Les activités du secteur Ecriture de Rhône-Alpes : 2022-2023

Ateliers d’écriture « HAUT LES MOTS »

Moments d’échanges, de création autour des mots où chacun.e peut éprouver ses capacités d’invention avec l’aide des autres et des consignes d’écriture. Laissez-vous gagner par le plaisir d’écrire.

Médiathèque de Saint Genest Malifaux

  • Mercredi 23 novembre 2022
Satolas et Bonce :
Ateliers à la médiathèque de Satolas et Bonce, le samedi de 9h30 à 12h30

(5 seront proposés cette année)
Écrire en atelier, c’est découvrir, avec les autres, le plaisir des mots, leur pouvoir et leur profondeur. C’est découvrir un lieu ouvert à toutes et tous sans préalables. C’est se découvrir capable de produire des textes en s’appuyant sur des consignes données par l’animatrice ou l’animateur.  C’est pouvoir compter sur la bienveillance de chacun.e.

  • Samedi 3 décembre 2022 – « Il était une fois… réglons nos contes »
  • Samedi 8 octobre 2022 autour du thème de La rencontre

Venez tenter l’aventure des mots, le plaisir de l’écriture !
5 € pour les habitants de la commune, 10 € pour les autres

Grenoble, chaque 3ème lundi du mois18h30, dans les locaux du Collectif Voisin, 11 place Charpin (à côté de la MDH Abbaye)
  • Lundi 18 Septembre 2023
    « Rêvons à voix haute d’un monde sans haine, sans armes et sans violence »
    Animé par Yves Béal et Frédérique Maïaux. Présentation
    inscription à gfen-sera@gmail.com

  • Lundi 19 juin 2023
    Nous préparerons la mise en voix de quelques textes écrits cette année afin de les présenter lors de la fête de l’abbaye du 24 juin Nicole apportera son instrument de musique pour accompagner les textes. Chacun-e arrive avec 2 ou 3 textes qu’il ou elle aimerait lire. Nous préparerons les enchainements des textes et la lecture à plusieurs voix.

    Celles et ceux qui ne peuvent pas être là le 19 juin 23, ni même le 24 juin peuvent envoyer leurs textes à gfen-sera@gmail.com (si ce n’est pas encore fait)

    Si nous avons le temps, nous réaliserons quelques cartes postales poétiques afin de préparer notre atelier passant du 24 juin.

  • Lundi 15 mai 2023
    « Cadences »
    Animé par Marie-Christine Wolfrom et Silvana Perazio :
  • Lundi 24 avril 2023
    « L’enfance est un puits sans fond »

    Une temporalité à réinventer, tentative brouillonante pour redéfinir un roman personnel dérivant de l’originel à l’original et inversement. Il sera animé par ClaudePour une bonne organisation de la soirée, merci de vous inscrire auprès de : gfen.sera@gmail.com et christian.nemoz@orange.fr
  • Lundi 20 mars 2023
    « De différences en ressemblances… »
    Il sera animé par Nicole NémozPour une bonne organisation de la soirée, merci de vous inscrire auprès
    de :
    gfen.sera@gmail.com et nicole.nemoz@orange.fr
  • Lundi 20 février 2023
    « Frontières »
    , animé par Yves et Frédérique


Pour des raisons d’organisation et de matériel, il est important, pour chaque date, de signaler sa présence (par mail) auprès du secteur (gfen.sera@gmail.com) et de l’animateur/animatrice (dont les coordonnées sont rappelées sur les invitations).

– Prix : 5€ pour les habitants du quartier et les adhérents du Collectif Voisin, extérieurs 10€ ou 80
euros pour l’année (40 pour les adhérents au GFEN)
Un petit quelque chose à partager est bien venu pour alimenter la pause en milieu d’atelier

Contacts et inscriptions : gfen.sera@gmail.com et/ou Yves Béal : yvbeal@orange.fr

Ateliers d’écriture à L’Isle d’Abeau

  • Samedis 1, 15 et 29 avril 2023, de 9h30 à 12h
    Médiathèque CAPI Agnès Varda de L’Isle d’Abeau (38)

Faut-il avoir la tête dans les étoiles pour décrocher la lune ? Peut-on se servir des mots pour accoucher d’étoiles qui danseraient par-dessus les grisailles du jour et nous feraient passeurs de lumières ? Un atelier d’écriture en poésie pour éprouver le plaisir des mots, produire des
textes personnels comme autant de lumières à faire briller ensemble.

Animés par Marie-Pierre Canard
A partir de 16 ans, des ateliers ouverts ou tou-te-s, que vous ayez déjà une pratique d’écriture de
création ou non.

Inscription préalable nécessaire : 04 74 27 13 38 ou faboulmakarim@capi38.fr

Atelier d’écriture géant 2022 dans le cadre de la Quinzaine pour la paix et la non-violence

Pour la 9ème année,Yves Béal nous propose un atelier d’écriture géant à mettre en œuvre entre le
21 septembre et le 2 octobre
. Cette action gratuite et bénévole a pour but d’aider chaque acteur culturel, éducatif, social… à faire participer son public à une œuvre originale à la fois individuelle et collective pour un monde sans violences.

Depuis 2014, de nombreux établissements scolaires, de nombreuses communes (mais aussi
associations, centres sociaux, MJC, Maisons de retraite…) participent au micro atelier d’écriture géant qui s’est initié lors de ma résidence d’écrivain sur la ville d’Echirolles avec les Collectifs « Marche Blanche
d’Echirolles« et »Villeneuve Debout« rejoints par »L’école de la paix », le Groupe Français d’Education Nouvelle, le Collectif d’artistes Un euro ne fait pas le printemps et d’autres associations.

Présentation du projet et modalités de participation

A lire, à voir

  • « 12 secondes sur terre », livre-CD (label Sélection Printemps des Poètes) (64 pages photos couleur + CD 12 titres) Editions Un Euro ne fait pas le printemps 2011, par Les Passeur. textes Yves Béal à Musique : François Thollet, Julie Zglinski, Pascal Thollet, Michaël de Palma à photographie et conception graphique : Julie Zglinski
  • le CD « Stop Expulsions 2 » de RESF 38 est sorti avec un titre des Passeurs – à commander à RESF 38 ou à La Bobine
  • le livre « Textes à claques » des slameurs isérois est sorti aux éditions Thot, disponible auprès de Yves Béal ou de Cathy Ko ou de l’association Les Métrotextuels au prix de 15 ?
  •  Les Passeurs sont sortis de studio après 10 jours intenses, le mixage commence, le CD est prévu pour le printemps si nous avons assez de souscriptions,il nous en faut encore 300. Soutenez-nous. bon de commande sur http://www.myspace.com/12secondessurterre

Stage de rentrée Educ’Estives/ 28 au 31 août 2023, Isère

Quelle éducation pour construire une émancipation citoyenne, écologique et sociale ?

du 28 au 31 août 2023, Villard de Lans (Isère)

Quelle éducation pour répondre aux enjeux de notre époque L’état du monde, tant sur le plan social que sur le plan écologique, exige, de la part de « tous les hommes,
de toutes les femmes de raison et de   cœur», une véritable révolution, « une réforme de la vie profonde, analogue
à elle du XVIe siècle, une puissante hérésie qui renouvelle les for es vitales…, étouffant sous la gaine d’idées pétrifiées, de progrès mortels » (Romain Rolland). Plus que jamais, les enfants ont besoin de l’indocilité de leurs éducateurs. Il est temps de dire non aux volontés hiérarchiques de normalisation et aux abus d’autoritarisme. Un éducateur est un concepteur, pas un exécutant. L’éducation a besoin de pratiques nouvelles pour que chaque éducateur puisse assumer son insubordination.

L’éducation n’est-elle pas un territoire à parcourir ensemble de la naissance à la mort …. Alors, ensemble, pensons l’éducation de l’avenir…

Qui éduque qui ? Pourquoi ? Dans quel cadre, quelle éthique ? Comment ?

3 jours afin de puiser de l’énergie pour agir dès sa rentrée

3 jours pour préparer des actions, des projets de rentrée, réfléchir sur la transformation de ses
pratiques,

3 jours réunissant celles et ceux qui cherchent à mettre en place des alternatives, des chemins d’émancipation solidaire, des projets transformateurs, des stratégies d’action s’appuyant sur ses pairs mais aussi celles et ceux qui nous ont précédés (Bachelard, Freinet, Morin, Korczak, Vygotski,
Illich, Latour, Montessori, Jacotot, Wallon, François-Unger, …)

3 jours pour celles et ceux qui cherchent à ne plus subir et souhaitent se donner ensemble des
moyens de résister et d’éviter de glisser dans des colères stériles face aux injonctions ineptes, aux
charges d’un travail de plus en plus éclaté.

3 jours pour clarifier les valeurs, les partis-pris, les finalités qui fondent la mise en place de pratiques
alternatives de résistance, de rupture.

3 jours avec des formes diverses de travail où chacun-e pourra construire son parcours avec :

– des «démarches» expérimentées, vécues, analysées pour se construire des savoirs, des savoirs d’action, des projets, des engagements et réfléchir sur le travail de groupe, la coopération, l’entraide,…

–  des groupes de travail de réflexion et d’élaboration autour d’une question qui nous taraude et lors desquels à trois, quatre ou plus à réaffirmer notre expertise, nos savoirs, notre désir de liberté pédagogique

–  des espaces d’échanges et de discussions,

–  des soirées conviviales, culturelles et citoyennes

Tract du stage

Bulletin d’inscription

Journée de pré-rentrée « Préparer sa rentrée : Tous capables ! » 30 août 2023

Préparer sa rentrée : Tous capables !
Mercredi 30 août 2023, de 9h
à 17h30 à L’école Pouchet, 42 rue de Pouchet 75017

Atelier 1 : les allumettes, une démarche qui interroge nos pratiques de classe, et permet d’échanger sur comment organiser les différentes modalités de travail et formuler un étayage.Atelier 2 : lecture de texte avec questions préalables et échanges sur comment construire une progression en compréhension avec des questions préalables pour nos élèves.

Cette journée sera aussi l’occasion d’inaugurer nos chantiers de l’année scolaire 2023-2024.

Voir le flyer
Comme l’année dernière, les rencontres sont ouvertes à tous-tes, sans séance préparatoire. Vous pouvez assister à la rencontre de votre choix via le framadate.

Journée-stage : Création de chansons, 13 mai 2023

Création de chansons
Quand les mots battent le tempo !

Samedi 13 mai 2023 de 9h30 à 18h, Grenoble

Une journée pour vivre une aventure collective où chacun-e va se sentir auteur-e d’une chanson (paroles et musique)
Une journée tout public -comme d’habitude-… pour tricoter ensemble mots et mélodies et découvrir nos propres capacités créatrices.
Pas de compétence requise ni en écriture ni en musique, juste l’envie de se faire plaisir à plusieurs, tout en restant chacun-e unique et singulier-e.
Cependant, si vous possédez un instrument, n’hésitez pas à venir avec… Présentation du stage

Inscription : Le plus rapidement possible et avant le 8 mai 2023, auprès de GFEN Rhône-Alpes et 38 (gfen.ra.38@gmail.com) et/ou auprès de Marie-Pierre Canard (mpcanard@orange.fr)

Stage de rentrée GFEN 28-37-72 / 28-29 août 2023

Enseigner aujourd’hui avec les valeurs de l’éducation nouvelle !

 

Lundi 28 et mardi 29 août 2023, à Mainvilliers
 

Dans notre société territorialement, socialement et culturellement fracturée, toujours plus inégalitaire, où les individus mis en concurrence avec les autres sont à la recherche compulsive du bien-être et du bonheur personnel, comment l’École pourrait-elle participer à (re)construire des aspirations communes et de l’émancipation intellectuelle partagée ? Tel est l’enjeu des enseignant.es qui ne se satisfont pas d’être au service de politiques de marginalisation et d’exclusion et qui revendiquent leur professionnalité pour une autre éducation !

Nous vous invitons à réfléchir ensemble, à échanger lors de notre stage régional.

 
Atelier collectif : Qu’est ce qui dans votre histoire d’écolier, d’étudiant vous a mis suffisamment mal à l’aise pour l’évacuer de vos pratiques professionnelles, ne pas reproduire
Atelier 2 Résolution de problèmes mathématiques
Atelier 3 Rôle des contraintes dans la création littéraire
Atelier 4 Démarche scientifique

Atelier 5 Faire place aux activités de création les enjeux dans les apprentissages coopératifs.
Atelier collectif : Vers une évaluation positive du travail de l’élève

 
Participation aux frais d’organisation 30 € 20 € pour les adhérent.es et étudiant.es
 
 

Les activités du groupe Franche-Comté 2022-2023

Rendez-vous

  • Lundi 17 avril 2023, de 9h00 à 16h30 à Ecole
    primaire Jean Zay, 97 rue des Cras 25000 Besançon
    9h30  « Vers une évaluation positive de l’élève »
    14h00  « Partager des pratiques de formation du côté des
    formés et des formateurs »
    En savoir plus
  • Lundi 19 décembre 2022, de 10h à 14h, 5 rue Marulaz, BesançonL’humanité en perspective
    AG suivie d’un moment convivial (chacun apporte de quoi grignoter et boire ! )

    • S’approprier et poursuivre les travaux du congrès et de la biennale :
      – les enjeux politiques du mouvement, l’inscription du GFEN dans la société
      – retour sur Convergence(s) (groupement des mouvements d’Education nouvelle)
    • Perspectives d’actions locales :
      – fonctionnement de l’association

    Prévenir de votre présence : philippe.lahiani@orange.fr

  • Lundi 24 octobre 2022, de 9h30 à 17H30 à l’école Jean
    ZAY 97 rue des Cras 25000 Besançon

9h30 Accueil, café, …

10h00 Questionner/ Se questionner
« Mettre l’intelligence en mouvement »

– Vécu et analyse de la démarche « Problème sans question » que l’on peut transférer en toute discipline et niveau d’enseignement,
– Présentation d’une pratique de classe qui a mis en questionnement des élèves.
– A partir de l’analyse de cette pratique, la retravailler collectivement pour en faire un outil de formation avec des élèves et des adultes

12h30 Repas partagé

14h L’évaluation positive

– A partir de la lecture de textes issus de la revue Dialogue du GFEN sur l’évaluation , organiser un débat pour éclaircir ses différentes acceptations et effets pervers et se construire de nouveaux
outils d’évaluation
– Présentation d’une pratique : le cahier d’apprentissage

16h Présentation du Congrès National du GFEN 100 ans d’Éducation Nouvelle – Mettre l’humanité en perspectives/ Mettre l’Éducation en valeur(s)

Inscription : gfen25@yahoo.fr

Interventions

  • Stage Arts du SNUipp « Toutes et tous capables ? »
    Lundi 22 mai 2023,  maison des syndicats 4b rue Léonard de Vinci à Besançon

    Des faire en arts plastiques, avec du peu, du plaisir et des moments coopératifs… ça nous
    réenchante. Le pari qu’il en sera de même pour vous, le retour réflexif sur la pratique en plus et sûrement des projets pour la suite, comme enseignant.e et comme personne.

    2 ateliers de 3 heures « pinceau à Robinson » : petite fabrique /réflexion sur l’outil et
    « composer pour créer » : pouvoirs du déplacement.

    Intervenantes : Hélène Cohen Solal et Nathalie Cuxac (Gfen secteur arts plastiques)

Rendez-vous du groupe « Pratiques en maternelle »

Interventions



Stage d’écriture « Rebattre les cartes de nos histoires, changeons la donne ! » 21-25 août, à Gérardmer

Stage du Secteur Ecriture et Poésie

Du 21 au 25 août 2023 à Gérardmer (Vosges)
Ecole du Pheny, 258 chemin du Cul de la hotte

Où sont nos rêves du monde
 
Quatre jours pour écrire et penser ensemble une utopie d’avenir.
Quatre jours pour coudre et découdre la carte des chemins de traverse, entre l’ombre et la lumière des ballons, la vie locale de tes rêves.
Nous écrirons sur la matrice agile des cartes et leurs légendes car aujourd’hui les conteurs n’ont peut-être pas tout à fait disparu. Ils sont sans doute devenus clowns, joueurs de casseroles, montreurs de marionnettes, ou
bien arpentent-ils un pays sous le lac pour agir sur le monde autrement.

Depuis une poignée d’années, un collectif s’est créé au sein du secteur Poésie & Ecriture du GFEN.
Issu de la rencontre de deux associations : La Langue de Travers (88) et Ôdébi (77), ce collectif — rejoint cette année par les CHEMINS d’écritures (67 /68) — se nourrit d’échanges et de rencontres, de projets et de débats.

Pour nous, écrire n’est ni « la cerise sur le gâteau » ni le baume apaisant pour une société malade. Parce qu’écrire est un formidable levier d’émancipation.

Contacts
A Saint-Dié, Philippe Vallet : philippevallet88@gmail.com
A Melun, Stéphanie Fouquet : fouquetstephanie5@gmail.com
A Saverne, Isabelle Foreau : cheminsdecrituresassociation@gmail.com

Les journées de stage commencent à 9h.
9h — 12h 30 : ateliers d’écriture en parallèle
14h — 17h : ateliers en parallèle
18h — 19h : conférences actives sur le thème de la journée et les ateliers vécus par les groupes différents
21h : soirée (programme donné en début de stage)

Lundi 21 août : Pré-stage ouvert à tous ! – Début 17h
Le pré-stage est le moment où se finalise le contenu du stage. il est ouvert à toute personne désireuse de participer à ce moment-clé de l’élaboration collective de l’aventure.

Mardi 22 août : Tirer le fil de nos histoires
Apéro et soirée Couaroye (faire le couaroye = bavarder, discuter en vosgien)

Mercredi 23 août : Raconter le monde, c’est raconter comment on entend le modifier
Soirée clown

Jeudi 24 août : Guignols et casseroles, les luttes ont besoin de récit
Soirée balade de marionnettes

Vendredi 24 août : Sous le lac, le dessous des cartes
Fin du stage 14h après pique-nique et rangements

Formulaire d’inscription en ligne.

15ème Université du Secteur Langues, « Les « fondamentaux » dans l’apprentissage des langues étrangères »

du 22 au 25 août 2023

à l’Ecole Jean Moulin, 10 Av. Vladimir Komarov, Vénissieux (69)

Le discours et l’accent mis, ces dernières années, sur les « fondamentaux », définis comme le « lire écrire-compter-respecter autrui », et dont la maîtrise est devenue la priorité à l’école, ont concentré l’attention et l’énergie au détriment d’une véritable réflexion de fond sur ce qui est important d’apprendre à l’école. Ils ont révélé non seulement leur ambition particulièrement restreinte par rapport à celles de l’école il y a 130 ans – au point qu’elles ont pu être taxées d’anté-républicaines (Lelièvre, 2019) –, mais aussi leur égarement, au vu des effets produits : « La promotion des apprentissages fondamentaux a servi une politique de restauration conservatrice contribuant à édifier une pauvre école pour les enfants de pauvres » (Bernardin, 2022). La focalisation sur ces « fondamentaux », de « bon sens », a pourtant créé un allant de soi – parce que le «simple» ça rassure – qui mérite d’être interrogé.

Il existe, en effet, un malentendu sur la notion de « fondamentaux » qui dérive du latin fundamentum, désignant la « base » et renvoyant ainsi à la fois aux « fondations » et aux « fondements ». Comme en architecture, les « fondations », c’est ce qui stabilise, et les « fondements » désignent plutôt les caractéristiques du projet qui préside à la construction et définit son usage. S’il est nécessaire de commencer par les « fondations », celles-ci doivent être conditionnées par les « fondements » qui leur donnent sens (Meirieu, 2021).

Prioriser ainsi les « fondations » sans réflexion sur les finalités des apprentissages revient à promouvoir une « pédagogie du préalable » conduisant à l’inflation d’instruments de mesure faciles et visant davantage l’entrée sur le marché du travail et la montée des attitudes consuméristes des familles et des élèves eux-mêmes, plutôt que l’ouverture de questionnements.

Qu’en est-il dans le domaine des langues ? S’il n’existe pas de discours institutionnel sur les « fondamentaux », force est de constater que les dernières instructions, « Enseignement de l’anglais et des langues vivantes étrangères tout au long de la scolarité obligatoire. Mesures pour améliorer les apprentissages des élèves » s’en rapprochent nettement. La promotion spécifique de l’anglais, la préconisation de « séquences brèves autour de savoirs ou savoir-faire à enseigner successivement et à évaluer dans la foulée, sans vision de progression à long terme » (APLV, 2022), « l’idée – la croyance – que la transparence de l’évaluation en langues est à la fois possible et nécessaire, et qu’elle peut être atteinte et assurée par la mise en oeuvre de procédures relevant des statistiques expérimentales » (Huver, 2014) dessinent le même horizon utilitariste et nuisible : « l’abrégé » (les rudiments) au détriment de « l’élémentaire » (les fondements) (Astolfi, 2008).
La 15ème Université d’Été du Secteur langues du GFEN se propose d’engager une réflexion sur un certain nombre de « fondements » qui donneraient sens à l’apprentissage et à l’enseignement des langues aujourd’hui.

Apprendre les langues pour apprendre à penser
Le Référentiel des compétences professionnelles des métiers du professorat et de l’éducation, entre autres préconisations, incite les enseignants à « Aider les élèves à développer leur esprit critique, à distinguer les savoirs des opinions ou des croyances, à savoir argumenter et à respecter la pensée des autres ».
Comment recentrer le travail sur les contenus, concepts-clés et objectifs obstacles, les savoirs nouveaux censés produire « un retournement de la pensée » (Astolfi, 2008), qui ont trop tendance à disparaître au bénéfice des savoir-faire, pour autant incontournables ?
Comment « dégager les noyaux conceptuels et problématiques centrales des contenus prescrits » (Bassis, 1981).
Comment articuler la construction des outils et du sens ? Construire des savoirs et des compétences comme moyens de compréhension et d’action pour se transformer et transformer sa relation aux autres et au monde.
Comment lier la pratique langagière et la conceptualisation ? l’acquisition des connaissances et la posture réflexive ?
Comment faire accéder à une aventure intellectuelle où les questionnements ouverts sont plus importants que les réponses fermées et qui permette de se confronter à la complexité et à l’incertitude ?

Communiquer c’est toujours résoudre un problème
Communiquer ne se réduit pas à l’échange d’information. À travers les problèmes auxquels il.elle se confronte inévitablement, l’apprenant.e se construit des repères nouveaux, différents de ceux que la situation de classe ordinaire peut lui offrir. Il s’agit d’agir avec les autres pour résoudre un problème, une difficulté grâce à l’enquête (Dewey, 1938), un obstacle par l’invention de nouveaux chemins.
Comment redonner à l’objectif de communication sa dimension de résolution de problèmes, sans laquelle il ne peut y avoir de construction de savoir ?
Comment définir, sélectionner le problème en langues étrangères ? Quelles sont les tâches, les ressources et les modalités de travail qui peuvent contribuer à sa résolution ?
Comment constituer le problème en défi suffisamment stimulant et, à la fois, à la portée des apprenants ?

Ce qui unit et libère
Ce qui unit, c’est ce qui vaut la peine d’être enseigné parce que c’est ce qui intègre chaque individu, de façon durable, à une communauté aussi large que possible. Ce qui libère, c’est ce qui délivre des préjugés, fait agir, permet de s’exprimer et de penser par soi-même (Reboul, 1989).
Comment (re)créer de la cohérence entre les finalités et les pratiques : autonomie vs dépendance, coopération vs compétition, pensée critique vs adhésion sans réflexion, plaisir d’apprendre vs ennui et souffrance ? Faire du groupe d’apprenants un collectif d’apprentissages solidaires.
Quels outils et quelles pratiques pour repenser les éléments différenciateurs, les modalités d’action usuelles qui génèrent et perpétuent les inégalités ?
Comment traiter les questions culturelles en termes de relations et de complémentarités ?
Comment construire une conception de l’altérité non pas comme prise en compte des différences et par le biais de comparaisons, mais plutôt comme attention au commun, à ce qui fait lien et unit : « imaginer et (…) réinventer une didactique de la diversité et de l’hétérogénéité, du mouvant et du composite, du paradoxe et de la différence » (Castellotti et Moore, 2008) ?
Comment penser la question des langues à l’aune des enjeux sociaux et politiques présents et à venir, dans une perspective plurilingue et pluriculturelle ? Quelles pratiques pour construire un autre rapport à l’autre et une conception du monde plus émancipatrice ?

Au programme :

  • Conférence de Véronique Castellotti (Université de Tours) :  » Fondamentaux ou fondamental en DDL ? Pour une didactique du sens et de la relation. »
  • 12 ateliers proposés

Les Ateliers d’écriture du GFEN Sud-Ouest 2023-2024

Ces ateliers sont indépendants d’une séance à l’autre et s’adressent à tous ceux qui ont envie d’exprimer ou de retrouver leur créativité dans l’écriture dans un esprit de partage et de convivialité. Ils permettent aussi de découvrir des clés pour animer des ateliers d’écriture.
  • Au Théâtre Le Levain
    Tous les premiers jeudis du mois
    , 19h30 – 21h30 (22h00 au plus tard)
    Théâtre Le Levain – 26 rue de la république, Bègles (33) Accès: VCUB place du 14 juillet, bus 11, 43, tram C arrêt Musard
    Pour la saison 2023-2024, Helmi Bayol-Meijer passe le relais à Sylvie Labbé, animatrice d’ateliers
    d’écriture depuis une bonne dizaine d’années et formée, elle aussi, par Michel Ducom du GFEN Sud-Ouest. Elle saura titiller votre imaginaire et vous emmener sur les chemins de l’écriture, sans enjeu autre que le plaisir de la création. Car, dans les atelier d’écriture du Levain, on écrit avec plaisir, on lit avec plaisir et on échange avec plaisir.
    – Jeudi 7 septembre 2023 : reprise
    Jeudi 5 octobre 2023
    – Jeudi 2 novembre 2023
    – Jeudi 7 décembre 2023
    – Jeudi 11 janvier 2024 :
    afin de laisser le temps aux brumes de la fin d’année 2023 de se dissiper totalement, le premier atelier d’écritures 2024 aura exceptionnellement lieu le deuxième jeudi du mois c’est-à-dire le jeudi 11 janvier 2024
    – Jeudi 1er février 2024
    Jeudi 7 mars 2024, Attention, changement exceptionnel de lieu !
    Nous nous retrouverons à la Zone à Partager, 1 Place du 14 Juillet, 33130 Bègles
    À proximité du Théâtre Le levain. À l’angle de la rue Calixte Camelle et de l’avenue Jules Guesde

    – Jeudi 4 avril 2024, au Théâtre Le Levain
    Jeudi 2 mai 2024, Attention changement de lieu : 
    La maison des associations, 7 avenue Lucien Lerousseau à Bègles

    – Jeudi 6 juin 2024
    – Jeudi 4 juillet 2024

    Participation 8 € – Il n’est pas nécessaire de s’inscrire mais un message pour confirmer votre venue permet d’être attendu. : ateliergfen33@gmail.com
    En savoir plus et lire les textes écrits aux précédents ateliers : http://atelierdecrituregfen.over-blog.com

Les activités du secteur Création d’Ile de France : 2022-2023

Ateliers

Lieu : GFEN, 14 avenue Spinoza, Ivry sur Seine (94) RER C Ivry ou Métro L7 : Mairie d’Ivry (SAUF indication contraire)

La participation pour chaque atelier : 4 € pour les adhérents et adhérentes au GFEN  / 6 € pour les non-adhérents et non-adhérentes

Il n’est pas nécessaire de s’inscrire

  • Week-end des 24 et 25 juin 2023, à Blois (41)
    Ceux qui n’écrivent pas
    animé par François
  • Dimanche 21 mai 2023, de 14h à 17h30
    Miro
    Que savons-nous du peintre Miró ? son ami le poète Robert Desnos le disait
    mirobolant. Écrire en nous inspirant de ses œuvres, de sa liberté?
    Qu’attrapons-nous du monde par nos mots ? Quelles couleurs, quelles formes,
    quelles histoires saisir au vol, depuis le coin d’un tableau ?
    animé par Sylvie et Sylvie
  • Dimanche 16 avril 2023, de 14h à 17h30, salle Saint Just,30 rue Saint Just, Ivry
    Encres
    De geste en taches, de taches en ligne, qu’est-ce qui se vit et s’écrit là ?
    animé par Anne et Rosine
  • Dimanche 19 mars 2023, de 14h à 17h30, Salle Quincey, rue Saint Just, Ivry
    Rebuts
    Si de ce qui nous rebute, et de nos rebuts, nous pouvions faire un compost nourrissant, puis un terreau qui ferait substrat aux fleurs de l’écriture ? Chacun apportera quelque chose dont il voudrait se débarrasser, mettre au rebut…
    animé par Anne et Françoise
  • Dimanche 15 janvier 2023, 14h-17h30
  • Dimanche 11 décembre 2022, 14h-17h30
  • Dimanche 27 novembre 2022, 14h-17h30
  • Dimanche 2 octobre 2022, 14h-17h30
  • Dimanche 18 septembre 2022, 10h-16h
    Journée d’élaboration du programme de l’année.

Les activités du groupe Indre et Loire 2022-2023

Stage régional de rentrée

« Enseigner aujourd’hui avec les valeurs de l’éducation nouvelle ! » qui se déroulera à Mainvilliers (Eure-et-Loir),  les lundi 28 et mardi 29 août 2023.

Stage organisé par le GFEN 28, le GFEN 37 et le GFEN 72.

 Les réunions et animations du GFEN 37

  • Participation aux travaux du secteur maternelle : préparation des rencontres le 21 nov 2022, rencontres le 27 janvier 2023.
  • Réunion le 24 mai 2023
  • Un projet et une proposition d’échanges avec les collègues du département qui le souhaitent. 
Depuis plusieurs années, nous travaillons sur la lecture et les problèmes que peuvent rencontrer les élèves que ce soient dans les premiers apprentissages ou ultérieurement. Cette année un groupe de travail s’est constitué autour de la construction du nombre et des problèmes de compréhension en mathématiques.
Nous pouvons, à la demande venir échanger ces deux thématiques lors d’échanges informels ou de réunions d’équipes. Il suffit de de nous contacter par mail à : gabriel.dreumont@ac-orleans-tours.fr ou jacqueline.bonnard37@orange.fr

 

Projet ConvergENce(s) pour l’éducation nouvelle

  • Réunions du comité de pilotage : 28 mars 2022, 17 et 18 juin à Paris, 2 sept 2022, 30 sept 2022, 7 oct 2022, , 1er mars 2023, sept 2023
  • Biennale internationale de l’Education Nouvelle : du 27 octobre 2022 au 1er novembre 2022, Bruxelles
  • Fonction « international/traductions » 4 février 2022, 18 mars 2022

Avec le CAPE (Collectif des associations partenaires de l’école)« 

  • Journées INSPé 2022-2023 : Tours le 10 mai 2023 (M1)  – Blois le 17 mai 2023 (M2)
  • Réunions du CAPE académique :  
  • Réunions préparatoires aux journées CAPE : le 16 mars 2023 à l’inspé de Tours, 19 janvier 2023 à Blois  
  • Rencontre avec le directeur de l’INSPé Val de Loire et la responsable de formation :    12  juillet 2022

Formations

  • « Tous capables ! des savoirs d’action aux savoirs théoriques », Ecole Nouvelle La Prairie TOULOUSE, 31 mai 2023
  • Stage syndical FSU 41 : « Les problèmes sans questions », maison des syndicats à Blois, le 11 mai 2023
  • Stage syndical SNUIPP 37 : « des pratiques alternatives », maison des syndicats Saint Avertin , 17 nov 2022
  • Stage syndical Sud 37 : « Pédagogies alternatives », 7 avril 2022
  •  » Pédagogie différenciée : à priori ou à postériori ? », Ecole Decroly, Toulouse, 29 juin 2022

Interventions 

  • Stage syndical FSU 28 : « vers une évaluation positive du travail de l’élève », 8 juin 2023 à Châteaudun
  • Union rationaliste : quel enseignement scientifique aujourd’hui ? : 17 fev 2022
  • INSPE Livry-GARGAN, journée détudes  « pédagogie du projet » : « Un projet : Convergence(s) pour l’Education Nouvelle », le 22 juin 2022

 

Les activités du groupe Haute-Garonne 2022-2023

Voir aussi la page des Ateliers Toulousains (secteur Ecriture & Poésie du GFEN)

Interventions

  • 7e Université de Printemps du SNUipp 31
    stage de formation syndicale
    Jeudi 15 et vendredi 16 juin 2023

Interventions :
– « Oser le musée !  » de Ana Dias-Chiaruttini
– « L’oral, entre pratiques et enseignement » de Dorothée Sales-Hitier
– « Habiter et penser le monde : indispensable géographie à l’école » de Sylvie Joublot-Ferré

Ateliers de pédagogie alternatives par GFEN / AGSAS / ICEM / OCCE

Le GFEN 31 animera l’atelier  « Osez le musée » jeudi 15 juin

Autorisation à demander à la DASEN avant le 15 mai. en savoir plus

  • Atelier « Faire la classe : Quelles pratiques pour quelles valeurs ? »
    Mercredi 5 et mardi 11 avril 2023 Toulouse – Snuipp31

Ateliers de création

Possibilité de repas coopératif
Participation aux frais : 6 € un atelier,  12 € la journée (adhérents) – 10 € un atelier, 20 € la journée (non-adhérents)
Contacts et renseignements :
06.75.20.30.16 , 06.86.64.41.35 , 06.68.78.08.80

Les activités du groupe Midi-Pyrénées 2022-2023

Voir aussi la page des Ateliers Toulousains (secteur Ecriture & Poésie du GFEN)

Atelier d’écriture

  • Atelier d’écriture « Il était une fois Cordes… » pour tout public
    Samedi 26 novembre 2022, de 14h à 17h, à Cordes-sur-Ciel (82)
    Ecrire, s’écrire, s’inscrire à cordes. Imaginer une fiction, un poème qui prendrait naissance dans l’histoire de Cordes…
    Voir l’invitation

Cafés-Philo « Le forum des idées »

Animé par Julien Cueille, professeur de philosophie et modérateur de cafés-philo

Médiathèque de Montauban,
Espace Actualité de la Mémo , de 10h30 à 12h. Entrée libre surréservation dans la limite des places disponibles au 05-63-91-88-00 ou memo@ville-montauban.fr

Un endroit où chacun peut prendre la parole, échanger des idées, dérouler le fil de sa pensée ou tout simplement écouter autour d’un café.

 

  • samedi 10 juin 2023
  • Samedi 15 avril 2023
    Dois-je seulement croire en ce que je vois ?
    La science moderne, de la lunette astronomique au microscope s’est construite autour de ce qui ne se perçoit pas immédiatement par les sens. La philosophie fait appel à des notions impossibles à observer. La rhétorique, le marketing utilisent des stratégies de dissimulation. Quand à l’ésotérisme, il revendique aussi un accès au caché, à l’occulte.
    Mais pouvons-nous si facilement distinguer un invisible acceptable par la raison et un invisible fumeux et suspect ?
  • Samedi 4 février 2023
  • Samedi 10 décembre 2022
    Le storytelling, l’histoire des histoires
    Rien ne ressemble plus à une fiction que le fil des actualités.
    Entre biopics, films ou romans historiques d’un côté et le storytelling
    médiatique de l’autre, qu’est-ce qui différencie aujourd’hui le récit du
    réel du récit fictionnel ? Est-ce un désir de vérité, ou d’illusion ?
  • Samedi 15 octobre 2022
    Résilience, combat et renaissance
    « C’est dans le plus grand danger que croît ce qui sauve ».
    Affronter la maladie, les guerres, les catastrophes de l’existence… Où
    puiser les ressources pour « tenir », trouver la force dans l’épreuve ?
    Dans ce café philo, les figures féminines de force et de résilience, dans
    la culture et dans le réel, seront particulièrement interrogées.

Interventions

  • Atelier « Faire la classe : Quelles pratiques pour quelles valeurs ? »
    Mercredi 5 et mardi 11 avril 2023 Toulouse – Snuipp31
  • 7e Université de Printemps du SNUipp 31
    stage de formation syndicaleJeudi 15 et vendredi 16 juin 2023

Interventions :
– « Oser le musée !  » de Ana Dias-Chiaruttini
– « L’oral, entre pratiques et enseignement » de Dorothée Sales-Hitier
– « Habiter et penser le monde : indispensable géographie à l’école » de Sylvie Joublot-Ferré

Ateliers de pédagogie alternatives par GFEN / AGSAS / ICEM / OCCE

Le GFEN 31 animera l’atelier  « Osez le musée » jeudi 15 juin

Autorisation à demander à la DASEN avant le 15 mai. en savoir plus

Stages

Réunions

Réunions d’échanges et informations, de point sur les projets en cours et de préparation des bureaux nationaux. Ces réunions concernent tous les adhérents, elles orientent nos projets et actions collectives.

Voir les archives des activités du GFEN midi-Pyrénées

Les activités du GFEN Morbihan 2022-2023

Séances de travail

  • Soirée « Et si on pouvait décider ensemble… Densifier la ville, un projet à déléguer aux experts où à décider collectivement ? »
    Jeudi 13 avril 2023, de 18 à 21 h à la Maison Pour Tous de Kervenanec, 2 rue Maurice Thorez à Lorient
  • Atelier « Apprentissages dans la famille et apprentissages à l’école »
    En mai / juin 2023

Atelier d’écriture

  •  « Femmes du monde »
    En mai / juin 2023

Interventions

Formations

Journée-stage « Aujourd’hui, une urgence : vivre ! Le jeu de l’Ile »

Samedi 19 novembre 2022, 9h à 19h, à Grenoble

– vivre en agissant sur notre quotidien, en pensant demain différent d’aujourd’hui,
– redécouvrir notre capacité à réinventer le monde et à parler/agir nos propres voix/voies,
– sortir d’une pensée et d’un comportement somnolents et de l’étreinte mortifère
des discours imposés, du prêt-à-penser, à l’occasion d’un jeu de l’Ile.
Présentation/inscription

Inscription le plus rapidement possible et impérative avant le 12 novembre 2022, auprès de GFEN Rhône-Alpes et 38 (gfen.ra.38@gmail.com) et/ou auprès de Christian Nemoz (christian.nemoz@orange.fr)

Les activités du groupe Loire Atlantique

Convergences

  • 4ème édition de la Biennale Régionale de l’Éducation Nouvelle 30 septembre et 1er octobre 2023 au Poulpe-CEMEA et au Lycée Expérimental de Saint-Nazaire. Les mouvements qui organisent : l’ICEM, le CRAP, le GFEN, les CEMEA, l’OCCE, la PI et le Lycée Expérimental de Saint-Nazaire

    Programme
    Inscription
    contact : [convergencestnazaire@listes.cemea-pdll.org]
Contact :

Compte-rendu des 14èmes Rencontres Maternelle

Après trois années où il fut difficile d’organiser toute manifestation, le secteur Maternelle du GFEN a renoué avec les Rencontres « Pour que la maternelle fasse école », le 28 janvier à la Bourse du Travail, à Paris. Placées sous la thématique « Apprendre à se poser des questions, se poser des questions pour apprendre », elles furent introduites par Isabelle Lardon qui rappela le contexte difficile auquel la profession est confrontée : perte de sens à enseigner, plan maternelle qui affiche un recentrage sur «les fondamentaux » accentuant une primarisation de cette école sensée pourtant « engager l’enfant à avoir confiance dans son pouvoir d’agir et de penser ». Pour reprendre pouvoir sur le métier, la réflexion dans le cadre de collectifs de travail devient nécessaire : c’est l’objectif du GFEN dans les différentes actions proposées et ces rencontres sont moins là pour donner des réponses que pour se poser collectivement des questions.

 
 
Dans sa conférence d’ouverture, Olivier MAULINI (Université de Genève, laboratoire LIFE) interroge le statut du questionnement dans la formation. « Si à l’école comme ailleurs, apprendre c’est passer de ce qu’on ignore à ce qu’on sait… ce passage est risqué ». Et dans ce cadre qui pose des questions ? Le plus souvent les enseignants, ce qui fait dire que « l’école est le seul endroit où ceux qui questionnent connaissent les réponses … paradoxe détourné mais qui a ses fonctions». Dans le cours dialogué, il permettrait de structurer les expériences tout en introduisant un peu d’interactivité. Mais cette profusion de questions/réponses favorise-t-elle l’entrée de tous les élèves dans les apprentissages ? Les choses ne sont pas si simples : humiliation en cas d’erreurs, rythme inadapté, soumission aux choix de l’enseignant qui s’adressent plus volontiers à ceux qui savent déjà alors qu’il faudrait permettre aux plus lents d’exercer leurs capacités. Si «Expliquer empêche de comprendre quand cela dispense de chercher» (Henri Bassis), suffit-il de poser des questions aux élèves pour qu’ils s’en posent. Pourquoi ne pas inverser le schéma du cours dialogué et faire en sorte que ce soit l’école qui réponde aux questions que les élèves se posent ? C’est en leur donnant le pouvoir de se questionner qu’ils entreront dans un processus d’apprentissage plus pertinent basé sur l’ensemble  questionnement/compréhension émancipation. C’est le pari militant du GFEN.
 
 

Six ateliers pour explorer la problématique de ces rencontres

 
 

Passer du monde réel à l’univers mathématique
Sophie REBOUL s’appuie sur une proposition d’Odette BASSIS dans son ouvrage « Concepts-clés et situations-problèmes en mathématiques, tomes 1 et 2, Hachette éducation » et présente une situation pédagogique permettant aux jeunes élèves de passer de la matérialisation réelle d’un problème à une représentation abstraite gérée mentalement.

Le problème posé à des élèves de grande section est le suivant : « Maman va au marché, elle achète 3 oranges et 2 bananes. Combien de fruits a-t-elle achetés ? » Dans un premier temps le texte est lu sans la question, puis théâtralisé par tous les élèves avant d’être reformulé. Puis les enfants sont invités à dessiner la situation, dessin que chacun décrira devant la classe. Pour les faire entrer dans l’univers mathématiques, l’enseignante leur demande de proposer ce qu’on peut chercher à partir de la situation proposée, question à laquelle les élèves répondront par un premier dessin. L’étape suivante consiste à refaire ce dessin sur ardoise successivement mais en diminuant le temps de réalisation à l’aide d’un sablier (les élèves vont vers la schématisation).  On note que tous les éléments superflus disparaissent lorsque le mot « rapidement » apparaît dans la consigne. Cette démarche, répétée à chaque période, aide les élèves à retenir les données essentielles d’une situation permettant la résolution d’un problème.

 
 
 

Commencer à écrire tout seul
L’objectif de l’atelier animé par Viviane GHESQUIERE et Corinne OJALVO est de donner à voir en quoi un travail régulier sur la langue écrite permet aux élèves de s’approprier le principe alphabétique et favorise la relation lire/écrire. Cette pratique fréquente, explicite, guidée par l’enseignante a pour but de réduire les écarts, de lutter contre les déterminismes sociaux. En demandant aux participants d’écrire des mots entendus en néerlandais ou de reconnaitre des comptines écrites en alphabet grec, elles dégagent avec ceux-ci les procédures utilisées et les problèmes rencontrés puis elles leur proposent  d’encoder une phrase composée de différents mots tirés des comptines en grec. Ces situations d’apprendre à écrire à partir d’un texte de référence sont puisées dans les travaux d’André OUZOULIAS sur l’écriture générative. Toutes les phases de travail alternent des temps de mémorisation, puis de planification collective pour que chaque élève puisse ensuite écrire de façon autonome, dans son cahier d’écriture, en utilisant les outils mis à disposition dans la classe. L’enseignante accompagne les enfants éloignés de l’écrit, régule pour les plus rapides mais elle garde la même ambition pour toutes et tous.

 
 
 

Manipuler, se questionner, catégoriser

Explorer le monde s’appuie sur la manipulation d’objets, reflets d’une culture matérielle. Jacqueline BONNARD propose de passer par le geste pour apprendre à se poser des questions et transformer l’objet familier en objet d’étude. Très jeunes, les enfants exercent leurs gestes sur des objets mécaniques simples, parmi eux les objets à manivelle. La première partie de l’atelier vise à identifier les gestes d’usage et les verbes d’action associés, les principes techniques ou concepts scientifiques liés à la manivelle, le tout présenté sur une affiche. Cette phase préparatoire permet au professionnel, dans le cadre d’un travail d’équipe, d’identifier les savoirs à explorer avec les élèves et guider leur recherche pour passer du geste au concept. Dans un deuxième temps, il est présenté l’activité proposée aux élèves de moyenne et grande section : manipulation et tri d’objets à manivelle, identification de l’élément commun, représentation graphique puis symbolique de la manivelle sans oublier le vocabulaire associé qui prend place dans une représentation cohérente du monde en interaction entre fonction d’usage et conception.

 
 
 

S’appuyer sur la notion de quantité pour construire le nombre
Comment, aborder la résolution de problèmes dans le domaine des mathématiques et inciter les élèves à se questionner ? Laure COINDEAU nous emmène en petite section pour aborder la notion de quantité sans passer par la comptine numérique. Comment faire construire une collection équipotente à une collection de référence ?
Par essais et erreurs les enfants s’approprient le problème posé, intègrent le vocabulaire spécifique et ajustent les gestes utiles pour résoudre le problème.
En stimulant le questionnement, l’enseignante pose les prémices d’une interaction entre élèves à un âge où le collectif peine à s’installer. Le suivi des cheminements individuels montre comment se construit la notion de quantité au travers de stratégies qui relèvent autant de l’imitation que de la prise de risque dans un cadre sécurisé sous le regard bienveillant de l’enseignante.

 
 
 

Lire un album « sans question »
Comment, à partir de la lecture d’un album de littérature jeunesse, mettre des élèves de grande section en questionnement et faire de cette situation un outil d’enseignement de la compréhension d’un texte littéraire ? Dans une démarche inspirée du « problème sans question » proposée par Odette BASSIS, Damien SAGE propose de se mettre en travail à partir de l’album de Claude PONTI : « Pétronille et ses 120 petits ».
Dans un premier temps, il lit l’album tout en montrant les illustrations, enfaisant des pauses. Lors de ces pauses, les participants sont invités à faire des remarques et/ou poser des questions. Ces questions sont notées sur des affiches. A la fin de la lecture de l’album, on repère les questions auxquelles on peut répondre en repérant les sources d’information : texte ou image, inférences, interprétations. Avec des élèves, cette phase permet à chacun de s’exprimer dans le cadre d’une confrontation des points de vue. La richesse illustrative de certains albums permet de répondre aux trois types d’interrogation. Une autre façon d’aborder les albums jeunesse en maternelle.

 
 
 

Se questionner pour participer à des débats philosophiques
Comment s’appuyer sur les questionnements des enfants pour les inciter à confronter leur pensée et leur sensibilité et développer leur capacité à réfléchir sur le monde qui les entoure ? Laetitia BISSON utilise pour cela différentes démarches : photo langage, philo-musique, discussion à visée démocratique et philosophique. C’est ce qu’elle propose de faire vivre et analyser aux participants de l’atelier dans un premier temps avant d’explorer les possibilités de transposition en grande section de maternelle.

 
 
 

Jacques BERNARDIN (Président du GFEN) introduit la conférence de clôture en interrogeant : « Faut-il poser des questions pour qu’ils s’en
posent ?
» et souhaitant caractériser ce que serait une école qui amène à s’interroger par rapport à une école qui interroge. Il pose le constat de ce qui se passe la plupart du temps dans les classes : des élèves invités à répondre à des questions souvent fermées permettant à l’enseignant de maintenir l’attention, contrôler la compréhension, évaluer les connaissances plus qu’à les travailler. Contraints par un cadre institutionnel prônant un pilotage par l’aval, les enseignants ont tendance à se conformer aux cadres pédagogiques imposés au détriment d’une créativité permettant d’être concepteur de sa pratique. Une école qui amène à s’interroger, agit sur plusieurs leviers : ouverture sur l’extérieur, sortie et enquêtes, situations exploratoires, apprentissage du débat contradictoire entre pairs, formalisation concertée d’une technique. C’est à ces conditions que se développe la pensée dans une visée émancipatrice. C’est une école qui amène les enseignants à se poser des questions sur le métier dans le cadre de collectifs de travail : enquêtes auprès des élèves, vidéos, entretiens croisés… Le vécu de démarches ou d’ateliers (comme le pratique le GFEN) permet au professionnel de s’immerger dans le vécu sensible de l’élève et de se décentrer pour comprendre ce qui fait rupture. Il est temps « pour les enseignants de reprendre la main sur le métier, se former à la liberté de pensée pour y former les élèves dans une dynamique émancipatrice commune ».

A l’interrogation initiale, on préfèrera : « Suffit-il de poser des questions pour qu’ils s’en posent ? »  qui permet d’interroger la nature des questions et la pertinence à ouvrir à un questionnement propice au développement intellectuel.

Ces Rencontres se sont terminées par un appel collectif (syndicats et mouvements pédagogiques) à poursuivre l’action « pour que la Maternelle fasse école ».

Jacqueline BONNARD

Photos, Isabelle LARDON

 
 
Lire aussi :
  • Interview d’Isabelle LARDON dans le café pédagogique, lire
  • Le compte-rendu de l’UNSA, lire
  • Une prise de position de Christine Passerieux, lire
  • « L’école maternelle que nous voulons », tribune collective publiée dans Le Monde le 9 janvier 2023 lire

14èmes Rencontres « Pour que la maternelle fasse école » 28 janvier 2023, à Paris

Apprendre à se poser des questions,
se questionner pour apprendre ?
La mission principale de l’école maternelle, définie dans le programme de 2015 consolidé en 2021, est « d’engager l’enfant à avoir confiance dans son propre pouvoir d’agir et de penser, dans sa capacité à apprendre et réussir sa scolarité et au-delà ». Depuis la rentrée 2020, des guides pour enseigner à l’école maternelle visent à installer « de bonnes pratiques » qui peuvent rapidement conduire à une dérive techniciste et un pilotage par l’aval préparant les évaluations de CP. Dans cette configuration, on fait de l’élève un répétiteur et de l’enseignant un exécutant. « Expliquer empêche de comprendre quand cela dispense de chercher » (Henri Bassis, ancien président du GFEN). Mais peut-on chercher sans se questionner ? En effet « sans questions, il n’y a pas de réponses » (Britt Mari-Barth).

Y a t’il des postures à installer très tôt à l’école maternelle ? En quoi permettent-elles de former des esprits curieux ? Pourquoi sont-elles importantes pour les futurs apprentissages, quels que soient les domaines abordés ? Comment rendre insolite le quotidien pour faire émerger les questionnements des jeunes enfants ?

Si apprendre, c’est se questionner, il nous semble que la même visée est nécessaire pour enseigner et pour former. L’enseignant peut-il produire de l’interrogation chez les élèves sans s’interroger sur sa propre façon de faire ? Le formateur peut-il partir des préoccupations des enseignants sans se préoccuper d’accepter des points de vue différents et de faire bouger les conceptions ?

Au cours de ces rencontres, Olivier Maulini, enseignant chercheur à l’université de Genève aborde l’angle pédagogique du questionnement et Jacques Bernardin, président du GFEN, pose un regard plus politique sur l’école maternelle. Une série d’ateliers animés par des militants donne à voir des pratiques dans différents domaines et niveaux de l’école.

Les rencontres sont moins là pour donner des réponses que pour se poser collectivement des questions.

Programme

8h30 l  Accueil – Inscription

9h00 l  CONFERENCE INTRODUCTIVE

(Se) questionner pour (se) former, ou la sécurisation du passage risqué

À l’école comme ailleurs, apprendre, c’est passer de ce qu’on ignore à ce qu’on sait. Et ce passage est risqué. Entre l’état d’assurance qui précède à celui qui suit l’apprentissage s’ouvre une zone instable de découvertes mais aussi de dangers. Conscience d’une faille, vide à combler,enquête à mener, hypothèses à confronter : une question fait irruption,elle est ? comme on dit ? posée. Certaines pédagogies se méfient de cette béance, d’autres préfèrent la cultiver. Que savons-nous de son existence ordinaire, dans les pratiques telles qu’elles sont et cherchent ou non à évoluer ? La recherche n’a de loin pas toutes les réponses, mais nous aiderait-elle à professionnellement nous questionner ?

Olivier Maulini, Université de Genève – Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation – Laboratoire Innovation Formation Education (LIFE)

10h00 l  ATELIERS 1 à 3

1 l Passer du monde réel à l’univers mathématique
La résolution de problèmes exige de passer d’une matérialisation réelle à une représentation abstraite gérée mentalement. Comment favoriser ce passage qui n’a rien d’aisé ? Comment adapter en grande section une démarche d’Odette Bassis* pour appréhender ce qui se joue là ?
Sophie Reboul, GFEN 25

* Dans Concepts-clés et situations-problèmes en mathématiques, tomes 1 et 2, Hachette éducation
2 l Commencer à écrire tout seul
C’est ce que disent les programmes de 2015. Mais comment amener de jeunes élèves à produire des textes et à gérer toutes les opérations mentales de l’écriture ? Comment entrer dans la complexité de ces activités, avec quelles aides et quels outils ?
Viviane Ghesquière & Corinne Ojalvo, GFEN Maternelle
3 l Manipuler, se questionner, catégoriser
Explorer le monde s’appuie sur la manipulation d’objets, reflets d’une culture matérielle. Comment passer de la simple perception à la posture de chercheur ? Comment transformer ce qui va de soi en objet d’étude ? Comment par quelques tours de manivelle, passer du geste au concept ?
Jacqueline Bonnard, GFEN 37

12h00 l  Déjeuner (restaurants dans le quartier)
Espace librairie

14h00 ATELIERS 4 à 6

4 l S’appuyer sur la notion de quantité pour construire le nombre
Comment, dès la petite section de maternelle, aborder la résolution de problèmes dans le domaine des mathématiques et inciter les élèves à
se questionner ? Quels dispositifs mettre en place ? Quels indicateurs observer pour savoir si les élèves sont en train d’apprendre, de penser ?
Laure Coindeau, GFEN Maternelle
 
5 l Lire un album « sans question »
Comment, à partir de la lecture d’un album de littérature jeunesse, mettre des élèves de grande section en questionnement et faire de cette situation un outil d’enseignement de la compréhension d’un texte littéraire ? C’est une démarche inspirée du « problème sans question ».
Damien Sage, GFEN Paris

6 l Se questionner pour participer à des débats philosophiques
Comment s’appuyer sur les questionnements des enfants pour les inciter à confronter leur pensée et leur sensibilité et développer leur capacité à réfléchir sur le monde qui les entoure ? Photo langage, philo-musique, discussion à visée démocratique et philosophique sont les démarches proposées, à vivre et à analyser.
Laetitia Bisson, GFEN 72

*Reprise de deux ateliers présentés en distanciel lors des petites rencontres de novembre 2021 et janvier 2022

16h00 CONFERENCE DE CLÔTURE

Quand l’Ecole maternelle pose question…

Si nous sommes évidemment « pour que la maternelle fasse école », il nous faut clarifier ce qu’on entend par là, tant l’époque est propice au travestissement des propos : vider leur potentialité critique afin d’en retourner la subversion est devenu courant.

« Faire école », serait-ce inféoder l’Ecole Maternelle aux attendus étroitement instrumentaux de l’élémentaire ? La plier à une forme scolaire aveugle aux besoins des jeunes élèves et indifférente à leur diversité ? Ou plutôt amener les élèves à questionner le monde, les évidences, leurs opinions premières ?…
Conformer les esprits ou éveiller les consciences : un choix d’orientation.

Jacques Bernardin, président du GFEN

17h00 l  Fin des travaux

Inscription et participation aux frais

Participation aux frais d’organisation : 30 €

Adhérent.e.s au GFEN, étudiant.e.s, sans emploi : 20 €

Ces rencontres sont ouvertes à toutes et tous, enseignants, parents, éducateurs, formateurs, ATSEM, AESH, animateurs, professionnels de la petite enfance, élus et responsables des collectivités locales, cadres des institutions, militants associatifs…
En partenariat avec :

 

Retour sur le stage du GFEN arts plastiques recherche et création

Besançon locaux du Snuipp-FSU à Planoise du 14 au 20 août 2022

Créer,
Pratiques d’émancipation et de transformation

 

Du dimanche soir (vers 17h) au mardi après-midi, le pré-stage s’est articulé autour d’ateliers courts et longs qui permettent d’aborder les enjeux d’éducation portés par le secteur : partage de l’imaginaire, cartes postales… et pour mener à une analyse longue des enjeux, des dynamiques, de la posture des animateurs des ateliers vécus.

A la suite de ce long moment d’analyse, les particitant.es ont initié trois défis de projets d’ateliers à travailler et porter dans les derniers jours du stage.

Une dynamique favorable à la prise de risque des premières animations en toute sécurité.

Un stage avec de nombreuses nouvelles participant.es, notamment suisses, et qui ouvre
des perspectives de travail pour l’année.