Les réunions du secteur Langues

Les réunions s’adressent :

– à tous ceux que la question de l’enseignement des langues intéresse, enseignants ou pas, linguistes ou pas ;
– à tous ceux qui souhaitent vivre et analyser une pratique pour la réinvestir dans leur classe ;
– à tous ceux qui souhaitent réfléchir à des pratiques éducatives pour lutter contre l’échec et l’exclusion, créer des situations d’apprentissage émancipatrices et porteuses de changement social.

N’hésitez pas à vous joindre à nous, même si vous prenez le train en marche, même pour un moment seulement. Que vous veniez pour la première fois ou occasionnellement, vous êtes évidemment les bienvenus pour travailler et échanger avec nous.

Lors de ses réunions, le Secteur Langues travaille à :
– l’invention de pratiques pour la classe et la formation
– la mise en oeuvre de projets (stages, séminaires, publications dans des revues ou d’ouvrages en librairie, etc.)

Lieu

Maison des Associations – 13A avenue Marcel Paul – 69200 Vénissieux
(Bus 36, 12 Express, arrêt Bruand /Bus 12, arrêt Marcel Paul)

Horaires

de 9h à 17h, les samedis :

Samedi 16 septembre 2023

  • Le premier jour de rentrée : Comment avez-vous accueilli les élèves ? Quel(s) moyens, dispositif(s),démarche(s) avez-vous utilisé ? Une mise en partage des bonnes idées… et
    même de celles dont on est moins satisfait.e.s…
  • Eva Rosset  nous fera découvrir son atelier sur Le Caravage. Moins connu et abordé en classe que des artistes comme Leonardo Da Vinci ou Botticelli, le Caravage est un artiste
    controversé, célèbre aujourd’hui pour ses frasques et ses provocations dans sa vie personnelle et dans ses œuvres (plusieurs films et BD sont sortis récemment). Nous verrons comment aborder son œuvre avec les élèves afin de les initier aux bouleversements qu’il a
    introduits dans la peinture de son époque.
  • La vie du Secteur Langues : bilan de l’Université d’été 2023 et premières réflexion sur la prochaine.

Samedi 14 octobre 2023

  • Quand les élèves arrivent avec une envie ou une demande, on a à cœur d’y répondre. Quand ils nous proposent de travailler sur Dalida, dans quelle direction partir et comment maintenir le lien avec l’italien ? Eva Rosset nous proposera une piste possible avec des élèves de Terminale pour que les engagements de l’enseignant, vis-à-vis de ses élèves, ne soient pas que paroles, paroles.
  •  Eddy Sebahi présentera une lecture possible de la relation éducative, des interactions, du rapport au savoir, en classe. Un dispositif qui se réfère au « triangle pédagogique » de J. Houssaye.
  • La vie du Secteur Langues : suite dubilan de l’Université d’été 2023 et poursuite de la réflexion sur la prochaine UE.

Samedi 18 novembre 2023

  • Agnès Mignot et Eddy Sebahi nous proposent de nous mettre au travail sur des questions que tout professeur de langue se pose, à un moment ou un autre :  comment une langue s’enseigne-t-elle ? Quelles stratégies et quels outils privilégier pour favoriser une production orale (évitant le calque du français) ? Quelles démarches mettre en œuvre pour « travailler la prononciation » ? Le tout en devant se satisfaire d’un temps limité d’exposition à la L2 !
  • Réflexion sur comment aborder la grammaire de corpus. L’entrée par l’observation de corpus, la réflexion sur ceux-ci. (NB : Merci à chacun.e d’apporter de la matière, corpus constitués ou en cours de constitution, voire issus de manuels, ou simplement des pistes ou une envie de s’y frotter..)
  • La vie du Secteur Langues : poursuite de la réflexion sur l’Université d’été 2024.

Samedi 16 décembre 2023

  • Rosalia : David Rouveure nous proposera une démarche concernant le deuxième album de la chanteuse espagnole Rosalia, qui mélange flamenco, trap, électro et RnB. Il s’agit de faire comprendre pourquoi cet album a eu autant de succès critique à sa sortie.
  • Reprise de la réflexion sur comment aborder la grammaire de corpus. L’entrée par l’observation de corpus, la réflexion sur ceux-ci. (NB : À cet effet, nous renouvelons notre demande, à chacun.e, d’apporter de la matière, corpus constitués ou en cours de constitution, voire issus de manuels, ou simplement des pistes ou une envie de s’y frotter..)
  • La vie du Secteur Langues : poursuite de la réflexion sur l’Université d’été 2024. Nous avançons…

Samedi 20 janvier 2024

  • Nous nous mettrons au travail à partir des quatre axes définis pour la prochaine UE (« Ils ne prennent pas la parole » ; « Ils ne peuvent pas se concentrer » ; « Ils ne peuvent pas travailler en groupe » ; « Les élèves en difficulté freinent « les bons élèves » »). Serait-il possible que chacun.e d’entre nous apporte un atelier inédit, plus ou moins abouti, correspondant à l’un de ces quatre axes ?
  • Maria-Alice Médioni nous fera vivre un atelier sur la construction de la phrase (?), qu’elle a conçu pour une formation à « Lire et écrire » (Belgique), association qui travaille sur l’alphabétisation.
  • La vie du Secteur Langues : poursuite de la réflexion sur l’Université d’été 2024.

Samedi 10 février 2024

  • Maria-Alice Médioni nous fera vivre un atelier sur la construction de la phrase (?), qu’elle a conçu pour une formation à « Lire et écrire » (Belgique), association qui travaille sur l’alphabétisation. [La dernière fois, nous n’avions pas eu le temps de l’animer, c’est pourquoi nous la reproposons cette fois].
  • Jeanny Prat nous présentera un travail sur le thème de la nourriture. Partir de visuels pour élaborer la bande-son d’un album dont ces vignettes-images seraient les illustrations…
  • La vie du Secteur Langues : poursuite de la réflexion sur l’Université d’été 2024. Il nous faudra prendre des décisions, trancher sur les différents ateliers à animer.

Samedi 16 mars 2024

  • Eddy Sebahi nous présentera un atelier intitulé « The right picture ». Comment détourner une situation scolaire de compréhension de l’oral, pour réinvestir celle-ci dans l’invention collective d’une histoire originale.
  • « Les devoirs de Paul, ou le prix des mots ». Eddy Sebahi nous propose de suivre Paul dans ses dilemmes. Il aime flâner. Il aime jouer au foot. Il a une imagination débordante. Mais la réalité finit toujours par s’imposer : il croule sous les devoirs. Il donnerait tout pour qu’on le débarrasse de cette corvée… et il donnera effectivement tout.
  • La vie du Secteur Langues : poursuite de la réflexion sur l’Université d’été 2024. Finalisation du programme de la journée du 6 avril.

Samedi 4 mai 2024

  • Retour sur Guerrero, ce personnage insolite de l’histoire de la Conquête du Mexique que Nathalie Fareneau nous avait présenté il y a déjà quelque temps.
  • Eva Rossetnous propose un travail sur Edith Piaf. Quand on interroge quelques élèves d’une classe de FLE, on constate que tous ont dans l’oreille au moins une des chansons d’Edith Piaf. Avec cet atelier, nous allons chercher à en apprendre plus sur elle et sur ses textes. A la clef, peut-être une réponse à cette question: qu’est-ce qui fait le succès d’une chanson ?
  • La vie du Secteur Langues : Finalisation de l’organisation de l’Université d’été 2024. Les différentes informations à partager.

Samedi 8 juin 2024 

  • Valérie Soubre nous présentera son travail intitulé « Boîtes à proverbes ». Nous avons tous en tête quelques proverbes, mais que peut-on en faire dans une classe de français langue étrangère ? Avec cet atelier, nous allons chercher à en apprendre plus sur le genre du proverbe en français et comment il peut également donner lieu à un travail sur la langue. À partir du niveau A2 B1.
  • La vie du Secteur Langues : Finalisation de l’organisation de l’Université d’été 2024. Les différentes informations à partager.

Le site du secteur :

https://www.gfen-langues.fr/

Cafés-Philo « Le forum des idées » : 2023-2024

Animé par Julien Cueille, professeur de philosophie et modérateur de cafés-philo

Médiathèque de Montauban, Espace Actualité de la Mémo, de 10h30 à 12h. Entrée libre sur réservation dans la limite des places disponibles au 05-63-91-88-00 ou memo@ville-montauban.fr

Un endroit où chacun peut prendre la parole, échanger des idées, dérouler le fil de sa pensée ou tout simplement écouter, s’informer…

  • Du mythe de Prométhée à ChatGPT
    Qu’est-ce que la technique remplace chez l’homme ?

    Samedi 14 octobre 2023

    La technique a toujours eu le rôle d’une « prothèse » qui vient combler un manque chez l’humain. Remède donc, ou poison si on lui délègue nos facultés et le gouvernement de nos vies ? Les technologies, notamment l’intelligence artificielle (AI), comportent-elles aujourd’hui de réels risques ?


  • A quoi bon philosopher sur la guerre ?
    Samedi 9 décembre 2023

    Dès ses débuts, la pensée philosophique s’interroge sur la guerre mais semble bien impuissante face au déchaînement de la violence. Peut-elle espérer cerner la source profonde de celle-ci ? Comment nos démocraties fragiles peuvent-elles espérer la maîtriser, ou la canaliser ?
    sur le site de la médiathèque

  • Sociétés primitives : un autre rapport à la nature
    Samedi 3 février 2024

    Tandis que les derniers « peuples non contactés » d’Amazonie jouent leur survie, des chercheurs réhabilitent la richesse culturelle des sociétés autochtones. Mais la distinction nature/culture ne serait-elle pas une invention occidentale ?  Qu’est-ce que les peuples premiers, menacés par notre modèle de développement, ont à nous apprendre d’urgence ? S’inscrire

  • Crise des médias et citoyenneté
    Samedi 27 avril 2024
    Trop d’information tue l’information, dit-on souvent. La presse alliée des philosophes des Lumières, au service de l’émancipation des citoyens, est aujourd’hui dépendante des réseaux sociaux et à la recherche d’un nouveau modèle économique : quel rôle joue-t-elle dans nos démocraties ? S’inscrire

  • Philosopher à la folie ?
    Samedi 8 juin 2024
    De l’Eloge de la Folie d’Erasme à l’Histoire de la Folie de Michel Foucault, la déraison accompagne la philosophie comme son ombre. Qu’en est-il aujourd’hui, alors que la médecine psychiatrique est en crise ? Quelle est la place sociale de la folie, ou « des » folies ? Le monde est-il devenu fou ? S’inscrire

JNE « Quel avenir pour l’éducation ? »

Journées Nationales d’Etudes du 8 au 10 juillet 2024 à Besançon.

Sur la scène nationale, la casse structurelle et pédagogique est bien avancée, sur fond d’idéologie douteuse. Peut-on trouver réponse aux défis contemporains en proposant des recettes d’avant-hier ? Elle est suffisamment violente pour provoquer une riposte commune du monde syndical et associatif, à la recherche d’un autre avenir pour l’école publique et, plus largement, pour l’éducation.

Ces réponses ne peuvent être « au petit pied » pour s’insérer dans une société qui se complexifie et où l’incertain domine. Dans un monde interconnecté, le paysage actuel est brouillé à bien des égards : désordres environnementaux inédits, flux permanent d’informations incontrôlées, montée des nationalismes agressifs, replis identitaires, inégalités sociales insolentes, absence d’alternatives…

La conscience de ces désordres contribue au mal-être de la jeunesse[1]. Sont-ils condamnés à osciller entre acceptation cynique des règles du jeu et refus d’en savoir plus pour éviter l’effondrement ? La hausse de consommation de psychotropes et de drogues[2] est inquiétante, symptôme d’une crise de sens de l’existence, d’un manque d’horizon mobilisateur. Pourquoi se mettre en marche si on se perçoit au bord du précipice ? La violence est une autre « mise en forme » du malaise actuel.

L’éducation vise à introduire au monde, pour le comprendre mais aussi pour le transformer. Elle doit être ambitieuse et prospective au regard des défis de notre époque, stimulante pour l’imaginaire et fructueuse pour la pensée, anticipatrice d’autres rapports humains et source de développement.

Avec les Journées Nationales d’Etude, le GFEN travaillera à la prospection d’alternatives au débat national faisant « Riposte », sur une trame aux mailles larges qui restent à affiner :

1.       Relire le Plan Langevin-Wallon :

a.       Lecture-arpentage (préambule et principes)
b.       Eléments contextuels et dimensions à questionner

2.       Focus sur :

a.       Les caractéristiques majeures du contexte contemporain
b.       Les limites des propositions éducatives actuelles, au regard des recherches

3.       Quels nouveaux impératifs pour l’éducation ?

Orientations et principes

4.       Quelles pratiques à la hauteur de ces ambitions ?

a.       Contenus
b.       Démarches : situations incitatives et temps réflexifs

Divers documents (articles, ouvrages sources, film vidéo, podcast) serviront d’appui à la réflexion commune.
_________________________

[1] Les recours aux soins d’urgence pour troubles de l’humeur, idées et gestes suicidaires ont fortement augmenté depuis 2021. Les 18-24 ans étaient 20,8 % à être concernés par la dépression en 2021, contre 11,7 % en 2017. La hausse s’est poursuivie de façon marquée en 2023. (Santé publique France, 9 octobre 2023)

[2] Entre 2014 et 2021, la consommation chez les 6-17 ans aurait augmenté de 48,5 % pour les antipsychotiques, 62,6 % pour les antidépresseurs, 78 % pour les psychostimulants, 155,5 % pour les hypnotiques et sédatifs… (Rapport du HCFEA, Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge. France info, 13 mars 2023). A 17 ans, 39 % des jeunes ont déjà consommé au moins une fois du cannabis (INRS, 29 mars 2024)

Plaquette de présentation / Infos pratiques/ Inscription papier

Télécharger le Plan Langevin-Wallon :  Nous vous demandons de venir aux JNE avec votre exemplaire imprimé, si possible.

Guide des hébergements à Besançon

Formulaire d’inscription

Date limite de réservation des repas le 1er juillet

Nom
Adhérent·e au GFEN
Je souhaite
Hormis les informations concernant les JNE, j'autorise le GFEN à m'envoyer des informations (activités, publica-tions)
Données personnelles – information : Nous recueillons vos données pour gérer votre inscription aux JNE et vous informer. A tout moment, vous pouvez nous en demander l’accès, la modification et la suppression, selon les dispositions de la RGPD entrées en vigueur le 25 mai 2018.
Présence (Adhérent.e)
Présence (Non adhérent.e)
Déjeuners
Dîners (à régler sur place)
Souhaitez-vous participer à la soirée festive du mardi soir ?

Les ateliers du secteur Création d’Ile de France 2023-2024

Lieu : Ivry sur Seine (94) RER C Ivry ou Métro L7 : Mairie d’Ivry  (salles à préciser)
Horaires : 14h : accueil / 14h30-18h30 : atelier

Télécharger le programme 2023-2024

  • Dimanche 26 Novembre 2023
    ATELIER : LES OBJETS RÊVES – Sylviane

    Attention accueil à 14h30, fin à 19h
    Salle Quincey, 42 rue ST Just, Ivry sur Seine

Ecriture / Arts Plastiques

Comment les objets familiers peuvent-ils modifier notre quotidien ?
Les percevoir autrement qu’à travers les fonctions auxquelles on les assigne. Se créer un autre rapport aux objets quotidiens, culturels. Dans un monde qui se transforme, ils se chargent d’une autre valeur. Voir même peut-être  se retourner contre nous ?

  • Mercredi 13 Décembre 2023
    ATELIER   PASSANTJocelyne /Patricia/ Stéphanie

Une tentative de réappropriation de l’espace public par l’écriture. Un atelier où on agit tout de suite. Un atelier où on marche, munis de son kit d’écriture. Vous ferez partie de la joyeuse équipe d’animation pour aller à la rencontre des gens là où ils sont et là où ils en sont. A partir de trois mots tirés au hasard, passantes et passants écrivent une phrase ou plus. Une occasion au coin de la rue de parler d’écriture et de ce qu’elle fait au monde

Episode 1
Jour de manif (mercredi 13 décembre)
Là où l’atelier passant peut vite se transformer en atelier slogan.
Le lieu et l’horaire du rendez-vous vous sera communiqué lors de votre inscription.

  • Dimanche 21 janvier 2024
    ATELIER PASSANT – Jocelyne / Patricia / Stéphanie

– MATIN  : Épisode 2
Salle des pas perdus (dimanche 21 janvier)

Nous inviterons les voyageurs à laisser trace de leur passage.
Rendez-vous sur le parvis de la gare de Lyon à 11h. Vers 12h, nous rejoindrons la salle d’Ivry Sur Seine pour un repas tiré du panier à partager.

– APRES-MIDI : Episode 3 (dimanche 21 janvier de 14h à 17h, au siège du GFEN)
Politiques les ateliers passants ?

Atelier réservé à celleux qui auront participé à au moins un atelier passant.
L’après-midi sera consacré à confronter notre expérience de l’atelier passant à des textes théoriques. Il s’agira de s’emparer collectivement de textes que l’on pourrait juger à priori un peu « résistants » pour essayer de répondre à la question ci-dessus.

  • Dimanche 3 mars 2024
    Salle n° 4 de l’Espace Robespierre, Ivry

ATELIER « LA GRANDE RECYCLERIE» Anne et Françoise
Ecriture /Arts Plastiques

Rien ne se perd, tout se (re)crée, tout se transforme.
Parmi les restes d’ateliers d’écriture et d’arts plastiques, tout est bon, rien ne se jette.

  • Dimanche 24 mars 2024
    Salle Voltaire, place Voltaire, Ivry

ATELIER : LA PAIX AURA LE DERNIER MOT- Anne- Sylvie- Sylviane
Ecriture /Arts Plastique

Dans le contexte de ce monde violent et meurtrier qui nous attriste et nous agresse, une des solutions pourrait être de se réfugier derrière le paravent de la résignation, de la passivité ou même de la fatalité.
Mais l’art ne serait-il pas un des principaux leviers de résistance, d’émancipation et d’affirmation de la vie qui pourra influer sur l’avenir du monde et de ses valeurs ? Alors est-ce une illusion de penser que reconsidérer la vie en société passe aussi par la création ?
Cet atelier nous lance à tous et à toutes ce défi – voir les autres et le monde différemment pour construire un monde de paix, celui dont nous avons tellement besoin.

  • Dimanche 28 avril 2024
    Salle Voltaire, place Voltaire, Ivry

ATELIER : DE LA COLERE A LA MARIONNETTE- Rosine- Stéphanie
Ecriture et confection marionnistique !

Le monde est dur, foncièrement violent. Comment s’y repérer, comment continuer à s’emparer du meilleur, à persister dans l’envie de croire en l’humain. Ca pète autour de nous, ça claque. Nos maux se rejoignent parfois sans les comprendre…
Et si les marionnettes s’emparaient de nos émotions. Si elles libéraient nos colères, débridaient nos joies. Si elles, aussi, exprimaient leur désarroi politique face aux puissants. Si elles nous ouvraient des imaginaires encore insoupçonnés. Non les marionnettes ne sont pas toutes si petites que ça. Elles nous aident à grandir parfois !

  • Moi de MAI

ATELIER à BLOIS – François
Un WE à Blois : le contenu et la date précise restent encore à définir.

  • Dimanche 9 juin 2024

ATELIER : DE LA CLAMEUR AY QR CODE- Stéphanie et François
Atelier d’écriture et d’impro Les clameurs… y a-t-il quelque chose de plus simple qu’une clameur ? Et qui soit, dans sa simplicité, aussi volutionnaire. Une pastille pas plus grosse qu’un ongle, qui puisse enregistrer dix secondes de son et qui puisse le reproduire chaque fois qu’un être vivant passe dans un rayon de six mètres alentour ! J’adore les clameurs ! Leurs petits haut-parleurs discrets ont fait de cette ville un poème.
Alain Damasio, La zone du dehors
Atelier ambulant déambulant, enregistrements sauvages, collages impromptus au fil des rues, des places, salves tissées, extraits entrecoupés. Quelle Rue code ? Quel Rêve code ? QR collage ? QR rage ? Un atelier pour tous !

La participation pour chaque atelier : 4 € pour les adhérents et adhérentes au GFEN  / 6 € pour les non-adhérents et non-adhérentes
Inscription à sylvie.gfen@gmail.com

Journée d’étude « Ta parole ? Ma parole ! » 26 Juin, Livry-Gargan

4e Journée d’étude sur les pédagogies nouvelles

Ta parole ? Ma parole !

Quelle place pour la parole et l’expression des enfants dans les démarches de l’éducation nouvelle ?

Mercredi 26 Juin 2024

Inspé de l’académie de Créteil
Site de Livry-Gargan (93)
45 avenue Jean Zay

Pour la quatrième année consécutive, les groupes de travail et de réflexion « Enseigner autrement » et « Éduquer à la solidarité » de l’Inspé de l’académie de Créteil ont le plaisir de vous convier à une journée d’étude consacrée à l’Éducation nouvelle.

Nous interrogerons cette année les pratiques qui conçoivent la parole des élèves comme une expression authentique prise en compte par le collectif. Cela pose la question de la légitimité donnée aux actes de parole et celle de leurs formes en classe au-delà des prescriptions officielles qui préconisent la mise en place de conseils d’élèves dans le cadre de l’EMC ; le développement du langage comme mission première en maternelle ; la présentation d’un oral au Brevet avec « Les langages pour penser et communiquer » comme premier domaine du socle commun en collège ; et la préparation d’un « Grand oral » au baccalauréat en lycée.

Concrètement qu’en est-il de la parole des élèves — enfants et adolescents — dans les classes ? Comment sont considérées leurs prises de paroles ? Quels types de dispositifs pédagogiques favorisent l’expression libre des élèves ? Les pratiques de l’éducation nouvelle — qui sont autant de réponses concrètes et théorisées à ces questions — seront abordées dans la diversité avec les films, les ateliers et la table ronde qui vous sont proposés pour penser le statut de la parole.
Voir le programme des tables rondes et des ateliers

Pascal Diard et Catherine Ledrapier du GFEN interviendront.

Public visé
Cette journée est à destination d’un large public : étudiantes et étudiants, enseignantes et enseignants, formateurs et formatrices, chercheurs et chercheuses, parents d’élèves, militantes et militants de l’Éducation Nouvelle, de mouvements d’éducation populaire, de syndicats et toute personne intéressée par l’éducation et la pédagogie.

Inscriptions
Entrée libre.
Pour faciliter l’organisation de cette journée, il est demandé de se préinscrire.

4ème Biennale de l’Education Nouvelle

Important

Les inscriptions à la biennale sont closes et de ce fait le questionnaire en ligne n’est plus accessible. Cependant, si vous souhaitez y participer, merci de nous le faire savoir en écrivant simultanément à gfen@gfen.asso.fr , jacqueline.bonnard37@orange.fr et nathalie.amati@cemea.asso.fr.
Vous serez alors inscrit·e sur une liste d’attente et nous vous tiendrons informé·e si des défections venaient à libérer quelques places.

S’informer sur la Biennale : https://convergences-educnouv.org

Rencontre « Labos de Babel »

Le GFEN 66, les Labos de Babel, , les Ceméa-Occitanie, l’ICEM vous invitent à participer à une rencontre des Labos de Babel

Samedi 15 juin 2024, de 10h à 14h
locaux des CEMEA , 7 avenue des Palmiers, 66000 Perpignan

Programme de la journée :

  • 10-12h : Ateliers pratiques de conscientisation du multilinguisme conscientisation des enjeux et des possibles du multilinguisme
  • 12-13h : retour sur expérience et réflexion collective
  • 13-14h : échanges informels autour d’un repas tiré du sac

Pour une meilleure organisation, annoncez-vous, dans la mesure du possible. Merci

Les activités du groupe du Bas-Rhin / 2023-2024

  • Rédaction en cours d’une brochure sur : Comment s’appuyer sur les élèves ?
  • Participation à un collectif qui réfléchit à la question de l’aide aux devoirs sur le quartier de l’Elsau. Les statuts d’une nouvelle association viennent d’être déposés : « Réussir ensemble à l’Elsau ».
    Cette association réunit le GFEN, des anciens enseignants, des parents d’élèves, le centre socio-culturel et des bénévoles.
    L’aide aux devoirs devrait démarrer à la rentrée.

Les ateliers du GFEN Paris 2023-2024

2023-2024 : Se former autrement pour repenser nos pratiques de classe

Les ateliers sont ouverts à tous.tes, sans séance préparatoire. Vous pouvez assister aux ateliers de votre choix en vous inscrivant via le framadate

 
  • Démarche « Le Réceptionniste »
    Mercredi 27 septembre
    2023 de 13h30 à 17h30
    Bourse du Travail, 3 rue du Château d’eau, Paris 75010
    Animée par Maria-Alice Médioni, cette démarche sera l’occasion de parler d’hétérogénéité, de vocabulaire, d’expression orale, d’évaluation et, bien sûr, des valeurs que nous souhaitons incarner face aux élèves et avec eux. Voir la présentation
  • Démarche « L’arpentage »
    Mercredi 29 novembre 2023 de 13h30 à 17h30
    Bourse du Travail 3, rue du Château d’eau, Paris 75010. Module orienté « Lecture compréhension » Animée par Dominique Piveteaud Le pari d’un arpentage est de nous faire lire, intégralement, un ouvrage en deux heures. Ce défi met la lumière sur l’intérêt du travail en collectif pour la lecture et la compréhension. Cela nous permettra aussi de nous interroger sur l’intérêt de feuilleter un livre, de se représenter une lecture, et de la pertinence de confronter ses représentations avec celle des autres. Voir la présentation
  • Démarche « pour que savoir donne pouvoir »
    Mercredi 24 janvier 2024, de 13h30 à 16h30
    Animée par Jacques Bernardin À quoi servent les savoirs ? Faiblement impliqués, certains élèves doutent de l’importance des contenus enseignés, les réduisant à des objets plus ou moins utiles, ne valant que pour répondre aux exigences scolaires (« avoir une bonne note », « passer », « avoir un métier »). Comment réhabiliter la valeur des savoirs ?
    À travers des exemples dans différents domaines disciplinaires, nous explorerons comment « redonner saveur aux savoirs », comment faire prendre conscience aux élèves qu’acquérir de nouveaux savoirs, c’est conquérir de nouveaux pouvoirs. Voir la présentation

  • Démarche « Le pays du 4 »
    Mercredi 6 mars 2024, de 13h30 à 16h30
    Animé par Catherine Ledrapier, membre du GFEN Franche-Comté professeure, docteure, chercheuse, formatrice
    Dans son ouvrage Les concepts clés et situations problèmes en mathématiques vol.1, Odette Bassis s’attaque à la construction de savoir mathématique. La démarche « au pays de 4 » propose une approche historique de la numération de position et permet de redonner du sens aux nombres.
    Voir la présentation
  • Démarche « Le participé passé est-il politique ?« 
    Mercredi 15 mai 2024, de 13h30 à 16h30
    Animée par Laurent Carcelès
    Vous êtes chaleureusement invité… à (re)vivre une démarche phare du GFEN :  « L’accord du participe passé… est-il politique ? » Vous y serez confronté… à d’épineuses questions que vous vous êtes sûrement posé…, aux doutes lancinants qui vous ont peut-être rongé…, car voilà bien le problème : quand donc les participes passé… doivent-ils être accordé…? Combien d’heures passé… sur le sujet dans une scolarité, combien de soupirs poussé… une fois les copies corrigé… ? Les règles telles qu’enseigné… aujourd’hui sont excessivement compliqué… : sur la question la société s’est accordé… .
    Et pourtant, la maîtrise de ces règles complexes est déterminante dans le tri des individus. On connaît l’importance du CV et de la lettre de motivation immaculés pour passer les portes de la « bonne société ». Le participe passé bien ou mal accordé sévit encore et toujours. À l’heure du projet des groupes de niveau au collège, nul doute que l’accord du participe passé jouera encore son rôle de douanier.
    Or, les règles qui régissent le participe passé ont une histoire : construites dans une optique discriminante, elles continuent d’assurer ce rôle aujourd’hui.  Doit-on s’y résigner? Résolument non. Militant.e.s du GFEN, nous affirmons que tou.te.s sont capables de construire ce savoir et vous proposons en ce sens un défi : construire collectivement une règle unique qui, sans simplification ni « astuce », permette à tou.te.s de croiser sans angoisse les participes passés.
    Alors haut les cœurs et sus à ce croquemitaine linguistique !  Voir la présentation

Stage Sud Education Guyane 8ème édition

Pour la 8è année consécutive, SUD Éducation Guyane organise la formation syndicale : Éducation populaire et Pédagogies émancipatrices à Saint-Laurent-du-Maroni les 15 et 16 avril 2024 et à Cayenne les 18 et 19 avril 2024.
Dominique Piveteaud et Pascal Diard interviennent pour le GFEN et témoignent…

Lundi 15 avril 2024

La situation en Guyane, et particulièrement à Saint-Laurent du Maroni, est socialement explosive, instable, ne serait-ce que parce que les promesses de l’Etat, par suite du mouvement de 2017, n’ont toujours pas été tenues. Ce lundi, d’ailleurs, a eu lieu une marche en colère et en hommage à une pharmacienne assassinée. La préfecture est sous surveillance !

L’école est, elle aussi, sous tension. Les réalités dont témoignent Éric et Angélique, le couple d’enseignants en collège qui nous héberge à Saint-Laurent, sont sidérantes et disent à quel point l’Etat laisse à l’abandon les élèves comme les personnels.

C’est pourquoi le thème du stage, cette année, avait trait à « la violence à l’école », thème particulièrement casse-gueule quand les émotions sont au comble de l’incandescence.

Et pourtant nous avons décidé de concentrer notre travail autour de deux axes : la violence est aussi et d’abord celle de l’école ; transformer la violence en conflit socio-cognitif est une possibilité de dépassement des situations-impasses qui subjuguent bon nombre de nos collègues.

Le programme pour deux jours s’est alors construit comme à notre habitude : avec les camarades du syndicat, Sabine et Elsa.

Une première journée pour interroger nos pratiques professionnelles ; une seconde journée pour vivre des démarches intellectuelles dans des pratiques de transformation.

Le stage se déroule dans un lieu qui donne à voir l’autre versant de la Guyane, celui d’une nature luxuriante dont la vie cachée fait sentir sa présence. Nous travaillons dans un carbet au milieu de la forêt.

La matinée débute par un débat mouvant à partir de la phrase : « les fautes d’orthographes n’existent pas ». Les participants doivent se placer d’un côté du cercle s’ils sont d’accord, à l’opposé s’ils ne le sont pas. Un échange s’installe à partir des argumentations des uns et des autres. Les questions de la norme, du respect de la règle, de l’assignation sociale en fonction de sa maîtrise de l’orthographe, de l’erreur comme terme possible de remplacement…

La suite se déroule autour d’une proposition de lecture et d’écriture sous l’intitulé : « En quoi l’expérience personnelle de la scolarité imprime-t-elle l’identité professionnelle et le rapport à enseigner ? » Lecture et mise en voix de récits d’école d’auteurs (Sarraute, Pennac, Ernaux, Camus) puis écriture à partir de l’invitation de Pérec : « Je me souviens ». Un débat s’engage ensuite sur ce qui fait violence dans la vie quotidienne de la classe, notamment autour de la langue professionnelle qui véhicule des termes dont la violence symbolique est patente.

Après un déjeuner convivial, deux ateliers en parallèle. La démarche des allumettes animée par Pascal et une situation d’appropriation d’un roman court pour la jeunesse animée par Dominique. Chaque groupe disposait d’un chapitre du livre avec pour invitation de réagir au texte par la formulation des questions que les participants se posaient à partir de leur lecture. La publication orale de l’ensemble des questions a déclenché un débat sur les intentions des différents protagonistes de l’ouvrage et de l’auteur. L’analyse de la démarche a permis de faire le lien avec la thématique du stage en interrogeant le rôle de la question dans les pratiques enseignantes et de poser celle d’un changement de paradigme : Comment passer de la question du professeur à laquelle il faut répondre à la mise en questionnement pour légitimer le besoin de construire des réponses.

La démarche des allumettes s’imposait selon nous. Car s’il y a bien une violence primordiale de l’institution vis-à-vis des personnels, c’est de lancer dans le bain des classes de jeunes femmes et de jeunes hommes sans formation initiale pour réfléchir aux savoirs et aux pratiques pédagogiques qu’elles et ils ont vécus en tant qu’élèves. Un des débats, en fin de démarche, entre formalisme et formalisation, montre à quel point cette démarche interroge, interpelle, intéresse celles et ceux qui viennent d’être bousculé.es. Mais comme le dit si bien Henri Bassis : « Ce n’est pas l’animateur qui forme, c’est le stagiaire qui se transforme ». Chiche !!!

Mardi 16 avril 2024

La tension évoquée hier a fini par se traduire par un blocage de la ville de Saint Laurent du Maroni. Après l’évacuation par les gendarmes d’habitants installés pacifiquement aux abords de la préfecture et la réponse jugée indigente du préfet aux revendications, des barrages ont été érigés durant la nuit bloquant la ville dans sa totalité. Impossible d’entrer ni de sortir.

La deuxième journée de formation qui se déroulait à l’extérieur dans la forêt n’a pu se tenir, Pascal et Dominique se trouvant dans l’impossibilité de sortir de Saint Laurent du Maroni.

Certains participants se sont retrouvés et ont pu échanger sur leurs pratiques et partager expériences et conseils.

L’opération d’exfiltration des deux formateurs a pris des allures de film. Les 3 barrages successifs ont pu être franchis grâce à la mobilisation de plusieurs militants de Sud éducation Guyane (Eric, Pierre, Béatrice et Sabine depuis Cayenne). A l’heure où s’écrit ce papier, Pascal et Dominique sont à Mana, au bord du fleuve. Antoine doit venir depuis Cayenne demain matin pour faire le voyage retour. Des informations circulent sur des heurts à Kourou qui se trouve sur le trajet vers Cayenne.

A suivre donc…

Jeudi 18 avril 2024

Quarante personnes à Cayenne sous la pluie mais à l’université, à l’abri mais sous le regard et les protestations d’un Kikiwi qui avait fait son nid en hauteur au beau milieu de la salle et visiblement peu sensible à nos questions pédagogiques. Bruit de fond donc de pluie diluvienne et de protestations d’oiseau.

La matinée a débuté, après la présentation du GFEN, par le débat mouvant sur la même affirmation qu’à Saint Laurent du Maroni à savoir « les fautes d’orthographe n’existent pas ». Pour pousser le bouchon, nous avons proposé un temps de travail autour de certains termes courants de la langue professionnelle considérés comme problématiques c’est-à-dire à interroger (faute, correction, hors-sujet, production d’écrit, consigne…). Les participants en groupe ont échangé sur l’aspect discutable ou non de ces items et envisagé des alternatives si besoin. Un échange en plénière a permis d’élargir sur le portage insu d’une violence symbolique.

L’atelier de lecture et de mise en voix des récits d’école a contribué à nommer certaines violences des pratiques et des postures et à identifier des points de vigilance.

L’après-midi s’est déroulé sur le même schéma qu’à Saint Laurent du Maroni à savoir la démarche des allumettes et le problème sans question autour d’un texte de littérature de jeunesse.

Cayenne n’est pas Saint-Laurent, comme l’est guyanais semble à l’opposé de l’ouest guyanais. Ici, les bâtiments de l’université en témoignent, les enseignant.es sont formé.es dans de meilleures conditions. Et les questions qu’elles et ils se posent évoquent des réalités différentes, au sens où les contradictions opèrent à des degrés plus ou moins violents (par exemple, la question de la non-scolarisation massive d’élèves se pose moins à Cayenne). Ce qui fait que les dynamiques de stage se présentent sous diverses formes : les retours réflexifs engagent des débats autres (plus conceptuels à Saint-Laurent, plus didactiques à Cayenne) ; les remarques critiques se politisent très vite à Saint-Laurent, se professionnalisent plutôt à Cayenne ; les témoignages à propos des élèves se centrent sur la précarité des conditions d’existence à Saint-Laurent, sur les difficultés d’apprentissage à Cayenne.

Et pourtant, comme le soleil se lève à l’est pour mieux se coucher à l’ouest, il y a bien une complémentarité des conditions du métier enseignant en Guyane qui s’exprime dans la soif inextinguible de penser son métier pour mieux en maîtriser les possibles transformations, dans cette soif qui ne cesse de nous étonner à chaque fois. Qui nous oblige, nous militants et militantes du GFEN, à ne pas nous reposer dans l’évidence de nos certitudes, à remettre sur le tarmac le travail de la pensée pédagogique comme à refonder nos pratiques dans le dialogue avec celles et ceux qui les vivent.

Samedi 20 avril 2024

La deuxième et dernière journée de formation à Cayenne s’est déroulée sur fond d’annonce du premier ministre d’un retour à l’école du Maréchal (de la Maréchal ?). Le traitement de la violence par la violence. Celle-ci dirigée contre une jeunesse ciblée, celle qui « glisse vers le repli, les marges ou la violence ». La réponse ne sera pas éducative mais punitive, preuve que l’idée selon laquelle les classes laborieuses sont dangereuses devient une ligne de conduite revendiquée.

La démarche sur la laïcité[1] animée par Pascal le matin a fait émerger combien la formulation d’idées, aussi généreuses soient-elles, produit ses propres limites si l’on considère qu’elles se suffisent à elles-mêmes. Les débats ont parfois été vifs entre les promoteurs d’une vision égalitaire où l’horizontalité gouverne l’organisation et les porteurs d’une société qui clive l’intime et le collectif au nom du respect des croyances de chacun. Mais quelle organisation du travail, de l’éducation, de la prise en charge de la santé ?…

L’idée que « les valeurs n’existent que par les pratiques qui les font vivre » a constitué un des fils rouges de cette formation. Idée qui a fait mouche chez beaucoup. La taille de l’insecte a pu varier en fonction des cheminements singuliers.

La question de l’ambition éducative a été évoquée à l’occasion de l’atelier d’écriture de l’après-midi[2]. Les participants étaient invités à écrire un texte à partir d’un propos de Maria-Alice Médioni « Introduire systématiquement l’insolite et la perturbation dans toute situation d’apprentissage pour apprendre l’indocilité intellectuelle » et d’une citation d’Albert Einstein : « L’intelligence ne se nourrit pas de réponses mais de questions »[3].

Ecrire en se mettant en situation de laborantins a contribué, par l’utilisation de contraintes, à poser la question du rôle du collectif dans l’écriture singulière. La teneur des textes entendus a rendu public les déplacements, les prises de conscience et l’enthousiasme à se mettre en questionnement sur la pratique professionnelle.

Dans un contexte géographique, politique et social comme celui de la Guyane, la question des rapports de domination sur fond d’histoire coloniale et pénitentiaire, de la transportation puis de la relégation exsude fortement. Comment, dans nos pratiques, être suffisamment vigilants pour ne pas, à notre insu, condamner à perpétuité ces enfants et ces adolescents à une assignation à résidence ?

Nota bene de Pascal : Cela fait maintenant près de 10 ans que je sillonne ce territoire « ultra-marin » (ultra contrôlé autour du pas de tir des fusées, ultra délaissé le long du fleuve Maroni). Et je continue à m’étonner du courage, de l’inventivité des camarades, de leur accueil enthousiaste pour nos formations, et ce dans des contextes où le découragement guette, où la violence institutionnelle est crue, cruelle, sans panache, presque mécanique (les promoteurs s’en donnent à cœur joie et à forêt dévasté le long du Maroni mais 8500 élèves attendent un toit scolaire pour grandir).

Où les élèves « sont gentils » (combien de fois ai-je entendu cette phrase cette semaine !!).

La révolte est toujours à deux doigts … du réel ! Les contrastes et les contradictions sont ses moteurs. Que faudrait-il pour que ces révoltes deviennent révolution ? A notre modeste niveau, je crois que nous essayons d’y contribuer. Celles et ceux qui l’habitent et que nous avons rencontrés ont demain dans leurs mains et dans leur tête. Je les salue encore une fois !

Dominique et Pascal

_____

[1] Celle inventée par le secteur philo, agrémentée des prolongements inventés par Romain Geffrouais pour ces classes de lycée à Vitry.

[2] La démarche « Laboratoire » clôt le livre de Jeanne et Marie, le célèbre « grand livre bleu ».

[3] Ces deux citations se trouvent dans le numéro de Dialogue « Dépasser la violence … apprendre » (n°174), p 40.

Journée d’études « Mouvements pédagogiques et recherches en éducation » Gennevilliers

Dans le prolongement du Symposium le 14 novembre dernier à l’université de Nanterre (« Praticien.nes de la FESPI et chercheur.ses en sciences de l’éducation et de la formation : quelles collaborations ? Quels engagements ? »), se tiendra au site universitaire de Gennevilliers le 20 mars 2024 la journée d’études (« Mouvements pédagogiques et recherches en éducation : Quelles relations ? Quels problèmes ? Quelles améliorations possibles ? »). En savoir plus

20ème Rendez-vous du Secteur Langues

« Motivation ? Mobilisation ? Engagement ? »

Samedi 6 avril 2024, de 9h à 17h, au CABV de Vénissieux (69)

Nous aborderons, à travers la démarche que Maria-Alice Médioni animera, la façon dont on peut comprendre un tableau en classe de langues à travers deux exemples (Velázquez et Goya), pas forcément « motivants » pour des apprenants… Comment nous “parlent” aujourd’hui de telles oeuvres ? Quelles sont les réactions que des jeunes ou des moins jeunes peuvent éprouver face à ce type de tableau : admiration, fascination, indifférence ? Comment les dépasser ou en comprendre les raisons ? Comment en “percer le mystère”, non pas pour avoir la “réponse”, mais pour comprendre comment fonctionne ce qu’on a reconnu comme un chef-d’oeuvre, et au-delà, apprendre à regarder autrement ? Et quelles situations peut-on créer pour motiver, mobiliser, engager dans l’aventure intellectuelle et sensible ? Se construire donc des outils pour lire une oeuvre dans sa complexité, s’aiguiser le regard et transformer par conséquent le rapport qu’on peut avoir à l’art, mais aussi pour s’engager dans l’apprendre… transposables dans toute autre langue.
En effet, la préoccupation essentielle des enseignants demeure, d’après les conversations dans les salles des professeurs et les enquêtes officielles, l’absence de motivation des élèves. Cette motivation, dont on ne parle que parce qu’elle est absente, relèverait de facteurs divers (la société, la famille — les gênes ? —) et fort peu de la situation de classe. Ce discours révèle une croyance, largement partagée, selon laquelle il faudrait que les élèves nous arrivent motivés pour que nous puissions travailler.
Motiver — mobiliser — c’est mettre en mouvement, permettre aux élèves de s’engager dans une activité qui n’avait pas de sens auparavant pour eux, dans le sens de laquelle ils ne pouvaient pas entrer. C’est dire que cette motivation – implication, engagement, mobilisation – résulte de l’activité, à la fois comme dispositif créé par l’enseignant et comme actions accomplies par l’apprenant.
Ce rendez-vous du Secteur Langues du GFEN se propose ainsi de travailler sur : comment s’opère ou non la mobilisation de l’apprenant ? Qu’est-ce qui permet ou pas un déplacement dans sa posture d’apprenant ? Quelles sont les situations propices à son engagement dans l’activité et dans l’apprentissage ?

En savoir plus / Inscription

Les rendez-vous du GFEN Franche-Comté 2023-2024

Mardi 24 octobre 2023, de 9h à 16h30

Ecole primaire Jean Zay, 97 rue des Cras, Besançon

9h00  Accueil, café, …

9h30 Compter : Derrière les erreurs des élèves, ce qu’ils n’ont pas compris
Analyse des erreurs des élèves sur les opérations. Pour comprendre le sens des opérations, 3 groupes de travail en parallèle (numération,addition et multiplication, soustraction et division)12h30  Repas partagé

13h30 Harcèlement ? De la vie de classe aux situations singulières
Analyser ce qui relève de l’école et de l’action éducative, de l’école ou du hors l’école.

16h30 Fin des travaux
Télécharger le programme

Lundi 19 février 2024, de 9h à 17h

Ecole Jean Zay, 97 rue des Cras, Besançon

9h00  Accueil, café, …

9h30 PROBLÈME SANS QUESTION

Nous sommes amenés à présenter le GFEN lors de rencontres avec des acteurs éducatifs, des parents, des institutions, avec des contraintes. horaires (maxi 2H).

Quelles questions cela soulève ? Quel contenu proposer ?

12h00  Repas tiré du sac

13h30 La copie promenée ou comment rendre explicites les stratégies opératoires pour copier de manière efficace ?
La copie est convoquée tout au long de la scolarité. Peu enseignée, elle induit pourtant des rapports très différents à l’écrit chez les élèves. L’enjeu de cet atelier est de mettre à jour les stratégies de réussite en copie pour déjouer les implicites de l’école.

15h30 Perspectives de travail pour l’année.
Télécharger le programme

Lundi 15 avril 2024, de 9h à 16h30

Ecole primaire Jean Zay, 97 rue des Cras, Besançon

9h00 Accueil, café, …

9h30 Qu’est-ce qu’il y a de fondamental dans les fondamentaux
Vécu et analyse de démarches : « Orthographe – grammaire – conjugaison : DU FAIRE AU COMPRENDRE »

12h00 Repas partagé

13h30  Quels enjeux et pratiques pour l’éducation Nouvelle aujourd’hui
Débat à partir de l’appel du collectif Riposte auquel participe le GFEN 

14h30 Échange de pratiques sur la recherche documentaire
Les participants qui le souhaitent pourront présenter une expérience.

15h30 Perspectives de travail pour l’année
Stage de rentrée – secteur maternelle – chantier évaluation…

Télécharger le programme
Inscription : gfen25@yahoo.fr

Réunions du GFEN Philosophie : 2023-2024

Lieu : GFEN, 14 avenue Spinoza, Ivry sur Seine (94)

  • Dimanche 8 octobre 2023 de 10h à 18h
    Au menu, le matin, finalisation du chapitre d’un livre auquel nous apportons une contribution (exercice/démarche).
    L’après-midi Lila se propose de nous faire vivre un colloque sur la justice en consacrant un temps suffisant à l’analyse réflexive, moment que nous voudrions analyser en profondeur dans l’optique du travail de cette année.
    Enfin ordre du jour de l’année et projets à court ou moyen terme.

  • Dimanche 26 novembre 2023 10h30 à 17h30
    Préparation du séminaire du 5 au 7 janvier 2024 autour de notre thème annuel : l’analyse réflexive dans les démarches (en classe et en formation).
    Dimanche 26 novembre, nous proposerons une démarche (si possible une autre forme que celle du colloque) de manière à nous donner des questions précises à travailler lors du séminaire en janvier. Nous avons en effet à coeur de ne pas discuter abstraitement de la pratique de l’analyse réflexive, et donc d’adosser notre réflexion à une mise en oeuvre dans le cadre d’une démarche.

  • Jeudi 18 janvier 2024,
    reportée au samedi 20 janvier à 17h30 en visio

  • Dimanche 11 février 2024 de 10h à 17h30
    N’hésitez pas à participer, à demander des informations. La porte est grande ouverte pour celles et ceux qui voudraient venir nous rencontrer une première fois. Voici le programme prévu qui s’inscrit dans notre objet de travail sur les démarches et l’analyse réflexive – Nous travaillerons sur le document de recension et présentation des démarches afin de le finaliser pour pouvoir le mettre en ligne. – Nous nous mettrons à esquisser les grandes lignes de l’article sur l’intelligence que nous proposerons pour Dialogue. Pour ce faire, chacun doit ramener ses notes du séminaire de janvier pour qu’on puisse sur place dimanche écrire pour nous même ce qui est important dans ce qu’on a fait et quels sont les différents protocoles et les différentes finalités possibles pour l’analyse réflexive. L’objectif est de clarifier et de hiérarchiser les points importants qui ressortent de nos notes. Ceux qui n’étaient pas là ces trois jours de janvier sont bienvenus et enrichiront le travail. Nous souhaiterions avec cela pourvoir faire une proposition tant pour Dialogue que pour le BN et le mouvement : qu’est-ce que ça dit de l’intelligence ? Nous devons donc venir avec nos notes et nous ferons ce travail pendant la séance de travail. – Enfin nous ferons un tour de table de ceux qui ont expérimenté un travail réflexif avec les perspectives dégagées en janvier (Jean-Charles et la démarche du lancer des nains)

  • Samedi 27 avril 2024, de 10h à 17h30
    salle Raspail, 44 bis rue Raspail, Ivry sur Seine

    Le repas sera pris sous forme d’auberge espagnole.
    Merci à vous de nous indiquer si vous comptez venir afin de mieux organiser le travail : g.guilpain@wanadoo.fr

Le secteur rembourse les frais de déplacement aux adhérents du GFEN. N’hésitez pas à le contacter pour plus d’informations.

Les Agoras du GFEN Rhône-Alpes 2023-2024

Les agoras ont pour but :
–   de s’informer les un-e-s les autres sur les actions locales, régionales et nationales et sur les demandes qui sont faites au GFEN
–   d’avoir des temps d’analyse politique, sociale et locale :  analyse croisée avec les vécus et préoccupations de chacun-e
–   de préparer les actions régionales (journée-stage, intervention, stage,…)
–   de travailler collectivement sur des aspects de l’éducation nouvelle

  • Dimanche 8 octobre 2023, au Collectif Voisin, 11 place Charpin à Grenoble
    accueil vers 9h avec un café ou un thé
    début à 9h30 ordre du jour sur l’organisation de l’année et retour sur notre stage
    repas partagé à 13h30
    14h30 deuxième partie de l’agora où l’on se mêle au Collectif voisin et aux autres associations qui organisent ce jour-là un rassemblement festif, pour faire connaissance et partager la fête…
  • Dimanche 10 décembre 2023
  • Dimanche 28 janvier 2024 à BiviersAu programme de cette rencontre :
    – nos actualités, nos préoccupations, nos questionnements
    – atelier philo court proposé par Geneviève Guilpain « Justice sociale et travail »
    – première exploration sur la culture de paix, la gestion des conflits, la communication non violente… à partir de ce que chacun.e aura collecté, afin de commencer à préparer une journée-stage sur ce thème
    – calendrier autour de la préparation de nos actions 2024
    Contacter le groupe pour avoir l’adresse exacte gfen.ra.38@gmail.com
  • Dimanche 17 mars 2024 à 18h00 en visio
    Contacter le groupe pour avoir le lien gfen.ra.38@gmail.com


Consulter aussi les activités du groupe Isère et du secteur Ecriture de la région Rhône-Alpes

Stage Convergences locales « Penser ensemble l’école d’aujourd’hui pour transformer celle de demain »

Samedi 23 mars 2024

Ecole Lyautey – 74 Boulevard Pasteur – Allonnes (72)

Dans cette période où l’école publique est la cible des politiques néo-libérales, il est plus que jamais urgent de réfléchir à l’école que nous voulons tout en construisant des ponts entre les différents mouvements qui la défende.
L’objectif de ce stage ? Faire converger les acteurs et les actrices qui oeuvrent localement au quotidien contre une école du tri social, pour une école émancipatrice et solidaire !
Venez participer aux ateliers proposés par le GFEN 72, le GFEN 28, les CEMEA et le Lycée Expérimental de St Nazaire !

Programme
Inscription

Participation aux frais d’organisation : 15 €
(5 € pour adhérent.es et étudiant.es) (5 € pour adhérent.es et étudiant.es

Participations du secteur Ecriture & Poésie : été 2023

  • Hestejada d’Uzeste du 11 au 19 août  2023
    Espace GFEN
    GUEULOIR et autres faits insurrectionnels
    Tu te lèves, tu ouvres la porte, tu sors dans la rue. Rien n’a bougé. Ton poème de la veille n’a pas fait basculer la courbure de la terre. Eh bien ça c’était hier ! Aujourd’hui tu tiens ce livret entre tes mains, tu choisis un mot dedans et tu vas vers ton voisin lui demander ce qu’il en pense, tu prends un second mot et tu le cries dans un poste radio pour lui demander ce qu’il en pense, tu choisis un
    troisième mot et tu vas au café demander au comptoir ce qu’il pense. Et avec tous ces échanges tu écris un texte.
    Tu estimes que ce n’est pas suffisant : tu as raison ! C’est pourquoi tu viens nous voir, non seulement pour lire ton texte et lui permettre d’agir enfin dans l’espace public, mais aussi pour lancer un grand chantier de débats autogérés, de pratiques d’Education Nouvelle qui réalisent le pari du Tous Capables, de revues critiques et de contre-capitales culturelles, d’ateliers d’écriture à la dimension de la société… (Si vous n’avez pas de stylo sous la main, on vous en prête.) en savoir plus

  • Les Imagin’actions Educ’actives
    du 17 au 21 juillet 2023, Uzeste
    Un stage manifestif qui s’articule autour de deux expressions : le rythme et l’improvisation.
    Par les entraîneurs joueurs du GFEN :tous les après-midi, 14h – 16h30, Théâtre Amusicien l’Estaminet
    Poétique orale écrite : S’écrire à dire, s’entendre parler
    en savoir plus

  • 22éme Université Occitane de L’ASSOCIATION LENGA VIVA
    du 11 au 16 juillet 2023 à Laguépie en Rouergue Atelier d’écriture du GFEN le 13 juillet Tout savoir

Site du secteur Ecriture & Poésie

Vous trouverez dans ce site un foisonnement d’inventions qui, nous l’espérons, vous donnera le désir de vous lancer à la recherche de pratiques de créations, et de mettre en jeu la réussite de tous, en redonnant à la langue le pouvoir de l’imaginaire. http://ecrituregfen.org

Des sites Amis, des liens vers l’écriture :

Soleils et Cendre

Rivaginaires

Filigrane

Publications du secteur Ecriture & Poésie

Cahiers de Poèmes, revue du Secteur Ecriture & Poésie

Une ressource de théories et pratiques.

Cahiers de Poèmes se propose d’explorer l’écriture comme champ de confrontation ” pour de bon ” avec la création : description / construction des processus ; théorie des ateliers d’écriture. Le parti-pris du secteur Poésie-Ecriture peut se résumer dans cette formule : ” Tous créateurs “: savoir, c’est créer ; l’apprentissage comme création ; fonction de la langue dans tous les domaines, etc. La création et l’écriture (poèmes, récits, contes) procurent du plaisir, favorisent l’intégration de compétences langagières nouvelles pour les enfants. Le “travail-jeu” de l’imaginaire est aussi régulateur de la vie mentale et pouvoir sur le réel.

Voir les numéros sur la boutique et sur le site du secteur