un temps d’écriture a été proposé afin d’opérer un retour sur soi, exprimer des déplacements et des interrogations. La phrase de Patrick Chamoiseau qui avait ouvert le stage : « Pour imaginer le monde qui nous manque, la pensée a besoin de l’impossible », était l’inducteur de l’écriture. Afin de provoquer celle-ci, des citations de Hannah Arendt était disséminés sur une grande bande de papier. Les participants étaient invités à écrire en écho à ces fragments. Peu à peu des échanges écrits sont apparus sur le papier. Après un temps d’écriture individuelle, certains textes ont été publiés par leurs auteurs. La dernière plage du stage a été consacrée à un temps d’échanges d’une heure sur la suite à donner à ce temps de formation afin de (re)créer les conditions du collectif, celui-ci pouvant répondre à une préoccupation de réconfort mutuel au vu de situations individuelles complexes et douloureuses, à un besoin d’échanges autour des pratiques et à une nécessité de répondre collectivement aux pressions et manquements de l’institution. Quelques pistes ont été envisagées, des contacts se sont noués. Bien qu’empreint d’une certaine gravité, ces deux jours ont permis à beaucoup d’envisager les choses de manière un peu moins pessimiste, même si les termes de burn-out, de démission, de départ ont émaillé les journées. De très belles rencontres avec de belles personnes qui y croient encore. Les marques de l’histoire de ce territoire ne se dissolvent pas dans le temps. Clin d’œil qui interroge : les autorités ont installé sur un rond-point à l’entrée de la ville une réplique de la porte d’entrée du camp de la transportation (bagne) qui a fermé après la seconde guerre mondiale… Mercredi 19 février 2025 – jour 3 Journée de transition. Un petit au revoir à Saint Laurent du Maroni avec un tour au marché puis la route jusqu’à Cayenne. Le défilement des paysages autour de l’asphalte est propice à la pensée flottante. Les deux journées de la veille ont fait émerger une question induite elle-même par la dernière plage du stage intitulée : Et maintenant, comment refaire collectif ? De cette question, nous nous sommes demandé comment rendre possible, par les enseignants, la reprise en main de leur destin, de leur autonomie de penser et d’agir professionnellement et de se départir le plus possible de l’empreinte de la peur que génère visiblement l’institution. Ce questionnement est venu du récit d’enseignants de CP évoquant l’obligation qui leur est faite d’utiliser sur tout le secteur de Saint Laurent du Maroni, une méthode de lecture dont le titre, Néo, contient en lui-même sinon un clin d’œil funeste, une intention qui en dit long sur le regard porté sur les élèves de cette région. Néo comme néocolonialisme ? L’ambiance du lieu où tout ramène à l’histoire coloniale, de la mise en esclavage à la détention dans les multiples bagnes qui ont constellé la Guyane jusque dans les années 1950 nous a fait faire ce rapprochement que certains trouveront simpliste. Pourtant, ne serait-il pas installé dans l’esprit des commanditaires que ces élèves ne sont pas capables d’autres choses que d’être alphabétisés ? L’excuse d’une maîtrise aléatoire de la langue française est la même que celle qui a présidé aux programmes d’alphabétisation au moment de la création de l’école française dans les années 1870 par un certain Jules Ferry. Le peuple ne pouvait prétendre à plus que savoir déchiffrer un acte d’état civil ou un avis de mobilisation. Il ne s’agissait pas de former des lettrés mais de leur fournir une relative autonomie pour gérer des écrits du quotidien. La réflexion qui a occupé les pensées dans l’habitacle de la petite voiture rouge concerne l’intégration par les enseignants eux-mêmes de l’argument de facilitation que représente l’utilisation de ladite méthode. « Vous verrez, le balisage et la progression de la méthode vous faciliteront la tâche. Tout est prévu, vous n’avez qu’à suivre. » En acceptant cette argumentation, non seulement ils renoncent à se penser capables de penser leur enseignement, en déléguant les choix pédagogiques à la méthode mais ils endossent un statut d’exécutants du tuto que leur impose l’inspecteur. Ainsi l’argument du chef devient l’excuse du débutant. Le plus grave, nous semble-t-il, est que ces enseignants, pour la plupart contractuels, mettent en œuvre des conceptions qu’ils ne revendiqueraient sans doute pas s’ils avaient conscience de ce qu’elles induisent. La question de la soi-disant neutralité de la méthode pourrait devenir un chantier intéressant pour une prochaine formation. Une petite bière Jeune Gueule à l’arrivée à Cayenne et nous sommes repartis dans les ajustements nécessaires pour la seconde session de deux jours… Jeudi 20 février 2025 – jour 4 Nouvelle session de stage à Cayenne. L’ambiance est très différente du stage de Saint Laurent du Maroni. Le lieu, l’université de Guyane donne une couleur plus normée, institutionnelle et urbaine. Un peu moins de 50 participant.es sont présent.es. La proposition de démarrage du stage reste la même qu’à Saint Laurent. « La notion d’esprit critique est un outil de domination ». La discussion a essentiellement porté sur le lien entre esprit critique et domination. Comme à Saint Laurent, le terme même d’esprit critique n’a pas été remis en question par la majorité des participant.es. La conférence interrompue a donné lieu à des échanges très riches. Elle a permis de formuler un certain nombre de questions : – Comment créer des espaces de résistance et de liberté aux discours dominants et aux forces sociales qui nous façonnent ?– Qu’est-ce que la pensée critique, finalement ?– Existe-t-il une forme d’organisation du pouvoir qui n’imposerait pas son savoir ?– Comment penser le rapport à l’autorité dans la famille, dans la classe, de manière à laisser « penser critique » ?– Est-on certain que notre pensée est la nôtre ?– Comment transmettre le savoir indépendamment du pouvoir en place, sans se heurter à notre place de professionnel.le au sein de l’institution ?– A la lumière de la pensée foucaldienne, comment peut-on distinguer la vérité de la croyance ? La discussion s’est à nouveau appuyée sur des expériences professionnelles où le rapport à l’imposition de méthodes et pratiques par la hiérarchie semblait difficilement contournable voire incontestable. La question qui s’est posée est celle de l’acceptation, au-delà des méthodes, des conceptions et des valeurs sous-jacentes. La méthode de lecture NEO, caricature du projet d’alphabétisation de la jeunesse, remet au premier plan la difficulté de perception des fondements idéologiques de cette méthode. La démarche « Que s’est-il passé le 06 février 1934 ? » a mis les participant.es dans une situation problème. Après avoir pris connaissance de documents permettant une contextualisation de l’évènement, 6 groupes ont travaillé à élaborer un positionnement idéologique marqué (extrême droite, socialiste et communiste) afin de préparer la mise en scène d’une commission parlementaire. Les participant.es se sont pris.es au jeu. Le débat a permis de questionner le rôle de l’enseignant.e dans sa posture de sachant.e : faut-il donner tous les éléments à priori ? En quoi la teneur des documents peut-elle inciter à la curiosité ? Les échanges ont mis en valeur qu’il est nécessaire non pas de faire un copier-coller mais de se réapproprier les enjeux d’une démarche quelle quelle soit pour inspirer sa pratique. Une participante a témoigné du réinvestissement d’une démarche vécue du projet de mine « Montagne d’or », animée lors d’un précédent stage. Cette première journée a permis à certain.es de « bouger » dans leur conception des notions d’esprit critique et de pensée critique au fur et à mesure des échanges. Quatre personnes ont fait le choix de s’éclipser discrètement… peut-être les reverrons-nous demain ? Vendredi 21 février 2025 – jour 5 Deuxième et dernier jour du stage à Cayenne. Le nombre de participant.es est resté stable, autour de 40, certaines personnes ayant dû se libérer à un moment ou à un autre car nous sommes en pleine période de carnaval. En ce dernier jour avant les vacances scolaires, les écoles étaient de la fête. La journée débute par un petit moment de retour sur la journée de la veille, chaque participant.e étant invité.e à jeter sur le papier quelques mots-clés ou réflexions et à les partager. Partage, réflexion, mise en pensée, collectif… ont été les points saillants de ce premier retour. Un certain nombre de questions est apparue pendant les échanges, le climat politique général ayant été convoqué dans la discussion : Qui sont nos principaux alliés si ce ne sont les élèves ? Souhaitons-nous former des « citoyens » adaptables à une société profondément inégalitaire ou allons-nous jusqu’à penser nécessaire de former des révolutionnaires capables d’agir et de transformer cette société ? Comment prétendre former à la pensée critique sans être nous-mêmes capables de l’exercer ? Les deux ateliers proposés en parallèle (lecture avec questions préalables autour du texte de Lawrence Lessig et exploration autour de l’utilisation de Chat-GPT) ont rencontré une très forte adhésion. L’atelier Lecture avec questions préalable a été abordé différemment qu’à Saint Laurent du Maroni. Un temps d’échanges sur les différences entre information, savoir et connaissance a permis de faire le lien avec les trois niveaux de question (s’informer, se questionner, réagir) et de s’interroger sur l’importance de la façon dont en tant qu’enseignant.e on formule les questions. L’entrée dans la démarche a été plus facile. Les trois groupes ont produit des affiches pour réagir au texte. Le temps d’échange a été l’occasion de se questionner sur notre servitude volontaire aux règles des sites web et sur la problématique de la privatisation d’internet. Comme un préambule à l’atelier d’écriture de l’après-midi, une des participantes a proposé « d’aller au-delà du rêve » dans nos volontés de reprendre le contrôle sur le code. Comme à Saint-Laurent du Maroni, les stratégies de réécriture de certains passages du texte de l’IA ont été multiples. Le retour sur le dispositif a fait apparaître quelques déplacements chez les participant.es, certain.es exprimant avoir revu leur jugement sur une posture de méfiance, voire de défiance à priori de ces nouvelles technologies. L’après-midi a débuté par la distribution du texte de Jacques Bernardin Interroger notre conception du savoir où l’auteur fait la distinction entre information, connaissance et savoir. Nous avons ensuite distribué aux participant.es le document présentant la notion d’esprit critique sur le site Eduscol. Le travail initié depuis la veille a permis de relever quelques incohérences (l’esprit critique serait quelque chose à posséder et à entretenir, la lucidité imposerait de savoir ce que l’on ignore, l’expertise du débat se repérerait à sa capacité à accepter d’avoir tort…). L’idée d’esprit a également été fortement questionnée. Cet échange a permis de faire référence à Jacques Ardoino autour des statuts d’agent, d’acteur et d’auteur. Au-delà de l’injonction parfois sournoise de responsables hiérarchiques à endosser un rôle d’exécutant (des basses œuvres ?), la question se pose du rôle que l’on assigne nous-mêmes aux élèves. La conception des savoirs et de la manière de les transmettre est un espace à interroger dès lors que se questionne le rapport émancipation/assignation. Le temps d’écriture à partir de fragments d’une interview d’Hannah Arendt (https://youtu.be/lCOxpdXgkHI) a initié un temps de partage de quelques textes. Enfin, à partir de l’invitation à dire sa pépite (ce que je garde), son frigo (ce que je garde au frais), son râteau (ce que je ne garde pas ou ce que je regrette), le temps de bilan de ce stage a fait apparaître l’importance de la rencontre de différentes réalités, le bonheur du partage dans un espace sécurisé, les remerciements pour l’ambition annoncée et vécue de penser par le haut et la nécessité du collectif. Les deux formateurices ont insisté sur le fait qu’iels-mêmes ont grandi intellectuellement grâce à cette aventure collective. Ces deux sessions de formation ont été très politiques pas tant dans le tissage de la relation entre pédagogie et politique que dans l’interrogation sur le rôle que nous décidons d’avoir ou non dans l’installation du rapport de domination/soumission à un cadre de plus en plus autoritaire. L’idée de se repenser capables d’un imaginaire collectif pour penser et agir le monde autrement s’est faite peu à peu jour, certain.es participant.es revendiquant le droit à croire en une utopie réalisable. Après coup, et par esprit d’escalier, nous aurions pu conclure par ce fragment du texte de Etienne de La Boétie Discours de la servitude volontaire : « Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. D’où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n’est de vous ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne vous les emprunte ? Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas les vôtres ? A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes ? Comment oserait-il vous assaillir, s’il n’était d’intelligence avec vous ? Quel mal pourrait-il vous faire, si vous n’étiez les receleurs du larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui vous tue et les traîtres de vous-mêmes ? » Cela pourrait être l’entrée du prochain stage, déjà très attendu… La thématique émergente encore brouillonnante s’intitulant pour l’instant : Pourquoi et comment (s’) éduquer au collectif ? Claire et Dominique
Semaine de la Mémoire à Ivry, janvier 2025 16 janvier 2025 Valérie Pinton Dans le cadre de la Semaine de la mémoire du génocide des Juifs et des Tziganes, pour la prévention des crimes contre l’humanité et la lutte contre le racisme et l’intolérance d’Ivry sur Seine, le GFEN Ile de France animera un atelier-débat : Samedi 25 janvier 2025Atelier de lecture-débat Mahmoud Darwich, un poète dans l’histoire14h30-18h – Salle Voltaire, 5 place VoltaireLe Groupe français d’éducation nouvelle (GFEN) propose un atelier de lecture de textes du poète palestinien Mahmoud Darwich (1941-2008) afin d’entrer dans son œuvre poétique. Les participants seront, dans un premier temps, plongés dans le contexte géographique, historique, politique et poétiquede la Palestine pour se faire eux-mêmes une idée des questions que cette région du monde et ce poète nous posent aujourd’hui.Le GFEN anime cet atelier et propose un dispositif pédagogique permettant aux participants de mieux comprendre l’œuvre de Mahmoud Darwich.Inscription gratuite et obligatoire dans la limite des places disponibles par mail (pascaldiard@hotmail.fr) ou par téléphone (01 46 72 53 17 ou 06 87 81 26 38).
Réunions du GFEN Maternelle – 2025 13 janvier 2025 Valérie Pinton Samedi 25 janvier 2025 de 10h à 16h au siège des CEMEA : rencontre interpartenariale pour construire un évènement commun « L’école maternelle que nous voulons » en novembre 2025. Mercredi 8 janvier 2025 à 17h, en visio Contacter : Isabelle LARDON – isabelle.lardon@gmail.com
Refonder une institution éducative démocratique, humaniste, moderne 31 décembre 2024 Valérie Pinton Par le collectif Riposte Éducation, auquel participe le GFEN. 6 décembre 2024. Il y a bientôt un an, près d’une cinquantaine de mouvements pédagogiques, associations complémentaires de l’école, associations d’usager·ères, et organisations syndicales, plusieurs centaines de chercheur·es et personnalités de l’éducation lançaient le collectif Riposte éducation, à travers un premier appel rassemblant toutes celles et ceux qui ne peuvent se résigner à une École du tri social. Faisant le constat d’un service public d’éducation « qui va mal », où les inégalités scolaires se creusent, où la réussite scolaire est de plus en plus marquée par l’origine sociale et où les personnels sont à bout, où les enfants et les jeunes sont en souffrance, elles et ils appelaient à rompre avec les politiques éducatives menées depuis 2017 pour « refonder une institution éducative démocratique, humaniste, moderne. » Un an après, nous lançons un nouvel appel dans un contexte politique instable et inquiétant, hostile à l’école publique et face à une nouvelle dégradation du système éducatif en France. Ce contexte appelle à repenser la finalité de notre système éducatif et à définir collectivement son rôle sociétal. Il est urgent de redonner à l’École et à ses personnels, aux parents, aux associations d’éducation populaire et d’éducation nouvelle, les moyens de travailler conjointement à l’épanouissement et à l’émancipation des jeunes, et de retisser les liens humains qui sous-tendent la société. […] LIRE LA SUITE DE L’APPEL et les signataires
Interventions dans des stages syndicaux (2024-2025) 30 décembre 2024 Valérie Pinton Stage de formation syndicale SUD éducation 9219 décembre 2024, ParisLe stage a pour objectif de faire découvrir, de former et de pratiquer des pédagogies émancipatrices et de lutte contre toutes les oppressions. Intervention de Pascal Diard sur la pédagogie critique. (GFEN IDF)en savoir plus Stage pédagogies alternatives et syndicalisme de SUD éducation 93 et 94« Marginaliser la norme ? Normaliser la marge ? » 20-21 janvier 2025 à la Maison des syndicats de Créteil(animation GFEN IDF)en savoir plus Stage FSU-SNUipp 60 « Entrer dans la culture scientifique »9 janvier 2025, CreilÀ l’heure d’une énième refonte des programmes, encore en suspens, concernant notamment la mise en place de la méthode « Singapour » en cycle 2, la FSU-SNUipp 60 invite les personnels à mettre en perspective les fondements de la culture scientifique sous l’angle de l’éducation nouvelle. Entrer dans la culture scientifique, n’est-ce pas d’abord se questionner et conceptualiser ? Le stage sera organisé sur la base de deux ateliers du GFEN : le problème sans question et la mesure du temps.Avec les interventions de Pascal Diard et Laurent Carceles du GFEN IDF. en savoir plus Stage CGT-Educ’Action académie de Créteil« Pédagogie : entre théorie, analyses collectives et pratiques »4 février 2025, Montreuil(animation GFEN IDF)en savoir plus Stage SUD éducation 35 « Pédagogies émancipatrices 3/4″25 mars 2025, RennesAu programme : – “le problème sans question” : La démarche pour questionner les questions des profs– “les allumettes” : Pour interroger la boite noire des pratiques pédagogiques– “lire en polonais” : Qu’est-ce que cela veut dire LIRE ?(animation GFEN IDF)en savoir plus Stage SUD éducation Tarn « Pédagogies émancipatrices« 20 et 21 mars 2025, AlbiPartant du constat que l’éducation nationale reproduit les systèmes de dominations et d’oppressions, ce stage a pour objectif de réfléchir à transformer l’éducation nationale et nos pratiques pour plus de justice pour toutes et tous (élèves et personnels).(animation GFEN IDF) en savoir plus Stage FSU-SNUipp 79 « Pédagogies alternatives : faire la classe autrement »3 avril 2025, Niort« COOPERATIVES, FREINET, MONTESSORI, ACTIVES, NOUVELLES, ÉCOLE DEHORS … Il existe une multitude de pédagogies innovantes ou simplement différentes, le SNUipp-FSU des Deux-Sèvres propose une journée de réflexion sur ce thème et des ateliers pour donner des outils aux collègues qui souhaitent s’engager dans ces pédagogies.Nous découvrirons la philosophie de différentes pédagogies alternatives, et nous proposerons des partages d’expériences avec des enseignants de notre département.Nous souhaitons aussi lier l’apport sur ces pédagogiques avec ce que nous vivons actuellement à l’Éducation Nationale. Nous aborderons les risques de la politique du Choc des Savoirs et l’importance des pédagogies alternatives dans ce contexte. » en savoir plusInterventions de Jacqueline Bonnard (GFEN 37) et Sylvie Lange (GFEN IDF)
Formation des cadres et militants des mouvements de Convergence(s) 17 décembre 2024 Valérie Pinton Le dossier reprend les contenus et démarches de la formation organisée pour la première fois lors de la biennale 2024 à Nantes. Ce sont des « traces » pour les participant.e.s mais le document peut aussi être un support intéressant pour transférer cette initiative ici ou ailleurs … Lire Voir aussi Retour sur la 4e Biennale Internationale de l’Education Nouvelle – Nantes
Activités du groupe Indre et Loire 2024-2025 10 décembre 2024 Jacqueline Bonnard Les réunions et animations du GFEN 37 Réunion le 14 décembre 2024 (14h-16h) Participation aux travaux du secteur maternelle : travail collectif sur l‘évaluation à l’école maternelle (année 2024), préparation d’un forum inter-associatif courant 2025 sur « l’école maternelle que nous voulons », réunion nationale préparatoire le 25 janvier 2025 au siège national des CEMEA. Proposition d’échanges avec les collègues du département qui le souhaitent. Depuis plusieurs années, nous travaillons sur la lecture et les problèmes rencontrés par les élèves que ce soit dans les premiers apprentissages ou ultérieurement. Un groupe de travail s’est également constitué autour de la construction du nombre et des problèmes de compréhension en mathématiques. Nous pouvons, à la demande venir échanger sur ces deux thématiques lors d’échanges informels ou de réunions d’équipes. Il suffit de de nous contacter par mail à : gabriel.dreumont@ac-orleans-tours.fr ou jacqueline.bonnard37@orange.fr Projet ConvergENce(s) pour l’éducation nouvelle Réunions du comité de pilotage : 10 avril, 16 avril, 7 mai, 11 juin, 17 septembre 2024 Biennale internationale de l’Education Nouvelle : week-end de préparation : 15 au 16 février à Nantes – du 21 au 23 juin à Namur (Belgique). Du 27 octobre au 3 novembre 2024 au lycée Rieffel à Nantes. Fonction « organisation des ateliers » de la biennale. Bilan de la biennale : 1er et 2 février 2025 à Paris Avec le CAPE (Collectif des associations partenaires de l’école) Journées INSPé 2024-2025 : Tours le 30 avril 2025 – Blois le 14 mai 2025 Réunions préparatoires aux journées CAPE : 29 janvier 2025 à Blois (siège de la Ligue de l’enseignement) – date à définir pour le CAPE 37. Formations Apprendre en réfléchissant et en résolvant des problèmes concrets à l’école maternelle – ISFEC de Bretagne (RENNES), 21 et 22 octobre 2024, 12 février 2025 (18h) Vivant/non vivant… un projet d’école ou de quartier, le jardinage – Groupe GFEN Besançon, le 6 novembre 2024 (6h) Les Maths, parlons-en ! Les problèmes sans questions – École Nouvelle La Prairie TOULOUSE, 2 avril 2025 (4h) Interventions Stage syndical SNUipp FSU 25 : Évaluation, quel impact des évaluations nationales sur les pratiques enseignantes ? le 8 novembre 2024 (6h) Stage syndical SNES FSU 45 : Formation du citoyen et laïcité, siège FSU Orléans, le 17 décembre 2024 (6h) Stage syndical SNUIPP FSU 37 (RIS): Les Maths, parlons-en ! Les problèmes sans questions, maison des syndicats Saint Avertin, le 26 février 2025 Stage syndical SNUIPP FSU 79 : Les Maths, parlons-en ! Les problèmes sans questions, le 3 avril 2025
Interventions du GFEN Langues 6 décembre 2024 Valérie Pinton En Belgique, interventions à la demande de : Lire et Ecrire Communautaire : Conférence le 19 novembre 2024 : Transmettre, former, transformer. Quels indispensables ?, dans le cadre du Séminaire : « Comment apprend-on sa “pratique de formateur.trice” alpha ? En pratiquant !… oui mais pas seulement » (MA Médioni)Voir le diaporama de l’intervention (site de Maria-Alice Médioni)Ecouter l’enregistrement audio de l’intervention, le texte et le diaporama (site de Lire et Ecrire) Lire et écrire Bruxelles : 2 formations Quand travailler avec un groupe hétérogène devient une véritable opportunité, 20, 21, 22 novembre 2024 (MA Médioni) Comment travailler le cinéma en alphabétisation, 25, 26, 27 novembre 2024 (MA Médioni et N. Fareneau). Lire et écrire Bruxelles : 1 formation : Construction de démarches d’auto-socio-construction en grammaire, 24, 25, 26 février 2025 (MA Médioni)
Stage « Ecrire avec les arts plastiques » organisé par la FSU SNUipp 70 et animé par le GFEN 2 décembre 2024 Valérie Pinton Retour en images sur le stage qui s’est tenu à Vesoul, le 28 novembre 2024 et qui était animé par Hélène Cohen Solal et Nathalie Cuxac du secteur Arts plastiques, recherche et création du GFEN, ainsi que Philippe Lahiani (GFEN Franche-Comté). « Journée artistique réussie pour les syndiqué·es de la FSU-SNUip 70 !On recommencera, ça c’est sûr ! Sans chercher à compenser le manque cruel de formation continue, la FSU-SNUipp 70 propose des temps collectifs, coopératifs, d’échanges entre collègues qui font du bien professionnellement, qui redonne une dynamique à notre métier.Un grand MERCI à Hélène et Philippe du GFEN qui reviendront prochainement…« Publié sur le site du SNUIpp 70, le 29 novembre 2024
Journée de formation « Jeu du riz » – 30 novembre 20 novembre 2024 Valérie Pinton gfen38-ra-jeu-riz-30nov24Télécharger
Publication des ateliers mensuels Haut-les-mots 20 novembre 2024 Valérie Pinton Le Secteur Écriture Rhône-Alpes du GFEN (GFEN SERA) a le plaisir de vous annoncer la sortie des deux premiers volumes de la publication des ateliers mensuels HAUT-LES-MOTS Chaque livret comprend 4 descriptifs d’atelier et le recueil de textes écrits lors de ces ateliers : Au sommaire du volume 1 :« Le bruit des bottes, le silence des pantoufles »« Prénom »« Le destin est-il tout tracé ? »« Différences, ressemblances » Au sommaire du volume 2 :« Cadences »« Au delà des frontières »« Ainsi fond, fond, fond … et puis ? »« Rêvons à voix haute… » Commander
Comment parvenir à une école égalitaire et démocratique ? Conférence-débat, 21 novembre 20 novembre 2024 Valérie Pinton Jeudi 21 novembre 2024, 20h Kursaal – salle Ory- Besançon
Une formation adossée à la Biennale de l’Éducation nouvelle à Nantes 8 novembre 2024 Valérie Pinton Dans le cadre de la Biennale internationale de l’Éducation Nouvelle de Nantes (30 oct-2 nov. 2024), « Convergence(s) pour l’Éducation Nouvelle » a mis en place en amont de la biennale et sur le même site, trois journées de formation pour 80 personnes. Cette formation, destinée aux cadres et aux militants des différents mouvements et fédérations internationales qui composent Convergences, a eu lieu du 27 au 29 octobre, juste avant la biennale. Les problématiques abordées ont été les suivantes. Qu’est-ce que l’Éducation nouvelle et pourquoi est-elle toujours et plus que jamais « nouvelle » ? Quelle est son histoire et pourquoi nous éclaire-t-elle pour mieux faire face aux enjeux d’aujourd’hui ? A quoi reconnaît-on qu’une activité, une formation incarnent les principes de l’Éducation nouvelle d’émancipation et de solidarité ? Comment préparer et animer une activité ou une formation selon ces principes ? L’équipe d’encadrement était constituée par un groupe interdisciplinaire et international comportant des cadres associatifs, des formateurs et des universitaires spécialistes de l’Éducation Nouvelle issus des mouvements fondateurs de Convergences (CEMEA, GFEN, FICEMEA, LIEN) et venus de France, Belgique, Espagne, Italie, Sénégal. Ce groupe, coordonné par Philippe Meirieu, a assuré aussi la supervision de la dernière journée. Cette formation a été conçue à deux échelons : – Une formation de formateurs destinée à former des personnes pour qu’elles encadrent elles-mêmes, ensuite, des formations sur l’Éducation Nouvelle, son histoire et son actualité, ses principes et sa mise en œuvre, ses fondements et ses méthodes. – Une formation de base sur l’Éducation nouvelle destinée à des militantes et militants qui veulent découvrir ou commencer à approfondir la thématique de l’Éducation nouvelle afin de mieux comprendre les enjeux de leur engagement. La formation de base destinée aux militantes et militants est animée par les 30 stagiaires de la formation de formateurs, ces derniers travaillant à mettre en œuvre les découvertes qu’ils auront faites dans leur propre stage. Les objectifs de ces formations étaient communs : Inscrire l’Éducation Nouvelle dans son histoire. Identifier les principes et les tensions de l’Éducation Nouvelle. Relier les apports de l’Éducation Nouvelle aux questions sociétales et éducatives contemporaines. Percevoir la nécessaire cohérence entre les valeurs de l’Éducation Nouvelle et les méthodes qu’elle permet de mettre en œuvre. Intégrer dans sa posture et ses pratiques les valeurs et principes de l’Éducation Nouvelle. Les contenus étaient également identiques, parmi lesquels : – Histoire de l’Éducation Nouvelle : les précurseurs, la dynamique dès 1899, la création du LIEN en 1921, les congrès du LIEN et les problématiques qui y ont été débattues, l’Éducation Nouvelle depuis 1945 jusqu’à nos jours, les liens entre l’Éducation nouvelle et l’Éducation populaire. – Philosophie de l’Éducation Nouvelle : les conceptions de l’enfance (Éducation Nouvelle et Droits de l’Enfant), les conceptions de l’éducation (principes d’éducabilité et de liberté, formes de l’autorité en Éducation Nouvelle), les conceptions de l’apprentissage en Éducation Nouvelle (constructivisme, béhaviorisme, phénoménologie), les conceptions du rapport entre éducation scolaire et éducation non-scolaire, les conceptions du rapport entre pédagogie et politique, Éducation nouvelle et émancipation. – Dispositifs de l’Éducation nouvelle : la question du transfert des connaissances et pratiques et la construction de l’autonomie et de l’évaluation en Éducation Nouvelle. Les stagiaires se sont interrogés sur 5 thématiques : – Éducabilité : réalité ou utopie ? – La place de la personne en Éducation nouvelle – Dépasser les paradoxes de l’Éducation nouvelle – Créations mathématiques en Éducation nouvelle – Deux techniques en Éducation nouvelle : le quoi de neuf et la classe-promenade. L’originalité de cette formation a consisté à former 30 formateurs et formatrices les 2 premières journées, qui à leur tour devaient former une cinquantaine de militant.e.s venu.e.s le troisième jour. Ils et elles ont donc vécu des situations d’apprentissage qu’ils ont dû s’approprier très vite pour construire la formation au deuxième niveau. En effet, il est apparu essentiel que la formation de formateurs ne se limite pas à envisager les modalités d’une formation mais permette un véritable transfert des compétences dans la préparation et l’animation d’une formation. Le principe d’isomorphisme en Éducation Nouvelle est particulièrement fécond. « Les participants ne retiennent pas ce qu’on leur a dit de faire mais ce qu’on a fait avec eux. » Les deux échelons de cette formation ont été appréciés des stagiaires et le défi que les 6 encadrant.e.s s’étaient lancé a été relevé avec brio, enthousiasme et sérieux par les 30 formateurs. A renouveler en France ou ailleurs ! Pourquoi pas ? Isabelle LARDON Lire le dossier « Traces et illustrations » de cette formation.
Réunions du GFEN Sud-Ouest 2024-2025 7 novembre 2024 Valérie Pinton Lundi 18 novembre 2024, 18h – 20h30 Ecole Edouard Herriot 25 avenue de Saige 33600 PessacL’invitation qui part ce jour est concomitante avec la proclamation des résultats des élections aux USA : Trump élu. Heureusement, il y a chez les libraires un tout petit bouquin qui en dit long et juste sur cette actualité. On dirait qu’il a été exactement écrit pour cet évènement. C’est « Discours de la servitude volontaire » (GF Flammarion). La Boétie, jeune écrivain de 24 ans, ne savait pas qu’il allait être, quatre siècles et demi plus tard, un excellent analyste du trumpisme. En France, l’évolution récente de la démocratie nationale reste un mauvais exemple pour les écoles et la jeunesse. Bref, l’éducation nouvelle a du boulot ! Ordre du jour : – Les enseignants du GFEN bossent où ils sont en poste, et comment ! Ce sont des terrains de réussites d’éducation nouvelle, des gisements à développer.– Le CAPE a réussi il y a un mois avec Véronique Decker et à l’Utopia une très belle action à Bordeaux.– Le CAPE est en débat avec l’INSPE pour l’intervention des mouvements dans la formation des jeunes enseignants– Actions et contacts intéressants dans les domaines de la réflexion sur la technologie et les neuro-(prétendues) sciences.– Les ateliers d’écriture ont repris un peu partout. Plus deux jours de formation à l’animation ateliers d’écriture en milieu accompagnateurs à la scolarité avec à Audenge, le 14 et 15 novembre.– Formation des référents Accompagnement à la scolarité, avec La Ligue Gironde et les CEMEA 8 Séances prévues jusqu’en juin 2025, – Accompagnement à la scolarité sur le terrain : nous répondons à une demande locale, sur 3 matinées de nombreux accompagnateurs de terrain à Mérignac les jeudis 21, 28 nov. 5 déc. – Les évaluations nationales viennent de sortir en dévoilant le scandale de l’accroissement des inégalités.Développement du GFEN : Posons les questions : Comment rompre avec l’isolement de nombreux adhérents ou amis ? Comment former les jeunes ? Comment se faire mieux connaître ? Comment mieux se lier au national et aux divers secteurs nationaux ? Contact : mducom.gfen@gmail.com